Les Antilles en voie de déterritorialisation car devenues nomades !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

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Dali, La persistance de la mémoire, 1931

On peut définir la déterritorialisation comme l’opposé du fait territorial. Ce mot évoque donc un concept de perte de limites, de repères qui peut être une conséquence de la globalisation.Le terme de « déterritorialisation » a été conceptualisé par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans l’Anti-Œdipe en 1972., « qui décrit tout processus de décontextualisation d’un ensemble de relations qui permet leur actualisation dans d’autres contextes. » (Wikipédia)

Par ailleurs, ce terme nous ramenant au concept clé de la géographie « culturelle » désigne le « fait de rompre le lien de territorialité entre une société et un territoire» (Wikipédia). Ce phénomène contemporain nous intéresse car il marque nos territoires Antillais et bouleverse nos repères traditionnels.Dire que la Guadeloupe et la Martinique sont en voie de déterritorialisation ,c’est signifier que la définition même de « territoire guadeloupéen ou martiniquais » s’estompe avec la mondialisation et le néo libéralisme. Le mot «territoire» devient maintenant plus étroitement liée à une définition abstraite d’espace-temps qu’elle n’est liée à un espace géographique strict , d’où le phénomène de l’acculturation à l’oeuvre actuellement en Guadeloupe et Martinique induites par la migration des jeunes . ….En ce sens , l’acculturation est à la fois un fait collectif et un fait individuel. L’acculturation est dite négative lorsqu’elle se traduit chez un individu par une déculturation de la personnalité – elle-même générée par le déchirement entre deux cultures – et qu’elle entraîne corrélativement un sentiment d’infériorité, de mépris de soi, de repli, d’angoisse, d’agressivité, pouvant aller parfois jusqu’au désir de suicide . Aux Antilles , tout laisse à penser que nous sommes présentement sur la pente du suicide collectif .

Nous devons comprendre d’urgence que le monde va changer de plus en plus vite ; que nous ne sommes pas les détenteurs éternels d’une rente des transferts publics , qui nous aurait été accordée pour nos mérites ou par les vertus du Saint Esprit ; que notre capacité de mouvement vers l’avenir doit être beaucoup plus importante que nos racines ; que nous ne sommes pas destinés à rester éternellement des petits pays sous perfusion et des peuples assistés éternellement , incapables de retenir plus longtemps nos élites qui s’éparpillent de par le monde.

Aujourd’hui, dans un monde de plus en plus interdépendant avec le phénomène de mondialisation et de révolution numérique , des machines ultra-performantes semblent à la veille d’être vraiment capables de modifier notre destin , et il faudra s’habituer à vivre dans un monde de plus en plus incertain, dans des oscillations de plus en plus fortes. Oublier le réel n’est jamais un bon présage. Il se rappelle toujours à notre souvenir. Il est donc urgent de reprendre contact avec lui avant l’échéance de 2017 . Depuis vingt ans, la Guadeloupe et la Martinique ont changé et le changement en mal s’est accéléré subrepticement depuis la crise sociale de 2009 ; il serait temps de s’en rendre compte et d’en prendre la mesure , car Il en va de notre survie. Une des idées les plus souvent répétées, sans en général en comprendre la portée, est de vanter la nécessité de prendre en compte l’intérêt des générations futures. De tout temps, l’humanité a oscillé entre des visions du monde et de l’histoire négatives, dans lesquelles le projet humain se résumait à organiser une parade face à une menace .La menace réside pour la Guadeloupe et la Martinique dans l’exil des jeunes et le vieillissement de la population . Chacun peut voir, à tout un ensemble de signes, que la Martinique va très mal. De plus en plus mal pour la Guadeloupe . Chacun sait, chacun répète, que la France doit réduire sa dette publique donc forcément procéder un jour ou l’autre à la diminution des transferts publics en direction des Outre-Mer . Chacun sait, chacun répète, que la campagne présidentielle ne portera pas sur ce sujet. Chacun sait, chacun répète, qu’aucun changement notable de modèle économique et social n’est proposé par aucun candidat…Et chacun, face à cela, semble pris d’un vertige, comme hypnotisé par le vide qui s’annonce sous nos pieds. Au mieux, paralysé; et au pire, attiré vers lui. Pour beaucoup encore, la Guadeloupe et la Martinique ne sont plus définie aujourd’hui comme des territoires ,possédant une langue et une culture , des valeurs , mais plus que comme un simple lieu de vie, où chacun ne peut même plus se sentir heureux et avoir des perspectives personnelles ; et chacun doit se sentir libre d’en partir s’il n’en obtient pas ce qu’il en espère. Pour ceux-là, la Guadeloupe et la Martinique ne sont que des hôtels parmi d’autres, avec lequel aucun client, aucun employé, n’a de lien particulier ; et elle doivent donc d’abord offrir , si elle veulent retenir leur jeunesse, un nouveau modèle économique et social avec un bon système de santé, de sécurité et des emplois. Pourquoi faut-il que les politiques et les économistes réagissent toujours avec tant de retard aux évidences ? Pourquoi faut-il qu’ils continuent de penser qu’il n’est pas de problème qu’une absence de solution ne finisse par résoudre ? Pourquoi faut-il qu’ils essaient toujours de régler au dernier moment des problèmes connus depuis des années ? Et personne ne réfléchit assez au scénario du pire : celui d’une Guadeloupe et d’une Martinique non plus  » enkayé  » comme c’est actuellement le cas , mais d’un esquif à la dérive et qui par désespoir nous n’accepterions même plus que d’y monter ; comme s’il suffisait, pour le conjurer, de ne pas y penser.

Que se passe-t-il quand tout avance autour de soi et qu’on s’efforce de rester immobile ? On finira comme nos jeunes à l’heure actuelle par être arraché, désarticulé, emporté par le courant, éparpillé en lambeaux flottants.

C’est ce qui menace aujourd’hui la Guadeloupe et la Martinique : autour de nous, le monde change de plus en plus vite. Des jeunesses se libèrent de la peur et vivent désormais en nomades . Des continents avancent à grands pas vers des richesses inattendues. Et nous sommes de plus en plus immobiles. De plus en plus enfoncés dans nos certitudes d’enfants gâtés par un Etat providence . De plus en plus convaincus que le monde a les yeux tournés autour de nous comme en 2009 . De plus en plus centrés sur nos minuscules disputes et nos dérisoires privilèges . De plus en plus convaincus que le pire de notre histoire est derrière nous et que nous n’avons rien de mieux à faire que de conserver ce mode de vie de sur – consommation qui nous tire vers le bas .

En conséquence, nous interprétons tout à l’aulne de notre nombril :

Que ferons-nous quand la précarité frappera la classe moyenne de la Guadeloupe et encore plus de la Martinique plus tertiarisée, quand les jeunes seront happés par le désespoir dû au déclassement des diplômes, à la montée du chômage, à la fermeture de toutes les portes à toutes les initiatives et qui poussera encore plus qu’aujourd’hui la jeunesse la mieux disposée au désespoir et à la violence ?

De tout cela, nul ne parle avec des réponses adaptées ; chacun miné de l’intérieur par un individualisme forcené est trop occupé à ne pas y penser. Etrange moment, dont nous paierons très cher le prix, s’il dure trop longtemps.

Car le désastre est à nos portes . Qui ne le voit ?

Deux mouvements de fond, apparemment sans rapport, se conjuguent aujourd’hui en Guadeloupe et Martinique .

D’une part, un nombre croissant de jeunes , diplômés ou non, quittent nos pays. Pour faire des études, pour travailler en France hexagonale ou à l’étranger ; et, désormais, la plupart le font sans idée de retour ; sans plus aucun sentiment de devoir quelque chose au pays qui leur a donné une culture, et a financé leur éducation, leur santé, leur sécurité. Parce que seul compte désormais à leurs yeux leur destin personnel ; parce qu’ils ne ressentent plus aucune responsabilité à l’égard de la Guadeloupe et de la Martinique ; et enfin parce qu’ils ne pensent plus pouvoir s’épanouir, dans des petits pays où plus de la moitié des jeunes sont au chômage, où l’initiative leur semble bridée, où les postes leur paraissent réservés à ceux qui ont des relations, et où le droit de réussir, et de faire leur vie leur semble disparaître, sous les coups de la fiscalité et de la bureaucratie.

D’autre part, un nombre croissant d’autres jeunes , diplômés ou non, s’éloignent eux-aussi, de nos pays Guadeloupe et Martinique . Mais, eux sans en partir. Ils choisissent l’exil intérieur, vivant aux Antilles sans en accepter les règles ni la culture. Ils s’enferment dans la violence ,la drogue , dans des gangs qui sévissent de plus en plus dans les cambriolages à domicile (home jacking ). Ils vivent en Guadeloupe et Martinique comme dans des pays qui leur serait étranger, auquel rien ne les rattacherait, où ils ne se verraient aucun avenir ; sans racine ailleurs, ils s’inventent alors un pays imaginaire, lieu de leur exil, dont ils se voient comme une avant-garde de type parasitaire en mal d’en découdre avec la société .

Exil extérieur des jeunes partant chercher fortune à Londres , Montréal , ou à Shanghai. Exil intérieur de jeunes de quartiers de la périphérie pointoise ou foyalaise , chômeurs au pied des HLM . Dans les deux cas, une jeunesse pleine de promesses perdue pour nos pays.

Si cela continue, nos pays perdront ainsi l’essentiel de leurs forces vives. Le nomadisme réel et virtuel détruira les pays Guadeloupe et Martinique qui sont déja en voie de déterritorialisation .

L’individualisation du rapport au travail bouleversera singulièrement le schéma traditionnel des relations sociales et le rôle imparti à chacun des acteurs.

deterritorialisationDe même, il est toujours trop facile de stigmatiser les patrons et les élus , de leur rejeter systématiquement la faute dès la moindre crise comme le font régulièrement les organisations syndicales . Face au marasme économique , les responsabilités ne sont évidemment pas que syndicales , les chefs d’entreprises jouent un rôle négatif également, le monde politique aussi tout autant.Il est évident que le patronat porte une part de responsabilité dans la situation de post crise que nous connaissons depuis 2009 , sa responsabilité est lourde notamment dans le fait qu’en guadeloupe et martinique , les taux d’investissement sont beaucoup trop faibles, les gains de productivité insuffisants, les incitations à l’innovation inappropriées, la rentabilité des investissements pas assez prévisible et trop peu d’emplois sûrs, stables et correctement rémunérés sont créés dans l’économie formelle.

Il y a pourtant de fortes raisons ( notamment l’appartenance à un groupe communautaire ) de penser que l’incompétence patronale contribue, elle aussi – par manque de vision stratégique, de créativite, et de courage – aux piètres performances de l’économie . Pourquoi ne fait-on pas mieux? Parce que les sociétés guadeloupéenne et martiniquaise sont prisonnière de leurs structures et de leurs inégalités hérités de la colonisation . Et que les décideurs économiques sont plus soucieux de satisfaire leurs clientèles parasitaires que de nouer des compromis durables permettant d’engager en confiance des réformes pour l’émergence d’un nouveau modéle économique et social où toute prise de risque serait assortie de contreparties claires. Résultat: rien n’avance et la méfiance entre les acteurs du jeu social a rarement été aussi forte. La philosophie du développement endogéne ou solidaire qui repose sur l’urgente nécessité de rééquilibrer l’économie, le social et l’environnement, conduit inévitablement à questionner et analyser des approches et concepts novateurs et qui doivent être en rupture avec les mentalités actuelles tant elles sont ancrés négativement dans nos schèmes et nos pratiques. Les concepts d’équité, de solidarité, de « justice distributive » qui habitent le développement endogéne ou solidaire doivent conduire à créer une rupture épistémologique avec les théories néo-libérales qui placent « le capital et la compétition » au centre de toutes les problématiques de la société. Joseph Stigliz (prix nobel d’économie) met en garde en précisant que « l’économie néo-libérale ne peut concevoir le développement durable qu’en l’altérant ». Le développement endogéne ou solidaire ébranle nos certitudes, nos comportements, nos valeurs. En face de nous, nous avons une classe dirigeante qui, elle, est organisée sur la base de ses intérêts propres et non ceux de la guadeloupe ou de la martinique . Elle se bat tout le temps pour défendre le maintien de la rente procurée par le système économique actuel , parce qu’elle est aux abois. Faute d’être capable de diriger la production de valeur économique de façon positive vers le secteur productif , elle a mis en place un système de type parasitaire contraire aux enjeux de développement de nos îles .C’est plein de cynisme hélas ! Mais ce n’est pas aussi simple. Le monde est devenu un vaste marché où les capitalistes investissent là où ils peuvent en retirer un profit maximum. Les capitalistes ont une vue à court terme, guidée par leur profit. Le développement autocentré de nos pays et le bien-être de la population n’entre pas dans la grille d’appréciation de la situation. Si les salaires augmentent, les marges de profit des capitalistes diminuent d’autant. Mais il faut souligner aussi, qu’une augmentation générale et brutale des salaires provoquerait une chute brutale de l’investissement , avec pour effet non pas de sortir de la crise, mais de l’aggraver. C’est ce qu’il s’est produit après la crise sociale de 2009 . Imaginons les conséquences aujourd’hui, dans une période de crise à venir pour les petites et moyennes entreprises qui sont déja confronté à des coûts salariaux et des charges sociales élevés . Tout ceci n’est pas tenable dans le contexte de crise à venir en 2017 .

Il semble qu’actuellement le gouvernement , le patronat et les syndicats soient dans un combat idéologique et politique qui instrumentalise les entreprises et les salariés à travers la notion floue d’égalité réelle et qui par ricochet va détruire l’ensemble de l’écosystème économique et social local. Dès lors, la question se pose de la place nouvelle que doit investir le syndicalisme. Au préalable , il faut pour cela combattre l’idée selon laquelle si des entreprises ferment c’est parce qu’elles sont « mal gérées », ou que si le capitalisme spécule, c’est qu’il est « mal encadré par le politique » ou « non régulé », etc. Aux Antilles , le capitalisme repose sur la spéculation de la rente des transferts publics . Son objectif général est de permettre à une poignée de parasites de l’import export de s’enrichir au détriment de la masse de la population. Au lieu de cette explication claire, on peut lire dans les documents des principales centrales syndicales que la crise s’explique par la volonté des capitalistes « d’accroître la rémunération du capital au détriment de celle du travail » en favorisant notamment « l’accumulation du capital financier (…) au détriment de l’investissement productif ». En réalité , cette explication est totalement obsolète pour ce qui concerne la problématique Antillaise car si les capitalistes ont davantage investi dans la sphère de la consommation plutôt que dans l’appareil de production, c’est parce que les marges bénéficiaires des entreprises de « l’économie de rente » étaient et sont en constante augmentation depuis la mise en place de la société de consommation avec la départementalisation . En fait , aujourd’hui les marges diminuent et ce depuis peu d’ années et donc maintenant la spéculation financière offre des perspectives d’enrichissement à court terme plus favorables. Et c’est précisément la seule chose qui intéresse les capitalistes. Pourquoi les taux de profit des entreprises de « l’économie de la rente » diminueront-ils encore à un court horizon ? Parce qu’elles seront confrontées à une crise de la politique keynésienne de la demande en guadeloupe et martinique dû en tout ou partie à la réduction inéluctable des transferts publics et à la révolution numérique .

Tous ces facteurs vont contribuer à accroître les coûts, à freiner l’activité et à limiter la demande globale de main-d’œuvre. Des politiques visant à améliorer le climat de l’investissement, à accélérer les gains de productivité et à restructurer le secteur productif doivent donc être envisagées dans le cadre d’une politique de l’offre en complément des réformes du marché du travail .Nous devons toujours avoir présent à l’esprit qu’aux yeux des investisseurs, l’attrait d’une économie dépend de multiples facteurs : Stabilité politique et sociale , productivité de la main-d’œuvre, salaires et autres coûts de main-d’œuvre, régime fiscal de l’activité d’entreprise, prévisibilité de l’environnement réglementaire, charges administratives liées à l’activité d’entreprise, flexibilité du travail. L’un des enjeux les plus importants auxquels l’économie de la Guadeloupe et la Martinique est aujourd’hui confrontée est d’améliorer la capacité de l’économie à attirer des investissements directs de qualité et à orienter l’épargne locale vers des projets dans le secteur productif. Augmenter les niveaux d’investissement permettra d’accroître la production potentielle en général. L’investissement direct , outre qu’il complète l’épargne local dans le financement des investissements, s’accompagne souvent d’une amélioration de l’intégration économique au niveau d’autres zones géographiques comme l’Amérique du Nord ou du Sud et la Caraibe et d’une accélération des gains de productivité sous l’effet des transferts de technologie, de compétences et de savoir-faire. Pour ce faire l’Etat doit inciter le secteur bancaire à mieux orienter l’épargne privée locale vers les projets d’investissement les plus efficaces pour un développement de la production .

Au début des années 1980, la contre-révolution néolibérale a bouleversé la vision dominante du rôle de l’Etat dans les politiques de développement de la Guadeloupe et de la Martinique . Le secteur public d’Etat perd son statut de moteur du développement économique au profit des collectivités locales et du secteur privé, qu’il soit local ou national, auquel il revient d’assurer la croissance. Depuis lors , avec la décentralisation , les exigences du local priment dorénavant sur le national et celles du secteur privé sur celles du secteur public. Dans le nouveau modèle de croissance proposé à la Guadeloupe et à la Martinique , l’Etat ne devrait plus mener de politiques volontaristes reposant sur une stratégie locale de développement de la dépense publique .Au contraire , ce qu’il faut comprendre c’est que l’accent est aujourd’hui mis sur la réduction du secteur public et des investissements publics au profit de la stimulation des forces de marché à travers la mise en place d’un vaste dispositif visant à offrir aux opérateurs privés l’environnement socio-économique le plus favorable à la poursuite de leurs activités. L’Etat se devait de libéraliser l’économie et se retirer des activités dans lesquelles il était traditionnellement engagé, notamment dans le cas des infrastructures économiques destinées au secteur privé. La responsabilité de l’Etat quant à l’accès du plus grand nombre aux services essentiels de base est maintenant remise en question au nom de la rationalité économique qu’exige la réduction de la dépense publique avec pour seule contre-partie désormais la notion poudre aux yeux d’égalité réelle .C’est ce qui rend l’analyse économique et sociale prospective tellement difficile à articuler. Elle ne veut, ni ne peut, promettre monts et merveilles comme le politique . Mais elle peut se permettre d’être sans complaisance envers les extrêmes . Le sens des responsabilités est désormais un message puissant à articuler sur tous les tons .C’est le contraire de la démagogie ! C’est dire, qu’il n’y a pas, aujourd’hui, une nouvelle dynamique avec ce sentiment dominant que chacun est mu par la volonté de faire avancer les choses et de contribuer à l’émergence d’une économie prospère source de bien être pour la collectivité.

Quelque soit le choix en présence , gouvernement , syndicat et patronat ne pourront pas faire l’ économie de la question essentielle du futur modèle de développement économique (politique de l’offre ou de la demande ).

C’est pour cette raison que le modèle économique actuel de la Guadeloupe et de la Martinique n’a d’autre choix que de se remettre en cause ,et ce même en l’absence de consensus des partenaires sociaux et des hommes politiques , en espérant que la raison l’emportera sur la passion idéologique !

voir le lien çi après pour une lecture intégrale de l’enquête de l’INSEE datant de juin 2016 : http://martinique.drjscs.gouv.fr/sites/martinique.drjscs.gouv.fr/IMG/pdf/insertionprofessionnelledesjeunesmartinique-300616-ok.pdf

http://martinique.drjscs.gouv.fr/sites/martinique.drjscs.gouv.fr/IMG/pdf/insertionprofessionnelledesjeunesmartinique-300616-ok.pdf

jean marie NOL

Economiste financier