8, 9 & 10 décembre 2016 à 19h 30 au T.A.C.
Mise en scène :Eric Bouvron assisté de Gaëlle Billaut-Danno
Collaboration artistique :Anne Bourgeois avec Eric Bouvron, Khalid K, Grégori Baquet, Maïa Guéritte.
Le jeune et orgueilleux Ouroz participe au tournoi le plus important d’Afghanistan, le Bouzkachi du Roi. C’est un sport très violent pour des cavaliers où tous les coups sont permis.
Mais Ouroz échoue, tombe de son cheval, et se brise la jambe. Il doit à présent retourner dans sa province lointaine pour faire face à son père, le grand Toursène, qui fut champion de ce jeu cruel et porte la fierté et la gloire d’une famille qui n’a jamais failli dans les grandes épreuves.
Ainsi commence pour Ouroz un long et périlleux voyage initiatique. Il est accompagné de son fidèle serviteur Mokkhi et de Jehol, son magnifique cheval fou. Ils vont rencontrer des êtres plus incroyables les uns que les autres, et vont traverser des lieux d’une rudesse extrême⋅
Eric Bouvron, fasciné par ce roman d’aventures sur les steppes afghanes, a eu envie d’adapter pour le théâtre le chef-d’œuvre de Joseph Kessel⋅ Cet auteur assoiffé de connaissances et de voyages a vécu sa vie avec fougue et passion⋅ Son charme, son humour et ses aventures extraordinaires ont fait de lui un écrivain incontournable.
Notes du metteru en scène
Au retour de mon voyage au Groenland, un ami m’a demandé : « Maintenant que tu as voyagé au sud et au nord, c’est quoi le prochain voyage ? ».
Je me suis dit qu’il fallait aller là où on n’ose pas… l’Afghanistan !…
Il m’a offert Les cavaliers.
J’ai souhaité raconter sur scène cette histoire extraordinaire et universelle.Dévoiler une époque qui exprimait des valeurs que nous aujourd’hui cherchons dans nos vies quotidiennes.
Adapter. Jouer. Faire vivre ce livre !
Une histoire d’homme. Les failles de l’homme. Les esprits sont bâtis par ses failles.…
L’honneur, la dignité, la fierté.
J’ai cherché à mettre mes pas dans les pas de Joseph Kessel. Un voyage dans les mots et la sensibilité de ce globe-trotteur que je ne connais pas. Un défi comme cela a été le cas pour tous mes spectacles qui m’ont propulsé dans des pays lointains.
Un voyage que j’ai envie de faire avec des artistes qui me provoquent et qui m’inspirent. Se rencontrer. Se découvrir. Se surprendre.
Avant de travailler sur le plateau, j’ai eu besoin de partir dans les terres inconnues où l’histoire se passe. Pour m’imprégner. Sentir. Réinventer en m’inspirant des coutumes et du pays où l’action se déroule. C’est en Ouzbékistan que nous
étions avec Sabine Trensz, la photographe et Gregori Baquet. C’est là-bas, que nous avons trouvé des éléments proches d’une époque perdue (l’action se passe en 1957).
« À travers Les cavaliers, j’ai écrit mon testament à la vie » confie Kessel, un jour à un ami.
Les cavaliers, pour moi, est un hymne à la dignité de l’homme. Il y a une célébration universelle dans l’écrit de Kessel. C’est une pièce qui a besoin d’être habillée par des couleurs, de la musique, de la danse, des images.
Eric Bouvron