L’information n’a peut-être pas été suffisament mise en évidence mais le Guatemala a été le théâtre d’une élection présidentielle marquante, où le candidat anti-corruption de centre-gauche, Bernardo Arevalo, a créé la surprise en remportant le second tour avec une solide majorité de 59 % des voix. Cette victoire est le résultat d’une campagne électorale mouvementée et controversée.
Dans un contexte politique où la corruption, la pauvreté et la violence sont endémiques, Arevalo a axé sa campagne sur la promesse de mettre fin à la corruption, un fléau qui a sapé la confiance des citoyens envers leurs dirigeants. Il a su mobiliser les jeunes, représentant 16 % des inscrits, en se positionnant comme une alternative crédible à la classe politique traditionnelle.
Arevalo, un ancien diplomate et sociologue âgé de 64 ans, est le fils du premier président démocratiquement élu du pays. Sa victoire marque un tournant vers la gauche pour le Guatemala, alors qu’il s’engage à rompre avec les pratiques de longue date qui ont favorisé la corruption et l’injustice.
L’élection a été précédée par des tentatives de disqualification du parti d’Arevalo, le mouvement « Semilla », pour des irrégularités présumées remontant à sa création en 2017. Cependant, ces efforts ont été contrecarrés par des décisions judiciaires, laissant Arevalo en lice pour le scrutin.
Sa rivale, Sandra Torres, une ancienne Première dame âgée de 67 ans, représentait l’establishment politique. Bien qu’elle ait défendu des programmes sociaux et des subventions pour les pauvres, elle a également courtisé le soutien de la droite et des évangélistes, adoptant des discours conservateurs. Les « forces traditionnelles » ont misé sur elle, considérant Arevalo comme un risque pour leur statu quo.
Lors du dépouillement de 95 % des suffrages, Arevalo a obtenu une avance confortable de 23 % sur Torres, reflétant un rejet de l’ancienne classe dirigeante et un désir de renouveau. L’élection s’est déroulée sans incidents significatifs, et le « pourcentage historique de participation » a été souligné par les autorités électorales, illustrant l’engagement des citoyens envers le processus démocratique.
Arevalo a rapidement reçu des félicitations, notamment du président sortant de droite, Alejandro Giammattei, indiquant une volonté de transition en douceur. Les présidents du Mexique et du Salvador, Andrés Manuel López Obrador et Nayib Bukele, l’ont également contacté pour discuter d’une collaboration future.
Cette victoire représente un défi pour les élites économiques et politiques du Guatemala, qui perçoivent Arevalo comme une menace pour leurs intérêts. Le ministère public a tenté de multiplier les procédures pour le disqualifier, mais les décisions judiciaires ont maintenu sa candidature.
La priorité d’Arevalo est de s’attaquer à la corruption endémique dans le pays. Il entend rétablir la confiance du peuple guatémaltèque en montrant que c’est la volonté populaire qui guidera le pays, et non les intérêts corrompus. Cette victoire signifie un renversement de la vieille garde politique et marque le début d’une ère de changement.
Le nouveau président entrera en fonction le 14 janvier 2024 dans un pays où les problèmes structurels de pauvreté, de violence et de corruption ont poussé de nombreux Guatémaltèques à émigrer. Arevalo a la lourde tâche de transformer ces défis en opportunités et d’amener le pays vers un avenir plus stable et prospère.
La victoire de Bernardo Arevalo à l’élection présidentielle guatémaltèque marque donc un tournant historique pour le pays. Son engagement à lutter contre la corruption et à apporter un changement positif a mobilisé un électorat désireux de rompre avec les pratiques politiques du passé. Malgré les tentatives de disqualification et les obstacles, Arevalo a triomphé en promettant un nouveau départ pour le Guatemala.
Avec ChatGPT.