« La zone d’intérêt », un film de Jonathan Glazer

Dimanche 10 mars – 11h / Jeudi 14 mars – 14h / Madiana

De Jonathan Glazer
Avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus
Titre original The Zone Of Interest
31 janvier 2024 en salle | 1h 45min | Drame, Historique, Guerre
Synopsis :
Le commandant d’Auschwitz Rudolf Höss et son épouse Hedwig réalisent sur un terrain directement adjacent au mur du camp leur vision d’une vie de rêve avec une famille nombreuse, une maison et un grand jardin. Cependant, lorsque Rudolf doit être muté à Oranienburg, leur petite vie idéale menace de s’effondrer et il cache l’information à son épouse. Quand Hedwig l’apprend, elle refuse de quitter sa maison de rêve.
La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Une œuvre d’une puissance sidérante et durable.

Culturopoing.com par Vincent Nicolet & François Armand
Ce regard sur une apparence de normalité, en réalité corrompue et cynique, provoque le malaise et confère au film toute sa force. C’est aussi à nous que Jonathan Glazer s’adresse en fin de compte, pour sonder notre propre rapport à l’Histoire et ses atrocités, interroger notre sensibilité et éventuellement réveiller notre indifférence. D’évidence, quand le souvenir n’est plus suffisant, ressentir peut devenir nécessaire.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un film monstrueux, radical, glaçant, sur l’Holocauste.

Ecran Large par Antoine Desrues
Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s’affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, « La Zone d’intérêt » est un chef-d’œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Jamais la Shoah n’a été évoquée avec une telle ascèse : bouleversant.

L’Obs par François Forestier
S’éloignant considérablement du roman de Martin Amis (qui ne nomme pas les bourreaux dans son livre), Glazer montre les vrais personnages, les vrais lieux (le film a été tourné sur le site même). Cinéaste des fractures de la réalité, il a mis neuf ans à filmer cette histoire, à laquelle il donne une incroyable densité.

La Voix du Nord par Christophe Caron
On en sort terrassé par cette succession de séquences puissantes, dont quelques parenthèses d’un onirisme crépusculaire, qui disent la banalité du mal absolu et le choc d’un trauma encore enfoui.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Le Britannique Jonathan Glazer signe un chef-d’œuvre obsédant sur la banalité du mal : l’horreur génocidaire à quelques mètres d’une vie tranquille bucolique.

Le Figaro par Eric Neuhoff
Grand prix au dernier Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer restitue la vie de la famille du commandant d’Auschwitz avec une sérénité glaçante.

Le Monde par Véronique Cauhapé
Cadrages d’une rigueur maniaque, composition géométrique, fixité des plans, découpage au scalpel. Le dispositif mis en place par Glazer – dix caméras fixes postées à plusieurs endroits – place sous contrôle chacune des pièces de la maison et ce qui s’y joue.

Le Parisien par Renaud Baronian
Atroce, certes, éprouvant, sans aucun doute, exceptionnel et marquant, assurément… Un film immense.

Les Fiches du Cinéma par Nicolas Marcadé
À travers une expérience inconfortable et troublante, Jonathan Glazer donne à côtoyer la banalité du mal.

Libération par Olivier Lamm
Plutôt que de filmer la banalité du mal, Jonathan Glazer raconte la banalité de qu’on en fait. Ce qu’on a échoué à en faire par le passé, ce qu’on ne manquera pas à échouer d’en faire dans le futur, puisque l’histoire du film sur la Shoah ne fait que commencer.

Ouest France par Philippe Lemoine
Une œuvre majeure sur la mécanique de la déshumanisation.

Paris Match par Fabrice Leclerc
Implacable dans sa forme, véritable leçon de cinéma sensoriel, alors qu’avance l’inexorable horreur, le film ne se relâche jamais.

Transfuge par Serge Kaganski
Puissant, inconfortable, « La Zone d’intérêt » de Jonathan Glazer représente remarquablement la « banalité du mal », cet éternel et vertigineux miroir dérangeant de notre humanité.

Télé 7 Jours par Julien Barcilon
Du plus grand crime de l’Histoire, Jonathan Glazer ne nous montre presque rien, mais par un travail remarquable sur le son et une mise en scène distillant le malaise, en restitue l’indicible horreur en convoquant notre mémoire collective.

Télé Loisirs par Thomas Colpaert
Un des films les plus intenses de l’année.