— Par Roland Tell —
Le problème de l’équilibre de la terreur prend de plus en plus une importance tragique pour la vie humaine. C’est lui qui est à l’origine de bien des formes de terrorisme, de déracinements, d’émigrations, voire de déshumanisation générale, parfois par simple processus de décret présidentiel, comme actuellement aux Etats-Unis. Et pourtant, la certitude fondamentale, c’est la victoire finale du roseau sur le chêne !
Tous les aquilons venus du Nord, tous les orages meurtriers du Sud, que d’épouvantables bombes lâchent un peu partout au Moyen Orient, ne font pas quitter le souci de la survie des peuples migrants qui, comme le roseau de la fable, plient et ne rompent pas, sans courber le dos.
Des monstres présidentiels, qui « se donnent le front au Caucase pareil », et les cheveux d’or des rayons du soleil, ont la tête au septième ciel, et les pieds tout proches de l’empire des morts à venir, du côté d’Israël. Certes, l’équilibre de la terreur est affirmé et enseigné dans la fable de La Fontaine, beaucoup mieux certes que Trump ou que Poutine ! Et puis encore, c’est dans l’histoire humaine elle-même, qu’en est l’illustration, pour enseigner toute la postérité.
Les tyrans, homologues de ces derniers, dans l’élévation à la folie de détruire, se rappelent tous les jours à notre connaissance, par leurs réprobations dans les livres d’histoire – qu’ils se nomment Hitler ou Staline ! N’est-ce pas de la prédestination … les sempiternels accords avec Moscou, hier comme aujourd’hui ? Quelle fraîcheur existentielle que de chercher à naître en tant que président, à l’abri du « feuillage » soviétique, pour se couvrir de tous les voisisinages nationaux, et dominer à son tour le monde ? Déjà, Hitler, par le pacte germano-soviétique, aujourd’hui, Trump et ses conseillers spéciaux, dans la préparation, et dans l’euphorie de l’élection-éclosion. On le sait maintenant, par certaines moeurs de double jeu, par les ténèbres du scrutin, le scénario a été fait d’avance, en plein accord avec l’ambassade soviétique, et ses services secrets – agents et éxécutants de toutes les perles électroniques du fumier électoral. Alors, le spectacle ordonné d’équilibre de la terreur pouvait dès lors intervenir, puique c’en est le but. Un tel jeu diplomatique de monstres présidentiels trouvera, un jour, sa refonte totale, lorsque la révolution des peuples, après pertes et pertes réelles, parviendra à déraciner le pouvoir des grands monstres présidentiels, qui dévorent la démocratie et l’humanité. Tout comme les vents de la fable ont déraciné le chêne !
Roland Tell