— Par Florent Grabin , président de l’association écologique P.U.M.A. —
La pluie est un phénomène naturel, elle apparaît sous forme de gouttes d’eau provenant des nuages et tombant vers le sol. C’est l’une des formes les plus courantes de précipitations sur Terre. Il existe deux types de précipitations :
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Les précipitations stratiformes : elles couvrent une grande étendue, durent longtemps, mais sont de faible intensité. Elles se produisent dans les zones de basse pression et les creux sont associés à des nuages de types ‘’stratus’’
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Les précipitations convectives : elles couvrent de petites surfaces, ne durent pas longtemps, mais sont de forte intensité. Elles sont très localisées et produites par l’instabilité convective de l’air. Ces précipitations sont associées à des nuages de types ‘’cumulus’’. Exemples : orages, averses, cyclones…
Les précipitations peuvent prendre une forme liquide (pluie, bruine, pluie verglaçante, bruine verglaçante) ou solide (neige, neige en grains, neige roulée, grésil, grêle, granules de glace, cristaux de glace). Les précipitations contribuent à la fertilité et à l’habitabilité des zones tempérées ou tropicales ; dans les zones polaires, elles aident au maintien des calottes glaciaires.
« Les Antilles font partie des îles les plus menacées. » Virginie Duval, professeure de géographie à l’université de La Rochelle, qui a participé à la rédaction du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), dirige aux Antilles une étude de terrain avec son équipe. Et ses craintes sont importantes : la submersion marine menace et, d’ici à 2040, certaines zones de Guadeloupe et de Martinique pourraient devenir inhabitables. Avec son équipe, elle s’attache à « des projets de solutions à l’érosion fondées sur la nature » pour déjouer les impacts du dérèglement climatique.
« Les impacts seront multiples, alerte-t-elle. D’abord, les cyclones seront plus intenses. Les îles connaîtront des pics de destructions, comme en 2017 à Saint-Martin. L’érosion côtière questionnera l’usage des littoraux, qui abritent des zones d’habitation, des activités touristiques et les infrastructures, comme les enrochements. » La scientifique confirme que, pour ce qui est de la submersion marine, les Antilles font partie des îles les plus menacées. « Avec l’élévation du niveau de la mer, que désormais on ne peut plus arrêter, et comme pour le phénomène d’érosion, on connaîtra des épisodes de submersion comme ceux de fin avril en Guadeloupe, en cas de pluie et de marée haute combinées », estime-t-elle.
Avec ces informations, plus personne ne peut nier que le changement climatique a pour répercussion le manque d’Eau. La réglementation actuelle interdit la valorisation des bassins naturels que nous avons connus dans nos rivières, jusqu’aux années 80. Nous sommes en zone tropicale avec des pluies diluviennes, ces bassins permettaient de retenir d’importants volumes d’Eau. Avec l’urbanisation et l’agriculture, ces bassins se sont remplis d’alluvions que nous avons le devoir de dégager pour leur redonner leur fonction primaire. L’idée qui consiste à créer des retenues collinaires n’est compatible ni avec notre topographie ni avec la nature de nos sols, d’où l’importance du changement de la réglementation en l’adaptant.
Quant à la récupération de l’Eau de pluie : il est paradoxal de constater le bricolage dans ce complexe dossier où certains confondent compétence et arrogance en faisant des entreprises intervenantes le banquier de la collectivité pour les aides. La recherche d’excellence basée sur la méconnaissance du métier par des agents qui contrôlent les travaux par télétravail a généré une mise en difficulté de nombreuses entreprises, ce qui favorise des installations parasites préjudiciables sanitairement à notre environnement. Une vraie adaptation de la réglementation évitera les privilèges, l’élitisme et le favoritisme.
Il en va de même pour la gestion de la production et la distribution de l’Eau au robinet où l’alternance politique est toujours face à des règles inacceptables nous plongeant dans des situations insolubles. En effet, le politique est accompagné de cadres, très souvent de haut niveau, mais le manque d’alternance de ces sachants n’intervient pas, ce qui fait qu’il existe un comportement politicien qui ruine les efforts de la nouvelle majorité choisie par la population.
La Martinique est victime de certains de ses enfants qui n’ont pas de morale et se moquent des vérités technique, scientifique et juridique, ce qui rend difficile les choix dans les politiques publiques. Nous, PUMA, dérangeons certains, qui agissent en bande organisée pour tenter de nous discréditer car nous dénonçons à visage découvert leur procrastination. (Tendance à remettre au lendemain ce que l’on doit faire, par paresse, négligence, manque d’intérêt, etc.)
Un grand Groupe dans le traitement de l’Eau a pris en charge financièrement la formation d’une femme et de deux hommes cadres d’un EPCI pour la mise à niveau pour la modélisation de la gestion de la distribution de toute l’Eau produite en Martinique. Cette technique consiste à regrouper informatiquement tout le volume produit, afin de le distribuer objectivement en fonction de la demande des consommateurs.
Mais ce projet met à mal les ambitions de ces cadres, qui rêvent d’une assemblée unique de l’Eau où ils seront, selon eux, aux commandes pour nager dans ce flot d’argent supposé, d’où ces basses manœuvres pour discréditer les opérateurs privés qui œuvrent dans ce domaine.
Comble de malheur les choix et erreurs techniques de l’ancienne majorité de la CTM se font ressentir sur le terrain dans la gestion de la casse de Séguineau au Lorrain, où la pression et le débit retrouvés depuis la réparation du 800 mm, explosent régulièrement certains réseaux qui sont restés 12 ans en sous-pression dans des sols qui continuent à bouger. A Fonds Saint Jacques, à Sainte Marie, les victimes de cette casse sont en grande souffrance pour très longtemps et viennent de connaitre le premier sinistre ce jeudi 19 mai 2022 par la rupture d’un des quatre tuyaux provisoires qui ne supportent pas de dérive de pression que l’exploitant actuel a pour devoir de maîtriser.
Là encore, alors que l’on pouvait remplacer le tuyau de 800 mm se trouvant en chaussée, en le confortant pour pallier la charge de compression de sol.
Le mauvais choix politique d’hier se heurte à la réalité juridique consistant à exproprier les riverains pour la création de la servitude de passage du 800 mm. Une fois de plus, une fois de trop, la procrastination ambiante de certains de nos cadres et autres BET plonge la Martinique dans des situations inacceptables, d’où ce scandale permanent de l’Eau. Nous, PUMA, avons toujours démontré que l’expérience ne se trompe jamais, ce sont nos jugements qui se trompent.
Le principe de la réalité vient nous renforcer, le Président de l’Exécutif de la CTM devra, Pour Une Martinique Autrement, s’armer d’une grande patience pour casser ces pratiques qui retardent toute évolution de notre société.
Pour l’association écologique PUMA Le Président Florent GRABIN