« Les Bruits de Recife », un film de Kleber Mendonça Filho

Vendredi 18  octobre 2019à 19h 30 V.O. Madiana

Avec Irandhir Santos, Gustavo Jahn, Maeve Jinkings
Genres Drame, Thriller
Nationalité Brésilien

Synopsis :
Le quotidien d’un quartier de la classe moyenne de Recife prend un nouveau sens lorsque vient s’installer une entreprise de sécurité privée. La présence de ces hommes transforme le sens du mot « sécurité » et apporte un bonne dose d’anxiété dans une culture où règne la peur. Au milieu de cela, Bia, mariée et mère de deux enfants, doit trouver un moyen de faire avec le constant aboiement du chien de son voisin.

La presse en parle :

Critikat.com par Estelle Bayon
Les digressios fantastiques, notamment dans la dernière partie, orientent peu à peu ce premier long-métrage d’une bluffante maîtrise vers une violence de classe qui vient hanter la prospérité sclérosée de cette caste aisée.

Le Monde par Noémie Luciani
Kleber Mendonça Filho a préféré convoquer la grammaire de la fiction. Célébré au Brésil comme à l’étranger, « Les Bruits de Recife » vaut pour la force du tableau sociétal qu’il propose autant que comme objet cinématographique rare, alliance étonnante d’inventivité et de rigueur

.Les Inrockuptibles par Vincent Ostria
Les vies entrecroisées des habitants d’un immeuble au Brésil. Un beau premier film.

Libération par Julien Gester
Film d’angoisse hyperréaliste parmi les plus obsédants vus récemment, c’est un thriller dont l’intrigue aurait cette suprême élégance de ne jamais advenir, et qu’il ne reviendrait alors qu’à nous de délirer intimement.

Transfuge par Louis Séguin
(…) on comprend vite qu’il s’agit d’un projet de mise en scène beaucoup plus ambitieux et troublant : filmer la ville pour prendre le pouls de la ville comme elle va.

Cahiers du Cinéma par Joachim Lepastier
Dans ces purs saisissements de cauchemar narquois (dans la lignée des splendides courts métrages de l’auteur, Vinil verde et Electrodomestica) éclate la singularité de ce premier film étonnant, parfois encore broussailleux, mais dont le travail sur l’espace et l’indicible porte une vraie détermination cinématographique.

Chronic’art.com par Guillaume Orignac
Avec une grande maîtrise, Kleber Mendonça Filho retravaille ici la grammaire moderne du cinéma en plongeant le style noir de Pakula à l’intérieur d’un quartier de Récife.

Le Figaroscope par Marie-Noëlle Tranchant
Entre thriller et peinture sociale, un premier film intrigant, qui joue avec maîtrise de l’ellipse pour découvrir sous le quotidien des énigmes inquiétantes.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Le bruit, métaphore sourde d’une violence urbaine ? Il ne fallait pas seulement y penser, il fallait l’exprimer. Ce film le fait à merveille. Kleber Mendonça Filho (…) impose un ton et un style très abouti, faisant cousiner un hyperréalisme ironique avec des atmosphères quasi vaudoues aux confins de la science-fiction.

Les Fiches du Cinéma par Gaël Reyre
Entre critique sociale et western urbain aux accents fantastiques, “Les Bruits de Recife” est une œuvre étonnante, formellement somptueuse et d’une grande subtilité.