« Le dernier boléro » de Iliana Prieto Jimenez et Christina Rebril Pradas, m.e.s. de Ricardo Miranda

Samedi 30 mars 2019 à 19 H 00 au CDST de St-Pierre

— Dossier de presse—

Le dernier boléro est une comédie tendre avec un fond de nostalgie. C’est une pièce en un acte, écrite à quatre mains par des écrivaines cubaines dans les années 90. Elle raconte les retrouvailles d’une mère, Sofia, partie précipitamment à Miami, et sa fille, Beatriz, restée seule sur l’île. Ces deux femmes ont forgé, de part et d’autre de la mer, deux regards de la vie et de l’amour qui s’opposent.

L’histoire évoque des thèmes qui nous sont proches en Martinique, comme l’insularité, l’exil, la séparation.

Lire : « Le dernier boléro », vu par Ricardo Miranda : du particulier à l’universel— par Janine Bailly —

Cette œuvre gaie et attachante soulève avec toute la verve cubaine l’impact de la grande Histoire et de la politique sur la petite histoire et la vie de famille.

Sofia et Beatriz vous entraîneront avec subtilité et humour sur les chemins du rire et des larmes.

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Y a-t-il deux Cubas ou un seul? Il semble qu’il y en a deux. Un Cuba qui vit toujours sur l’île et un autre celui du peuple cubain qui vit à Miami et aux États-Unis. La déformation de l’information (qui va jusqu’à l’altération des cartes) ne nous permet pas de cerner le problème du peuple cubain de l’île et du peuple cubain en Floride, il n’y a que 150 kilomètres environ par mer pour trouver votre peuple … comment y aller à San Miguel de Santa Tecla. Cela rend le drame de la distance et de la proximité plus sérieux. La pièce « Le dernier boléro » aborde ce délire sentimental, politique, social et psychologique.

Dans leur programme, « L’immigration forcée, une réunion douloureuse après plus de trois décennies de séparation, de rupture de la famille, de préjugés et d’incompréhension, sont quelques-uns des aspects abordés dans ce travail, des éléments exposés dans les dialogues auxquels font face mère et fille. La mère (Sofia) rentre à Cuba, après avoir vécu à Miami, pour révéler un secret que la fille (Beatriz) ne peut même pas imaginer. Les nuances psychologiques présentées dans le développement de l’œuvre permettent au spectateur de découvrir les douleurs, mais aussi les espoirs des deux femmes. « 

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– Mise-en-scène/Décor : Ricardo Miranda
– Lumières : Fred Libar
– Traduction : Carmen Medrano – Frédérique Plessis
– Affiche : Frédérique Plessis
– comédiennes : Juliette Mouterde – Brigitte Villard-Maurel.