Le Festival Culturel de Fort-de-France 2022

MC Janik, de son vrai nom Janick Florentiny, né un 11 avril en Guadeloupe, est un chanteur, rappeur, et artiste de reggae et dancehall français. Il est pour la presse spécialisée, « une figure historique des sound-systems parisiens »
À l’aise sur les sons « early digital » qui fourmillent de références aux classiques du genre, MC Janik déroule ses textes façon sound-system, tantôt en français, tantôt en créole. C’est un confrère de longue date d’artistes tel que Guy-Al MC, Jah Mike, Straika D, Tiwony ou plus jeunes comme Yeahman C, le rappeur Alain 2 l’Ombre ou le groupe Norme Étrangère.
Ses textes célèbrent surtout le dancehall (Dancehall, Raggamuffin, No Clash avec Tiwony et Pla Cho) et la musique (Diamant brut avec Sista Majesty et Jah Mike ou Woulé Tanbou duo avec Dédé St Prix dédié au tambour, fil rouge de la musique afro-caribéenne). Pourtant, les instrumentations gonflées à la basse et à la batterie électronique ne doivent pas faire oublier que la plupart des riddims s’inspirent de Studio One (pèle-mêle les riddims Heavy Rock, Real Rock, Swing Easy, Throw me corn ou Banana walk).

Cet orchestre, dont le nom est inspiré de « La Perfecta » d’Eddie Palmieri, conçoit une musique en majeure partie créolophone, empreinte d’influences latino-américaines (salsa, rumba et merengue), jazzy et calypso, mixées à une base traditionnelle autour de la biguine, de la mazurka et de la kadans.

À partir de 20.00 €

Incroyablement baroque, aussi improbable qu’amusant voici le bricolage le plus délirant de l’Évolution. Une heure et demie pour parcourir l’inouïe diversité des comportements sexuels et modes de reproduction, et s’étonner de l’étroitesse de notre imaginaire. Voyant le monde à travers le filtre de sa propre convenance culturelle, l’Homme a longtemps considéré l’hétérosexualité comme étant la norme et tout autre combinaison lui semblait contre nature.

Contre nature ? Vraiment ? Alors voyons de plus près ce que nous dit la nature à ce sujet.

Les instruments en feuille métallique comme le steelpan et le Hang sont des sculptures sonores de l’ère moderne, ayant des corps de résonance très sensibles et précisément accordés. Ce sont des hybrides, qui n’entrent pas facilement dans les anciennes catégories. Ces nouveaux instruments ont émergé aux 20ème et 21ème siècle. Lorsqu’ils sont destinés à faire de la musique ensemble en dehors du contexte du carnaval, ceux-ci réagissent mal si on les bat. Dans les steel bands trinidadiens, une forme d’art intégrant la musique de nombreuses cultures, la devise est: « Don’t beat the pan, play it ! » Jouer à la main sur une coque métallique est un développement récent, et nécessite donc un nouvel art de jouer à la main.

Le chien, reclu dans un coin sombre de la place publique, observe la lune se lever sur une autre nuit où il devra accomplir son noble devoir. En effet, le jour de sa naissance, un déluge terrible emporta la totalité de sa famille. Lors de cette tragédie, il eut une révélation : il devra donner les mots à ses semblables qui n’utilisent souvent ceux-ci que pour juronner. Il voudra donc redonner à ses frères le pouvoir d’être libre et l’amour de se raconter, pour qu’ils échappent à l’insignifiance.

De l’éden de Titurpice pour Famedeline, de la fermeté de celle-ci face à l’arrogance du maire, de la malhonnêteté d’un animateur radio nommé Momo le crapaud, en passant par l’entrevue farfelue de Lacolas pour un poste de vigile, le chien créole ne se doute pas que cette nuit ne sera en aucun point semblable aux autres. Passé les pleurs et les déclamations de ses semblables, il assistera avec des yeux ébahis à un cataclysme inattendu, provoqué par le regard de celui qui donne les mots mais qui a également le pouvoir de donner la mort…

Créé en 1937 par Pavlo Virsky et Mykola Bolotov, ce spectacle d’exception rythmé et cadencé reflète bien la volonté de ses créateurs qui souhaitaient partager avec le public toute la richesse et l’héritage culturel de l’Ukraine.
Cette compagnie a su au fil du temps s’imposer et trouver son public grâce à la rigueur de son directeur, Myroslav Vantukh, qui a fait preuve d’une fermeté imparable depuis 1980. Tous ces efforts ont permis de garder un niveau d’exigence fidèle aux traditions établies par Pavlo Virsky.
L’Ukraine sera à l’honneur le temps de huit spectacles saisissants grâce aux 45 danseurs déployant une énergie incroyable, associée à une force et une vitesse de haute voltige. L’Ensemble National d’Ukraine qui inspire au romantisme, surprend par la beautéì de ses chorégraphies impeccables, par sa virtuosité, ses acrobaties aériennes et magistrales exécutées dans un rythme effréné d’une technicité sans faille.
La compagnie Virsky, où se mêlent poésie et chorégraphies étourdissantes, puise son inspiration dans l’histoire et les racines de son pays : des marins de Crimée jusqu’aux combats des Cosaques, elle rend hommage à ses traditions en mettant à l’honneur le peuple ukrainien.
Cette compagnie d’exception traverse le temps à travers un long voyage au cœur d’une histoire authentique avec des costumes ornés de fleurs, broderies, sequins… Des détails minutieux aussi riches qu’impeccables et offre un spectacle d’une beauté inégalable, alliant la passion et l’exaltation.

Princess Lover, née Nicole Nérêt le 3 septembre 1978 en Martinique, est une chanteuse de zouk. Elle s’est fait connaître grâce à son tube Mon soleil sorti en 2003.
Princess Lover débute dans la musique à l’âge de 14 ans. Avec son frère Master MX, un chanteur de dancehall martiniquais, ils collaborent pour leur premier tube Inmin qui devient un succès. Après de nombreuses apparitions dans des compilations zouk et ragga qui lui ont valu une popularité incontestable, elle décide en 1998 de s’expatrier. Arrivée à Paris, elle intègre l’école d’Alice Dona et fait de nombreuses rencontres qui multiplient son potentiel. L’une d’elles a conduit à la sortie de trois singles et deux clips sous le label Freedonia dirigé par Fabrice Nataf. D’ascendance martiniquaise, cette princesse de l’amour représente avec passion l’image de son île, menant une carrière nationale et caribéenne.
Après le succès du titre « Je sais » en featuring avec Perle Lama, sorti en 2000, en 2002, Princess Lover montre encore son talent avec son morceau Dans la vie qui apparaît dans son premier album solo Juste Moi qui apparaît en juillet 2003, envahissant le monde antillais avec les rythmes diversifiés de la musique, la voix mielleuse puis les mélodies transperçantes de la chanteuse ainsi que de nombreuses participations d’artistes comme Sonia Dersion, Ali Angel, Frédéric Wurtz, Jocelyne Labylle et Master MX. L’album a été vendu à plus de 70 000 exemplaires[réf. nécessaire]. Cette même année, elle sort son tube Mon soleil.
Après, Princess Lover intègre le groupe de management Lickshot Entertainment qui prévoit après le premier concert de la chanteuse, à la mise en place d’un single en featuring avec Lady Laistee qui aboutit à la réalisation du second album Juste moi sorti en avril 2006.
En 2007, elle rechante son tube Mon soleil et en 2012, elle revient avec le titre Fè chimen’w puis en 2015 avec Je les laisserai. ( Wikipedia)

À partir de 10.00 €

Sarah Camille vit à Oslo depuis les années 80. Elle a remporté l’année dernière le prix Spellemann dans la catégorie des disques pour enfants.
Des thèmes tels que le mouvement, la proximité, la distance et l’appartenance ne sont que quelques-unes des choses que Sarah Camille aborde au cours de l’excursion d’une heure dans laquelle elle nous emmène. Musicalement, Sarah Camille appartient à un pays frontalier où se mêlent chant folk, folk, musiques du monde et jazz, à partir duquel qu’elle crée son propre univers.

Source : https://rb-associes.fr/leila-bredent/

Musicien, chanteur, fils de Daniel Larivière, Arly Larivière est né un 22 août à Cap-haïtien. Chez lui, la musique est une affaire de sang, c’est héréditaire. « Je suis passionné de musique depuis mon plus jeune âge. J’étais toujours aux côtés de mon père lorsqu’il composait des chansons. Mes actions étaient guidées par la musique. Très jeune, je participais toujours aux répétitions de Tropicana, orchestre dont mon père était le responsable de direction musicale. J’ai joué à la formation musicale de mon école qui est « CND Express ». Ensuite, j’étais à Kazak Eksperyans, Lakòl, Feeling, D’Zine et Nu-Look. J’ai un passé intéressant en matière de musique. J’ai quitté Haïti en 1994. Je ne faisais pas partie des gens qui étaient obligés de quitter le pays. C’était l’expérience d’une équipe de jeunes. Parmi tous les groupes capois que j’ai fréquentés, c’est à Kazak Eksperyans que j’avais fait la meilleure expérience comme chanteur et keyboardiste », a avoué Arly Larivière. En 1994, il immigré aux Etats-Unis. « Arrivé aux Etats-Unis en 1994, je n’ai pas seulement fait de la musique, j’ai fait d’autres choses mais, j’avais priorisé la musique afin d’encourager les gens à croire en ce qu’ils font.

Le groupe Koézyon existe depuis 2002. Composé de six membres dont deux chanteurs, ils ont sorti leur premier album en 2003.Cette année, c’est un single intitulé «Play » qui a fait son apparition dans les bacs.
Dans sa playlist, le groupe privilégie le zouk mais ces musiciens chevronés jouent de tout : biguine, mazurka, compas et même dance hall.
Durant les grandes vacances, période de forte activité, le groupe Koézyon enchaîne les représentations dans des restaurants ou des bars notamment au Sunset et lors des fêtes patronales.
Koézyon c’est avant tout un groupe d’ami soudé autour de Jean-Michel Galva, le leader et chanteur du groupe.
Source : RCI

À partir de 25.00 €

Aujourd’hui, Leïla Bredent est une référence nationale et internationale en matière de voix soprano colorature sur le répertoire lyrique. De plus en plus sollicitée, en 2019, elle s’est produite aux USA sur la scène New-Yorkaise, en Italie à Venise, dans la Caraïbe et prépare actuellement une tournée dans les Départements Français d’Amérique.
Après une Licence en musicologie, Léïla Brédent décide d’être cantatrice et travaille sous la direction de Molière ATHALYS, son Maître de chant jusqu’à ce jour. Elle a reçu les conseils de divers chefs de chant et d’orchestre ainsi que de la divine Grace BUMBRY !
Elle est invitée à interpréter « la Marseillaise » à l’Ambassade des Etats-Unis lors de la célébration de la fête de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique en 2015.
En Italie, à Orvieto, elle incarna Suzanne (noces de Figaro), et l’année d’après Elvire (Don Giovanni) de Mozart pour un opéra studio avec un orchestre de jeune.
Elle fait la première partie du concert de Madame Barbara Hendricks en Mars 2016. Elle se produit en janvier 2017 en Bulgarie lors d’un concert avec orchestre autour des œuvres de Mozart. En janvier 2019, elle fait ses débuts à New-York pour un concert avec orchestre au Schomburg Center dans un programme consacré au Chevalier de Saint-Georges sous la direction du chef américain Marlon Daniel. Elle est invitée en novembre 2019 à chanter à Venise au Palazzo Mora pour le finissage de la Biennale.
Elle est lauréate de la médaille d’or au concours de chant 3rd Berliner International et de la médaille d’argent au concours de chant 2nd Vienna International

Le personnage de Mort secondaire énonce la vraie mort. Nous sommes devenus des morts secondaires puisque « tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra », comme l’avait dit l’écrivain et académicien français Jean d’Omersson, qui vient de rendre l’âme.
Dans une démarche rétrospective, Cavé nous entraîne, avec Toto Bissainte et Haïti, au large d’une recherche identitaire. Le personnage Toto se morcèle en comédienne et chanteuse. Pour se compléter, elle se fusionnera avec un autre sujet différent de ses deux chapeaux, cantatrice et comédienne. C’est d’Haïti qu’elle a longuement rêvé à Paris. Mais celle-ci déjà mourante, « il est déjà trop tard pour se présenter ». Toutes les deux succomberont. D’où le tracé, la justesse de ses trois pièces qui se dessinent avec la mort comme le spectacle triomphant. Il faut que la scène soit vide. « Laissez la scène vide ! Je veux d’une scène vide», ponctue le personnage de Mort secondaire.