« Laudes des Femmes des Terres Brûlées », texte et m.e.s. Odile Pedro Leal

Les jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 mars à 19h 30 au T.A.C.

« et il y a cette chape de plomb sur les paupières du monde et tout ce que dans le silence et par le silence nous ignorons »
Marie-Célie Agnant

Laude : Chant religieux n’appartenant pas à la liturgie, et écrit sur un texte en langue vernaculaire.

La pièce
Femmes mythiques. Quatre sœurs, allégories des quatre points cardinaux. Repères syncrétiques des humanités terrestres, elles régissent l’orientation des civilisations. A quel moment leur pouvoir leur a échappé ?
En ces temps, elles interrogent la Déesse-Mère, le Monde, leurs Chimères, comme les enfants d’une mère absente, au soir de leur vie…
Ce sera le jugement des morts, rite des peuples marrons de Guyane, pour la mère silencieuse. Comme des Reines-Mages, les sœurs se retrouvent au mitan de la nuit pour le jugement profane… Les comptes sont faits depuis la promesse de toutes les amours au Jardin d’Eldorado jusqu’aux enfers terrestres du quotidien des femmes, des mondes déplacés, des mondes disparus : Le Nouveau Monde ! L’enfant abandonné des Dieux…

L’auteure
Après sa première pièce de théâtre, « La Chanson de Philibert ou Les Gens Simples », primée au concours RFI de 1993, s’ensuivent plusieurs adaptations de textes portées à la scène. Avec « Laudes des Femmes des Terres Brûlées », Odile Pedro Leal signe, en 2023, sa deuxième pièce de théâtre.
Dans cette nouvelle œuvre, elle mêle son écriture à celle de Marie-Célie Agnant, québécoise d’origine haïtienne, auteure du recueil de poésie « Femmes des Terres Brûlées », prix Alain Granbois 2017 de l’Académie des Lettres du Québec. Quatre de ces poèmes ciselés sont adaptés et « incrustés » dans la pièce.
Certains textes de Marie-Célie Agnant sont traduits en plusieurs langues. Ils abordent entre autres champs d’exploration la condition des femmes, le rapport au passé et à la mémoire.
De par ces deux écritures, l’auteure entend démontrer l’universalité de son propos ; il s’agit de faire cause commune… celle des femmes dans le monde.

Texte et mise en scène Odile Pedro Leal
Avec ,
Micheline Dieye, Femme des Terres du Sud. Laurence Baptiste, Femme des Terres du Nord.Sarah Jean-Baptiste, Femme des Terres du Levant. Bénédicte Simon, Femme des Terres du Couchant. Jean-Marc Lucret, L’Embaumé-La Déesse-Mère.
Création des costumes : Néféli Papadimouli
Création Lumières : Carlos Perez
Créations musicales : Odile Pedro Lea

La presse en parle :
Laudes des Femmes des Terres Brûlées
Il a fallu oser, puis assumer cette création qui se veut le lieu de tous les possibles. Une heure trente d’émotions puissantes et indéfinissables, où l’on se laisse porter par les voix d’un texte au rythme intense, qui semble avoir été incrusté dans l’âme même des personnages et jaillit sur scène, telle une coulée de lave.
Production théâtrale à la fois historique et contemporaine, Laudes des Femmes des Terres Brûlées, doit sa force, d’une part au texte, sublime et fort, qui écarte didactisme et moralisation, mais également à la mise en scène à la fois sobre, adroite et inventive qui, dans les jeux d’ombres et de lumières, et l’exploration des mouvements, donnent voix.
MC. Agnan