Jeudi 21 Novembre 2019. Madiana 19h 30.
Avec Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Cândido, Fabrizio Ferracane
Genres Biopic, Drame
Nationalités Italien, Français, Allemand, Brésilien
Date de sortie 30 octobre 2019 (2h 31min)
Synopsis :
Au début des années 80, la guerre entre les parrains de la mafia sicilienne est à son comble. Tommaso Buscetta, membre de Cosa Nostra, fuit son pays pour se cacher au Brésil. Pendant ce temps, en Italie, les règlements de comptes s’enchaînent, et les proches de Buscetta sont assassinés les uns après les autres. Arrêté par la police brésilienne puis extradé, Buscetta, prend une décision qui va changer l’histoire de la mafia : rencontrer le juge Falcone et trahir le serment fait à Cosa Nostra.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Portrait sanglant et saignant du plus célèbre repenti de l’Italie, Tommaso Buscetta. Une histoire réelle restituée avec force au cinéma, sur la pègre et les hommes de l’antimafia.
Elle par Françoise Delbecq
Dans le rôle du repenti, l’excellent Pierfrancesco Favino qui, loin de se contenter d’habiter son personnage de manière honnête, le transcende. Magistral.
La Voix du Nord par Christophe Caron
Marco Bellocchio signe une œuvre magistrale sur la mafia sicilienne.
Le Figaro par Marie-Noëlle Tranchant
Dans Le Traître, le cinéaste italien signe un portrait captivant de mafioso « repenti ».
Les Fiches du Cinéma par Clément Deleschaud
Le génie de cette fresque d’une ambition herculéenne réside dans la puissance quasi- mystique qu’investit le regard de Bellocchio sur l’histoire de son pays – un regard à la fois transcendantal et trivial, qui a le courage d’aller au-delà pour chercher l’étincelle de vérité.
Libération par Camille Nevers
Marco Bellocchio signe une fresque magistrale sur la décomposition d’un monde sans valeurs.
Positif par Fabien Baumann
Or, ce que nous offre « Le Traître », c’est une plongée intime dans la touffeur des pensées de Buscetta. Comme pour les menottes, la vérité ne se situe pas dans une hypothétique exactitude policière, judiciaire ou journalistique ; elle éclate au contraire dans la liberté formelle sidérante avec laquelle le cinéaste et son comédien Pierfrancesco Favino s’approprient l’intériorité du gangster.
Télérama par Mathilde Blottière
Avec sa biographie épurée et précise de l’un des premiers repentis de Cosa nostra, le cinéaste italien réussit son film sur la Mafia. Sans en entretenir le mythe.
20 Minutes par Caroline Vié
A 79 ans,l’Italien n’a rien perdu de sa virtuosité. Une scène d’attentat, filmée de l’intérieur de la voiture des victimes, peut notamment être considérée comme l’un des moments de cinéma les plus forts de cette année.
aVoir-aLire.com par Alexandre Jourdain
Ici tour à tour exégète et fossoyeur des Coppola et Visconti, Marco Bellocchio signe un film de gangsters sinueux. Une œuvre radicale refusant, non sans curieusement les célébrer, de se conformer aux standards. Virtuose et aride à la fois, cette anti-épopée éblouit.
Cahiers du Cinéma par Paola Raiman
Le Traître, bien plus qu’un énième film de mafia, vaut pour son étude cinglante de la circulation et de la concentration des regards ainsi que de la confrontation des paroles qu’il met en œuvre avec une rare précision, dans un contexte contemporain où le dire vrai, tout autant que le fait de regarder en face, semblent avoir perdu toute valeur.
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