La France fait face à une crise croissante de l’itinérance des enfants, avec une augmentation spectaculaire du nombre d’enfants sans abri. Le 2 octobre, 2 822 enfants, dont 686 âgés de moins de trois ans, ont passé la nuit dans des conditions précaires, faute d’hébergement, malgré les appels de leurs familles au numéro d’urgence 115. Cette statistique représente une augmentation de 42 % par rapport au mois précédent, suscitant des préoccupations parmi des associations et des parlementaires de diverses tendances politiques.
Nathalie Latour, porte-parole du Collectif des associations unies, souligne que ces chiffres sous-estiment probablement la situation réelle, car de nombreuses familles en situation de précarité ne parviennent pas à joindre le 115 ou n’essaient même plus. Cette crise met en péril la santé mentale des enfants, comme le souligne Béatrice Lefrançois de l’Unicef France. Ils subissent le manque de sommeil, de l’intimité, et ont du mal à suivre une scolarité normale.
Des enfants comme Racha, 15 ans, vivent dans des conditions insalubres, partageant des chambres d’hôtel minuscules infestées de rats et de cafards. Certaines écoles sont également devenues un refuge pour les enfants sans-abri, un constat alarmant pour la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.
Le gouvernement français a annoncé son intention de maintenir les 203 000 places d’hébergement existantes en 2024, ce qui, bien que louable, est considéré comme insuffisant pour faire face à la situation par les associations et les parlementaires. Face à cette crise en constante augmentation, ils appellent à la création immédiate de 10 000 places d’hébergement d’urgence supplémentaires.
Les défenseurs de la lutte contre le mal-logement réclament également une politique à long terme, « de la rue au logement », dotée de moyens suffisants pour garantir un hébergement pour tous les enfants sans-abri et pour favoriser l’accès à un logement stable. Ils soulignent l’importance de produire davantage de logements sociaux, alors que la production a diminué depuis 2017, mettant en avant le lien entre la faiblesse du logement social et l’augmentation de l’itinérance.
La France fait face à une crise croissante de l’itinérance des enfants, avec une augmentation spectaculaire du nombre d’enfants sans abri. Le 2 octobre, 2 822 enfants, dont 686 âgés de moins de trois ans, ont passé la nuit dans des conditions précaires, faute d’hébergement, malgré les appels de leurs familles au numéro d’urgence 115. Cette statistique représente une augmentation de 42 % par rapport au mois précédent, suscitant des préoccupations parmi des associations et des parlementaires de diverses tendances politiques.
Nathalie Latour, porte-parole du Collectif des associations unies, souligne que ces chiffres sous-estiment probablement la situation réelle, car de nombreuses familles en situation de précarité ne parviennent pas à joindre le 115 ou n’essaient même plus. Cette crise met en péril la santé mentale des enfants, comme le souligne Béatrice Lefrançois de l’Unicef France. Ils subissent le manque de sommeil, de l’intimité, et ont du mal à suivre une scolarité normale.
Des enfants comme Racha, 15 ans, vivent dans des conditions insalubres, partageant des chambres d’hôtel minuscules infestées de rats et de cafards. Certaines écoles sont également devenues un refuge pour les enfants sans-abri, un constat alarmant pour la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.
Le gouvernement français a annoncé son intention de maintenir les 203 000 places d’hébergement existantes en 2024, ce qui, bien que louable, est considéré comme insuffisant pour faire face à la situation par les associations et les parlementaires. Face à cette crise en constante augmentation, ils appellent à la création immédiate de 10 000 places d’hébergement d’urgence supplémentaires.
Les défenseurs de la lutte contre le mal-logement réclament également une politique à long terme, « de la rue au logement », dotée de moyens suffisants pour garantir un hébergement pour tous les enfants sans-abri et pour favoriser l’accès à un logement stable. Ils soulignent l’importance de produire davantage de logements sociaux, alors que la production a diminué depuis 2017, mettant en avant le lien entre la faiblesse du logement social et l’augmentation de l’itinérance.
M’A d’après dépêches de presse