— Par Manuéla Amable-Potiron, Présidente de l’AUTM —
Depuis 27 jours, 30 lignes sont bloquées, la moitié du réseau de transport à l’arrêt. Les usagers veulent comprendre.
Pour rappel, l’autorité organisatrice du transport, Martinique Transport, a résilié le contrat avec la CFTU.
Le 1er Août 2020, la Régie des Transports de Martinique a pris ses fonctions et elle doit superviser l’ensemble du réseau centre, le centre technique et la billetterie. Elle ne semble pas avoir pris la mesure de la situation.
Tout n’a pas été mis en place pour la continuité du transport dans le centre comme annoncé.
La transition vers la Régie nécessite certes des ajustements, faut-il rappeler que les usagers ont déjà subi de nombreux dysfonctionnements de la part de la CFTU et sont excédés par la défaillance du transport en commun dans le centre.
Nous savons que tous les salariés ont été repris avec tous leurs avantages comme l’a souligné Mr Louis Boutrin. Ki Sa Ki Pa Ka Maché ? Qu’est-ce qui coince ?
Nos responsables du transport, les élus Cacem et les maires du centre sont muets ?
Dans un contexte de crise sanitaire, les usagers rencontrent énormément de difficultés pour leurs déplacements ne pouvant pas utiliser le covoiturage.
Le transport c’est un besoin. Nous avons besoin de mobilité. 27 jours que 30 lignes sont défaillantes. Une situation insupportable et violente.
QU’EN SERA-T-IL POUR LA RENTREE SCOLAIRE ?
L’association AUTM demande à Martinique transport un entretien dans les meilleurs délais afin de discuter d’une organisation du transport efficace.
Pour sortir de l’impasse et mettre fin à 27 jours sans transport, 27 jours de souffrance, ce que nous proposons,
Nous pensons que l’on ne peut pas régler le problème des transports que si la Régie dispose d’un nombre de bus suffisant soit 70% des bus, or pour l’instant ce n’est pas le cas.
1. Il faut impérativement du matériel roulant suffisant
2. AUTM souhaite une prolongation de la gratuité en septembre
3. Un engagement sans faille de tous les partenaires précités, Cacem, Maires et CTM.
Agir en responsabilité c’est une exigence si l’on veut satisfaire ce besoin fondamental à savoir, un transport de qualité.
La présidente,
Manuéla AMABLE-POTIRON