Nous n’avons toujours pas reçu trois bonnes réponses à la question posée. La revoici avec un troisième et dernier indice :
Quel est l’auteur du texte ci-dessous, où et quand a-t-il été publié ?
L’éducation coloniale produit des jeunes femmes sans âge qui, bien qu’elles connaissent à fond les règles de la bienséance, sont des proies faciles pour les hommes élevés, eux, en dehors de tout principe. Les mères qui ont connu, pour avoir vécu quotidiennement les compromissions de la vie coloniale, qu’argent fait loi, au lit comme à la ville, lancent avec acharnement leurs pouliches aux bourses. Les leçons nocturnes des vieilles négresses à recettes rendent les femmes à leur condition. L’Eglise enfin n’arrange rien puisqu’elle prêche la soumission et la fatalité des choses acquises.
Second indice. La citation ci-dessous est tirée du même ouvrage (du même auteur).
Le vide de nos soirées littéraires, ainsi que le vacarme des théâtres dissimulent mal et avec difficultés la misère de nos humanités. Je sens que chacun de nous souffre en lui-même d’un mal épouvantable, d’autant plus épouvantable que les mots n’existent pas pour l’exprimer, et que, pour se faire, il y faudrait perdre sa vie. Il n’est pas douteux que notre société, fondée sur l’esclavage, a ruiné les planteurs, asséché le suc des relations humaines, avili l’art, et poussé l’individu aux portes des ténèbres.
Troisième indice. Toujours dans le même ouvrage.
Vous ne pouvez pas imaginer combien la colonie épuise et déprime le Français.
Votre réponse à l’adresse suivante : jeux@madinin-art.net
Les noms des trois premières personnes ayant donné la bonne réponse seront publiés dans Madinin-art (sauf indication contraire de leur part).
A vos bibliothèques !
SL/