Jeudi 9 février 2017 19h 30 en V.O. à Madiana
De Asghar Farhadi
Avec Shahab Hosseini, Taraneh Alidoosti, Babak Karimi
Genre Drame
Prix d’interprétation masculine et du scénario au dernier Festival de Cannes
Synopsis :
Emad, professeur, et Rana forment un jeune couple qui prépare une représentation de la pièce de théâtre Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller. Suite à un tremblement de terre qui a endommagé leur appartement, ils doivent déménager et sur les conseils d’un ami ils emménagent dans un nouvel appartement. Celui-ci était occupé précédemment par une prostituée; la venue d’un ancien client va changer leurs vies
Voir la bande-annonce en bas de page
La presse en parle :
Femme Actuelle par Valérie Beck
Le réalisateur iranien d' »Une séparation » signe un film magistral, doublement récompensé à Cannes par les prix du scénario et celui de l’interprétation masculine. A mi-chemin entre le thriller et la chronique sociale, ce drame nous embarque et nous interpelle jusqu’à un final poignant.
La critique complète est disponible sur le site Femme Actuelle
Positif par Vincent Thabourey
Asghar Farhadi excelle à orchestrer ce ressac temporel. Conviant tous les outils du cinéma avec un savoir-faire discret, il assume sans forfanterie son côté bâtisseur d’histoires. « Le Client » est un magnifique système, une habile construction.
Elle par Anne Diatkine
Une pépite.
Transfuge par Damien Aubel
C’est brillant mais, heureusement, les zones d’ombre restent inentamées (…), la direction d’acteurs, réglée au millimètre, prenant le relais sur la narration pour faire ressortir cette inquiétude permanente : l’incapacité de rester dans la quiétude d’un endroit qui serait à soi.
aVoir-aLire.com par Gérard Crespo
Fidèle à son univers du jeu des apparences et à sa vision humaniste des rapports humains, Ashgar Farhadi livre un nouveau conte moral d’une grande rigueur d’écriture.
Critikat.com par Benoît Smith
Dans le regard inquisiteur que Farhadi fait circuler sur son théâtre à lui, une dimension plus discrète transparaît, qui invite à surmonter son abord peu amène.
Télé 7 Jours par Julien Barcilon
Comme à son habitude, Ashgar Farhadi (« Une séparation ») livre un film humaniste à la fois simple, puissant et universel.
Bande à part par Jo Fishley
La justice, la morale et la recherche de la vérité sont des questions qui ont souvent intéressé Asghar Farhadi. Mais plus encore qu’une histoire de vengeance, Le Client est le récit d’un couple en crise, un drame domestique dont on mesure aussi l’écho avec l’état de son pays, le miroir tendu à ses propres passions conflictuelles.
La Croix par Arnaud Schwartz
Primé au Festival de Cannes, le nouveau film de l’Iranien Asghar Farhadi propose une exploration morale vertigineuse, où se dérobe l’évidence du jugement.
Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Sur un scénario qui enchaîne les événements comme un engrenage, un regard acéré sur les blocages d’une société puritaine prise dans la mécanique oppressante de la honte.
Ouest France par Gilles Kerdreux
Outre ses qualités techniques, « Le Client » est aussi un superbe moyen de comprendre la société d’aujourd’hui à Téhéran.
Voici par Lola Sciamma
Un mélodrame moral par le réalisateur d' »Une séparation ».
Charlie Hebdo par Sigolène Vinson
Le réalisateur ne semble pas prendre position sur les questions qu’il pose. Son talent peut-être est-il un point de vue.
Le Figaroscope par Olivier Delcroix
Calderon de la Barca disait : « La vie est un rêve. Et les rêves sont eux-mêmes des songes. » C’est cette sensation vertigineuse qui s’empare du spectateur à la vision de ce suspense conjugal – certes déstabilisant -, mais diablement bien réalisé. Aussi maîtrisé qu’imprévisible…
Le Point par Victoria Gairin et Armin Arefi
Il y a du Pirandello chez Asghar Farhadi. Du Tchekhov aussi. Cette manie de laisser au spectateur le soin de choisir sa propre vérité. Et, il faut le reconnaître, un certain talent pour sonder l’âme et la comédie humaine. « Le Client », récompensé à Cannes et dont le nombre d’entrées a battu des records en Iran, n’échappe pas à la règle.
Le Journal du Dimanche par Barbara Théate
Tout en filmant au plus près de ses personnages, le cinéaste iranien sème discrètement les indices et entretient savamment l’ambiguïté pour créer le trouble. Encore une fois, il dénonce la pression morale et religieuse qui pervertit les relations aussi bien sociales que familiales.
Le Nouvel Observateur par Pascal Mérigeau
De retour en Iran après une parenthèse française (« Le Passé »), le cinéaste se comporte une nouvelle fois en architecte, bâtissant un scénario implacable, dont chaque pièce s’assemble sans que le spectateur en ait toujours conscience, sans que jamais les personnages ne mesurent les effets produits sur leur existence.
Le Figaro par Eric Neuhoff
Doublement primé à Cannes, le film de l’Iranien Asghar Farhadi est un thriller conjugal haletant, qui interroge avec brio sur le sens de la vérité.
L’Humanité par Magali Jauffret
Une nouvelle fois, le cinéaste iranien bouscule le confort d’un jeune couple de la classe moyenne pour le confronter à une situation dramatique, nous plongeant dans la complexité de l’humain.
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Asghar Farhadi ausculte de nouveau le délitement d’un couple avec subtilité et pertinence.
Les Inrockuptibles par Serge Kaganski
Il est dommage que la partie finale alourdisse le film (…). Jusqu’à ce clou moralisateur trop lourdement enfconé, Farhadi avait confirmé son talent d’efficace storyteller et de remarquable directeur d’acteurs.
20 Minutes par Caroline Vié
Si quelques lenteurs, notamment dans la description du milieu théâtral, rendent le film moins puissant que les œuvres précédentes du cinéaste, le spectateur se laisse tout de même emporter par l’histoire.
Libération par Gilles Renault
La censure iranienne n’y a manifestement détecté aucune inflexion métaphorique. Pourtant, le doute est permis.
Le Parisien par Pierre Vavasseur
Fahradi continue de creuser les strates d’une société iranienne assise entre deux chaises : la force de la tradition et la tentation de basculer dans l’Iran de demain. On achète.
Culturebox – France Télévisions par Boris Courret
L’intrigue qui nous est présentée est bien trop sibylline pour nous emporter totalement. Subsiste malgré tout la prestation intense et enlevée de deux acteurs habités par un désir de liberté.