Vendredi 27 mai à 20 heures. Tropiques-Atrium
— Dossier de presse —
« Le Petit Prince » de Saint-Exupéry à l’Atrium. Enfants à partir de 7-8 ans.
Tarif : 25 euros. Contact : 0596.70.79.29 ou 0596.60.78.78.
Distribution
Mise en scène : Stella Serfaty
Avec : François Frapier, Nelson Raphaël Madel et la plasticienne de sable Lucie Joliot
Vidéo : Stéphane Broc
Scénographie : Lucie Joliot et Stella Serfaty
Création sonore : Marc Piera
Musique : Stéphane Gallet
Le Petit Prince, conte initiatique et humaniste, est connu dans le monde entier comme un joli conte pour enfants. Il est porteur d’une critique forte et engagée de l’homme contemporain et du monde qui l’entoure. Il réaffirme la nécessité de solidarité, d’amour, d’ouverture à l’autre, et de poésie pour être.
La politique de civilisation nécessite une pleine conscience des besoins poétiques de l’être humain. Elle doit s’efforcer d’atténuer les contraintes, servitudes et solitudes. Elle viserait à restaurer les solidarités. Elle renverserait l’hégémonie du quantitatif au profit du qualitatif, elle prônerait le mieux plutôt que le plus.
Edgar Morin (La Voie)
C’est aussi une invitation de l’auteur à retrouver l’enfant en soi.
Je demande pardon aux enfants d’avoir dédié ce livre à une grande personne. J’ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j’ai au monde. J’ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J’ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a besoin d’être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l’enfant qu’a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. Mais peu d’entre elles s’en souviennent.
Dédicace du Petit Prince
Une plasticienne de sable accompagne le récit, et crée un monde poétique et imaginaire.
NOTE D’INTENTION
Dans la mise en scène que je propose, Le Petit Prince est l’histoire d’un homme (l’aviateur), en état de crise, symbolisée par la panne dans le désert.
Le désert : lieu d’isolement, où la plupart des acquis sont inutiles.
Le désert : lieu de passage, de recherche de l’essentiel, où l’on redécouvre son intériorité.
Son désert intérieur va conduire “cette grande personne“ à rencontrer son être profond : le petit prince. Le petit prince va lui faire visiter les planètes, qui ne sont autres que les facettes obscures de “cette grande personne“. Et guidé par le serpent et le renard, il accompagne l’aviateur dans sa transformation. Il redécouvre la nécessité du lien à l’autre. Il redécouvre son amour pour la Rose et il décide de la rejoindre. L’aviateur s’est transformé. Il a retrouvé sa source. Il peut reprendre son vol…
Le petit prince, c’est l’auteur, l’aviateur, nous-mêmes… Notre part invisible.
les personnages
J’ai choisi pour interpréter le petit prince, un acteur noir.
Un petit prince noir pour bousculer nos apriori sur l’oeuvre. Un petit prince noir pour redonner une neutralité à la couleur de la personne.
L’aviateur blanc et le petit prince noir cohabitent et au delà des apparences sont la même personne. Blanc, noir ou jaune, l’être intérieur n’a pas de couleur.
la symbolique du texte
Dans la mise en scène que je propose, Le Petit Prince est l’histoire d’un homme (l’aviateur), en état de crise, symbolisée par la panne dans le désert.
Le désert : lieu d’isolement, où la plupart des acquis sont inutiles.
Le désert : lieu de passage, de recherche de l’essentiel, où l’on redécouvre son intériorité.
Son désert intérieur va conduire “cette grande personne“ à rencontrer son être profond : le petit prince. Le petit prince va lui faire visiter les planètes, qui ne sont autres que les facettes obscures de “cette grande personne“. Et guidé par le serpent et le renard, il accompagne l’aviateur dans sa transformation. Il redécouvre la nécessité du lien à l’autre. Il redécouvre son amour pour la Rose et il décide de la rejoindre. L’aviateur s’est transformé. Il a retrouvé sa source. Il peut reprendre son vol…
Le petit prince, c’est l’auteur, l’aviateur, nous-mêmes… Notre part invisible.
les personnages
Les planètes : le roi, le vaniteux, le buveur, le businessman, l’allumeur de réverbère, le géographe, seront interprétés par l’aviateur. Ils représentent ses différents travers : l’égocentrisme, le despotisme, la vanité, l’aveuglement, la possession, l’orgueil, la soumission, le matérialisme…
Le serpent, l’écho, le renard, seront interprétés aussi par l’aviateur. Ils représentent ses guides, ses facettes invisibles. La Rose est interprétée par la plasticienne.
Au centre du plateau, un tas de sable, un écran ovale support de la projection des images de sable.
L’écran ovale deviendra aussi la grosse tête de l’aviateur roi et des autres facettes. Chaque tête sera modifiée, transformée, transfigurée par des traitements vidéo.
L’aviateur étant narrateur, il est aussi le créateur de l’espace scénique. Au fil de l’histoire, l’aviateur transforme un tas de sable en une spirale, puis en un disque…
Un espace éphémère. Un espace à construire. Un homme à reconstruire. La spirale, symbole de l’infini, relie le monde intérieur au monde extérieur, le visible à l’invisible.