Dotée d’une productivité gargantuesque, créature médiatique autant adulée que critiquée, Amélie Nothomb publie tous les ans au mois d’août et avec la même frénésie, un ouvrage au succès populaire quasi-constant.
Le prix Renaudot a été décerné mercredi 3 novembre à l’écrivaine belge Amélie Nothomb pour Premier sang (éditions Albin Michel), mémoires fictives de son père décédé en 2020, un prix annoncé, comme de tradition, quelques secondes après le Goncourt.
L’autrice de best-sellers a été élue au 2e tour, avec six voix. Le Renaudot de l’essai a été décerné à Dans ma rue y avait trois boutiques (Presses de la Cité) d’Anthony Palou, a précisé Franz-Olivier Giesbert, un des jurés du Renaudot.
Depuis son premier livre, Hygiène de l’assassin en 1992, l’écrivaine belge aux chapeaux gothiques écrit sans relâche, publiant tous les ans au mois d’août et avec la même frénésie, un ouvrage au succès populaire quasi-constant. Dotée d’une productivité gargantuesque, créature médiatique autant adulée que critiquée, Amélie Nothomb a trouvé dans les mots de quoi étancher sa soif existentielle.
Amélie Nothomb, âgée de 55 ans, affirme écrire entre trois et quatre romans par an pour n’en publier qu’un seul. « Les autres ne seront jamais divulgués. J’ai pris des dispositions testamentaires en ce sens. »
Source: AFP / Nice-Matin