« La Vie est belle », un film de Frank Capra

Lundi 23 décembre à 20h55 sur Arte
La vie est belle ) est une comédie dramatique italienne écrite et réalisée par Roberto Benigni sortie en 1997 en Italie.
Le film a connu un succès critique et commercial retentissant. Il a été largement acclamé, les critiques louant son histoire, ses performances et sa réalisation, ainsi que l’alliance du drame et de la comédie, malgré certaines critiques concernant l’utilisation du sujet à des fins comiques. Le film a rapporté plus de 230 millions de dollars dans le monde, dont 57,6 millions aux États-Unis. Il est le deuxième film en langue étrangère ayant rapporté le plus d’argent aux États-Unis (après Tigre et Dragon) et l’un des films en langue non anglaise ayant rapporté le plus d’argent de tous les temps2. Le National Board of Review l’a classé parmi les cinq meilleurs films étrangers de 1998.

Le film a remporté le Grand Prix du Festival de Cannes 1998, neuf David di Donatello (dont celui du meilleur film), cinq Rubans d’argent en Italie, deux European Film Awards et trois Oscars, dont celui du meilleur film en langue étrangère et celui du meilleur acteur pour Benigni, le premier pour un rôle masculin non‑anglophone.

Synopsis
En 1939, à Arezzo, Guido Orefice, un jeune italien juif plein de gaieté, rêve d’ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l’administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l’enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime fasciste. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils : Giosué. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et, en tant que Juifs, Guido et son fils sont déportés vers un camp de concentration allemand (sans référence précise). Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène au camp. Là, Guido veut tout faire pour éviter l’horreur à son fils. Il lui fait alors croire que les occupations dans le camp sont en réalité un jeu pour son anniversaire, dont le but serait de gagner un char d’assaut, un vrai6. Pour gagner ce char, Guido explique à son fils qu’il faut accomplir des tâches parfois difficiles et accomplir des missions pour atteindre les 1 000 points gagnants.

La musique choisie contribue beaucoup à cet univers de conte : il existe plusieurs thèmes musicaux dans le film, un principal (le plus fréquent), un lors de scènes d’amour (comme quand Guido se retrouve seul avec Dora) et un pour les scènes dramatiques (comme quand ils sont emmenés au camp) et enfin un dernier qui représente la vie dans le camp.

Roberto Benigni définit lui-même son film comme une fable, un conte philosophique.

Source : Wikipedia

La presse en parle :
Cinopsis.com par Olivier Guéret
LA VIE EST BELLE est une petite merveille. Un film tendre et spirituel sur un sujet délicat dont on ressort ému mais le coeur gonflé d’énergie.

Planetcinema.com par Kareen Janselme
Roberto Benigni ne s’autorise aucun humour facile, aucune métaphore douteuse dans un scénario qui ne permet pas la faute de goût.

Télérama par Jean-Claude Loiseau
Un clown a imaginé, le temps d’une fable, tenir en respect la barbarie. Ce n’est pas rien.

Le Monde par Jean-Michel frodon
Le film rompt l’interdit de manière plus significative que La Liste de Schindler.

Positif par Stéphane Goudet
Roberto Begnini, sans réaliser un chef-d’œuvre, confirme avec La vie est belle que (…) le rire et l’horreur absolue, loin de s’exclure s’attirent naturellement. N°452, octobre 1998

Première par Jean-Jacques Bernard
(…) combien de comiques, depuis un demi-siècle, ont mis leur talent au service d’un tel dynamitage des consciences.

Télérama par Jean-Claude Loiseau
(…) un clown a imaginé, le temps d’une fable, tenir en respect la barbarie. Ce n’est pas rien. 21/10/1998