À Madiana
Avec Jean-Paul Rouve, Kim Higelin, Laetitia Casta
11 octobre 2023 en salle / 1h 58min / Drame, Biopic
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Synopsis :
Paris, 1985. Vanessa a treize ans lorsqu’elle rencontre Gabriel Matzneff, écrivain quinquagénaire de renom. La jeune adolescente devient l’amante et la muse de cet homme célébré par le monde culturel et politique. Se perdant dans la relation, elle subit de plus en plus violemment l’emprise destructrice que ce prédateur exerce sur elle.
La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Vanessa Filho, la réalisatrice de Gueule d’ange, offre à l’ancien Robin des bois un rôle implacable face à la jeune Kim Higelin, bouleversante en adolescente séduite, puis brisée.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans les rôles difficiles de cette histoire violente, les acteurs jouent avec une puissance dramatique stupéfiante.
Franceinfo Culture par Sabine Gorny
Vanessa Filho réussit […] le pari d’une adaptation fidèle, grâce à la performance incroyable de Jean Paul Rouve, terrifiant en manipulateur pervers. Un film fort et glaçant qui devrait replacer encore un peu plus le principe du consentement au centre des discussions.
LCI par Jérôme Vermelin
Ancienne élève de L’École de l’acteur à Paris, Kim Higelin connaît un début de carrière fulgurant, trois ans seulement après sa première apparition dans la série SKAM France. Avec une performance d’une telle intensité dans Le Consentement, elle est déjà une solide candidate au prochain César de la révélation féminine.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Jean-Paul Rouve est Matzneff : un monstre terrible. Il est fascinant, redoutable, vertigineux. Kim Higelin est Vanessa Springora : une jeune fille ravagée. Elle est exaltante, poignante, bouleversante.
Le Parisien par La Rédaction
Un film aussi puissant que subtil.
Marianne par Olivier De Bruyn
Déferlante #MeToo oblige, les grands argentiers du cinéma, deux fois plutôt qu’une, cherchent à produire des films qui, dans tous les genres, témoignent de leur engagement pour la « cause des femmes ». Par chance, tous ne relèvent pas de l’opportunisme et certains se distinguent même par leur exigence et leur hauteur de vue. Malgré ses maladresses, presque inévitables vu la difficulté de la tâche, Le consentement en fait partie.
Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
C’est ce qui fait la grande faiblesse du film : un manque de cohérence formelle et une réflexion non aboutie sur une question esthétique très délicate.
Ouest France par Thierry Cheze
L’adaptation théâtrale est un sommet de puissance. Mais la réalisatrice Vanessa Filho passe, elle, en partie à côté de sa transposition au cinéma malgré la composition fascinante de Jean-Paul Rouve.
Première par Damien Leblanc
Si le film mise beaucoup sur la figure de cet écrivain qui exerce sur son entourage une forte séduction, sa mise en scène bancale s’éloigne trop de la hauteur de vue du livre et ne retrouve pas la lueur libératrice du texte de Vanessa Springora.
Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
L’importance de l’écrit dans la séduction comme dans ses suites ne trouve pas ici d’équivalent cinématographique. Symptôme d’échec, deux émissions télé s’invitent dans le film, comme pour en trouer la linéarité illustrative.
Le Figaro par F.D.
Le film rate cette occasion de peindre cette société dans ses nuances les plus séduisantes comme les plus sombres.
Libération par Sandra Onana
Truffée d’outrances et d’archétypes pénibles, délestée de la finesse du texte original, l’adaptation, réalisée par Vanessa Filho, de l’ouvrage de Vanessa Springora inspire le malaise. Malgré l’abnégation de Jean-Paul Rouve en Gabriel Matzneff.