En France, 12 à 13% de la population, soit 6 à 8 millions de personnes sont touchées par des problèmes d’audition, selon l’association JNA, qui organise tous les ans une campagne de prévention sur les risques liés au bruit, à l’occasion de la Journée nationale de l’audition.
L’annonce risque de faire du bruit chez les professionnels du secteur. Discothèques et festivals vont devoir se soumettre à une réglementation plus stricte concernant le niveau sonore de la musique qu’ils diffusent, selon une série de mesures publiées mercredi 9 août au Journal officiel, qui visent à « protéger l’audition du public ».
Le niveau sonore moyen, mesuré sur quinze minutes, ne pourra plus dépasser 102 décibels, détaille le décret, alors que le niveau maximal était fixé depuis 1998 à 105 décibels. Une différence sensible, car l’échelle des décibels n’est pas linéaire : retirer 3 décibels correspond à diviser l’intensité sonore par deux. Lorsque le public visé est constitué d’enfants jusqu’à 6 ans, la limite sera désormais établie à 94 décibels.
Les sanctions encourues en cas d’infraction restent une contravention de 1 500 euros (3 000 en cas de récidive) et la confiscation du matériel de sonorisation…
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Photo : Les Eurockéennes de Belfort, en juillet 2015. SEBASTIEN BOZON / AFP