Le 24 novembre 2010 : Yves Tole est désigné Maître d’Art pour son savoir-faire en matière de Gwo-ka. Il est l’unique ultra-marin à recevoir ce titre.
Les métiers d’art sont un des laboratoires du futur. Dans leurs ateliers les quelques trente mille artisans d’art français s’ingénient à restaurer, reproduire, réparer et créer les objets d’art.
Les restaurations des tableaux du Louvre ou du dôme des Invalides, les statues du Jardin des Tuileries ou les broderies des collections de haute couture et vitraux de la cathédrale de Chartres…
Le travail des Maîtres d’Art est partout dans notre vie quotidienne.
Les œuvres des Maîtres d’Art sont quelquefois anonymes ; ceux-ci s’effacent souvent derrière l’artiste et pourtant, sans eux, rien de ce qui charme notre regard ne serait possible. C’est pour mettre en lumière le talent des artisans de l’art que le titre de Maître d’Art a été créé ; c’est également pour rappeler que les éléments et signes de notre culture, musée, monuments, musique, livre, théâtre, sont aussi les résultats de savoir-faire exceptionnels. Chaque œuvre, qu’elle soit liée à la restauration du patrimoine où a la création contemporaine est souvent unique ; elle mobilise une incomparable compétence technique alliée à une capacité d’intervention sans cesse sollicitée. Les Maîtres d’Art, à l’instar des Trésors Nationaux Vivants du Japon, sont porteurs d’une culture vivante et harmonieuse, qu’on appelle parfois le patrimoine immatériel, qu’ils s’ingénient à parfaire et à transmettre en l’enrichissant sans cesse.