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Mardi 5 Juillet 2016
Thème : Les Vertus du Rire
Douvan C : Duo comique Wilfried Lamart et Bobi
Intervenants :
– Docteur Henri Rubinstein, Neurologue
– Fabrice Loizeau, Ambassadeur mondial du yoga du rire et directeur de l’Institut Français et international du Yoga du Rire & Santé
Le Rire c’est la Santé – Henri Rubinstein
“Le rire c’est la santé” est une vérité connue depuis la Bible. Aujourd’hui nous savons expliquer précisément ce qui se passe dans notre corps quand nous rions. Je dirai pourquoi et comment retrouver le rire qui est en soi permet de conserver son bien-être (…)
After C : Extrait de la pièce culte « Le dorlis de ces dames » dans une mise en scène de Jocelyn Régina par la Compagnie Mouchamyel
Pour aller plus loin :Participez au Master class de Yoga du rire avec Fabrice Loizeau sur 3 jours du 6 au 8 juillet 2016 à l’Espace Camille Darsières.
Information et Inscription : 0596 71 82 69 et par mail à festivaldefortdefrance@gmail.com
Mercredi 6 Juillet 2016
Thème : L’Errance …
Intervenants :
– Docteur Alex Bottius, Psychiatrie des hôpitaux, Membre fondateur et ancien Référent départemental de la Cellule d’Urgence Médico-Psychologique
– Gerry Letang, Maître de conférences HDR en anthropologie à l’Université des Antilles (CRILLASH, Martinique)
-Modérateur : Anicet Soquet , Ingénieur social urbain ,Chargé de cours à l’université des Antilles, Acteur de la participation citoyenne et de l’action de proximité
La Drive ou l’errance ensorcelée –
Gerry Letang
L’explication sorcière de la drive donne une origine et un sens à l’inacceptable. Les individus en drive vont et viennent comme le flotteur balloté par la lame battante parce qu’ils ont été ensorcelés. Mais par-delà cette lecture, ces errants hantés par le crack, l’alcool, les ruptures affectives et sociales, que des désirs inassouvis charroient jusqu’à l’abime, interrogent la Martinique dans son ensemble. Ces vies déraillées sont révélatrices d’un malaise général dont elles sont les symptômes les plus poignants.
Jeudi 7 Juillet 2016
Thème : “Les bateyes à Saint Domingue, du travail forcé à la citoyenneté».
Intervenants :
– Docteur Serge Chalons, Membre du Comité Devoir de Mémoire en Martinique, et de ESA Caraïbes
– Docteur Juan MizoYan , Représentant Médecin du Monde , Directeur général du Bon Samaritain Centre de Promotion de la Santé et de L’Education en République Dominicaine
After C: Concert Live Groupe
Les jeunes des bateyes
Une histoire tragique de ce 20éme siècle parmi tant d’autres, qui serait reléguée au cachot de l’oubli, s’il ne s’agissait d’une population qui subit encore l’ostracisme; Dans la première moitié du 20 siècle, l’économie Dominicaine a besoin de bras pour développer son économie sucrière demandeuse de main d’oeuvre, alors viennent des ouvriers de la Caraïbe, de la Jamaïque, et surtout d’Haïti, pour répondre à la demande. Parce que la demande est forte, l’état haïtien, gouverné par Duvalier, va établir un contrat avec l’état Dominicain voisin, pour la transhumance de milliers de ses ressortissants, cantonnés dans des villages dans les immenses canneraies de la République Dominicaine, «les bateyes». Contrat qui n’aura d’autre but que de verser directement dans les caisses de l’Etat des sommes importantes, sans aucune contre-partie pour ces milliers de travailleurs qui fuient la misère ou la répression en Haïti pour une misère plus grande encore, comme du temps de l’esclavage ou presque, si bien relatée dans ce film émouvant de M. Lemoine, «Sucre amer» Que sont devenus depuis ces milliers d’Haïtiens qui vivent toujours en République Dominicaine? Un témoin direct, Juan Mizo Yan. Médecin, originaire des bateyes, parlera du présent, qui a certes évolué, mais sur lequel pèse encore bien des incertitudes, comme l’accès à la citoyenneté pleine et entière.
Vendredi 8 Juillet 2016
A 18h exceptionnellement
Thème : Entretien avec Jocelyne Béroard : Trajectoire d’une artiste martiniquaise
Intervenants:
– Jocelyne Béroard , Artiste – Kathleen Bilas – Coppet ,Journaliste
C’est une carte spéciale du Cénacle où l’invitée converse avec une journaliste la poussant à révéler ce que le grand public voudrait connaitre d’elle, et qui demeure secret… la poussant à se dévoiler aux festivaliers.
After C : Concert live Jocelyne tout simplement
Concert live de Jocelyne Béroard
.Dimanche 10 Juillet 2016
Thème : Sur la question des couleurs et de l’emblème martiniquais : Quelques éléments historiques et questions actuelles
Intervenants :
– Georges Dru, Militant culturel
– Modérateur : Jocelyn Bernardine, Militant Culturel, Animateur du « Zwel Pawol »
Douvan C : Performance An ‘alé péyi mwen
« bleu-blanc-rouge », « pavillon aux quatre serpents », « rouge-noir », « rouge-vert-noir », « drapeau colonialiste », « emblème esclavagiste », « drapeau nationaliste », « drapo lézendépandantis » « drapo Malsa »… Autant de questions, d’expressions et de représentations qui traduisent le fait qu’avec la montée des idées d’identité depuis les années 1960, la question des couleurs et de l’emblème, comme marqueurs symboliques de l’existence martiniquaise, émerge progressivement.
Lundi 11 Juillet 2016
Thème :Le célibat des prêtres
Intervenants :
-Monseigneur David Macaire, Archevêque de Martinique
-Modératrice: Pascale Lavenaire, journaliste
After C : Prestation du groupe Bèlè legliz (30’)
Ce n’est qu’au XIe siècle que le célibat, qui était jusque là la règle monastique, fera partie explicite de la règle de vie du prêtre séculier en Occident. Cependant, l’abstinence sexuelle a été encouragée très tôt chez les clercs, sans exclure la possibilité du mariage. La première prescription connue en la matière serait un canon du Concile d’Elvire, tenu en Espagne, vers 306, qui interdit aux membres du clergé de prendre une épouse dans un souci d’élévation morale . Cette décision locale est étendue lors du premier concile œcuménique, le concile de Nicée, en 325, qui leur interdit de plus de cohabiter avec une femme. La discipline ecclésiastique a ensuite connu une évolution différente dans les églises d’Orient et d’Occident : pour l’historienne Odette Pontal, « Le célibat ecclésiastique qui, du Ier au IVe siècle, avait été en honneur sans être obligatoire, tomba du IVe au XIIe siècle sous le coup de lois très précises et beaucoup plus rigoureuses en Occident qu’en Orient : tout l’Occident reste en effet très ferme à proclamer que les évêques, prêtres et diacres mariés doivent s’abstenir de tous rapports conjugaux. Le mariage est interdit aux clercs déjà engagés dans les ordres ».
Les prêtres catholiques, le jour de leur ordination, font promesse de célibat et d’obéissance à leur évêque, tandis que les moines suivent les trois conseils évangéliques en faisant vœu d’obéissance, de pauvreté et de chasteté. Cependant, ce serait une erreur grossière d’opposer en quelque sorte l’obligation de célibat et le vœu de chasteté. Un célibat qui ne serait pas chaste n’aurait aucun intérêt spirituel, ce serait une incitation à des fautes graves, et ce serait un scandale et un sacrilège : cette obligation du célibat est une conséquence de l’obligation de chasteté parfaite ou continence parfaite. Le Code de droit canonique de 1983 précise : « Can. 277 – § 1. Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la « continence parfaite et perpétuelle » à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s’adonner plus librement au service de Dieu et des hommes. § 2. Les clercs se conduiront avec la prudence voulue dans leurs rapports avec les personnes qui pourraient mettre en danger leur devoir de garder la continence ou causer du scandale chez les fidèles. »
Toutefois, cette consigne est peu respectée jusqu’au XIIe siècle. L’église recrute ses prêtres parmi des hommes déjà mariés et de nombreux papes comme Félix III ont des enfants. La réforme grégorienne, soucieuse de préserver le patrimoine de l’Église et de soustraire les clercs mariés à la tentation de s’enrichir pour transmettre un bon héritage à leurs enfants, impose une nouvelle législation canonique qui menace d’excommunier tous les prêtres mariés : les synodes célébrés de Léon IX à Urbain II promulguent cette législation, le pape Grégoire VII réitère le caractère obligatoire du célibat des prêtres et condamne en 1079 toutes les tentatives de justifier historiquement et théologiquement le mariage des prêtres. (Wikipedia)
.Mardi 12 Juillet 2016
Thème : La société antillaise peut-elle se passer du syndicalisme ?
Intervenants :
– Martial ARCONTE, Directeur du Travail de Guadeloupe à la retraite
– Danielle LAPORT, Docteure en Sociologie, Professeure associée Université Paris Est Créteil, Membre élu du Conseil de laboratoire de recherche LIRTES EA 7313 –
Cette question peut sembler provocatrice au regard d’un contexte social de plus en plus fragile. Pourtant lors des crises sociales du travail qui se traduisent par des grèves et blocages, certaines voix s’élèvent pour dénoncer la fréquence et les conséquences des grèves allant même à s’interroger sur le besoin de syndicats de salariés dans la société. Viendrait-il à l’esprit de s’interroger sur l’opportunité de l’existence des organisations d’employeurs dans la société ? Les organisations syndicales de salariés doivent lutter contre le tout-économisme et oeuvrer pour les avancées sociales des salariés et le développement humain. Mission complexe ! Quel sens prend-elle pour les sociétés martiniquaise et guadeloupéenne ?
After C : Exposition « Grève 2009 » de Jean-Guy Cauver
Mercredi 13 Juillet 2016
Thème : Le Kaseko et le Léròl de Guyane, le Danmyé-Kalennda-Bèlè de Martinique : des expériences de résistance des Afro-descendants.
Intervenants :
– Pour la Martinique Daniel Bardury, Docteur en langues et culture régionale spécialiste en grammaire cognitive créole ( BLF) ,Militant Culturel AM4, ALAC, L’esprit Lasotè -Il s’agira pour nous de montrer en quoi la culture danmyékalennda-bèlè représente un véritable foyer de résistance et de créativité pour les afro-descendants martiniquais. Nous tâcherons de témoigner de la manière dont le corps et la langue se joignent pour pouvoir exprimer toute la philosophie « Ainsi va la vie ».
– Pour la Guyane Marie-Françoise Pindard, Doctorante en Ethno-musicologie -La problématique principale de cette conférence concerne la musique traditionnelle des Créoles, en Guyane, sur le territoire sud-américain. La culture des premiers habitants, les Amérindiens, mais aussi celles des colons français et des esclaves africains, sont à l’origine de la formation de la société créole, et avec elle, des six rythmes principaux de la musique traditionnelle créole guyanaise, dont le léròl et le kasékò. . Chaque rythme, est comme un genre musico-chorégraphique associant les voix, les percussions et la danse.
After C : Démonstration de danmyé kalennda-bèlè par l’AM4 (Martinique)
Démonstration de léròl et le kasékò par l’association Tchô Kontré (Guyane)
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