— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —
La survenue du Coronavirus nous a été très bénéfique pour pilonner les responsables de la production et distribution de l’Eau de boisson ; c’est ainsi que nous avons révélé les responsables de l’absence de l’Eau au robinet du consommateur. Comme il fallait s’y attendre, après le confinement tous les récupérateurs deviendraient opérationnels avec leurs pratiques habituelles s’articulant autour de la manipulation et du mensonge, comme fonds de commerce.
La lecture des propos de l’expert désigné par le TA en 2010, repris dans un journal de la place, est édifiante à plus d’un titre, outre qu’elle n’est intégralement qu’un tissu de mensonges ; aussi nous, PUMA, qui suivons l’affaire Séguineau depuis son origine en 2009, nous ne pouvons pas laisser prospérer ce type d’action :
• Un ancien expert d’une affaire n’a pas le droit, primo : de parler de choses internes à celle-ci et surtout, : secundo de prendre parti pour l’un des 2 camps.
• Le sujet concerne une démarche amiable et hors procédure judiciaire…
• En tous cas, on a là une preuve de plus de l’absence totale d’objectivité de la démarche expertale qui avait déjà conduit cet expert à prendre position sous forme de jugement de valeur et non de conclusions de faits comme cela est la règle de base. Ceci en plus de l’incompétence démontrée et de l’absence de réponse aux questions du Tribunal Administratif qui avait conduit au rejet du rapport.
• La convention dite de 2014 qui est à la base du propos n’a jamais existé
• Il a été signé en 2012 et non 2014 un Protocole transactionnel et non une Convention. Ce protocole a été dûment présenté après signature par le privé concerné, à la Commission Permanente qui l’a approuvé avant signature par la Présidente en personne.
• La date de la commission permanente validant la signature du protocole transactionnel est le 19/07/12.
• Le montant versé en acompte à la signature du protocole est précisément de 72 347.47 € et 20 000 € soit 92 347.47 €
– Selon notre prétendu expert, ce protocole ne mentionne qu’un montant de 92 000 € considéré en article 1 comme un acompte composé de 72 000 € sur constats acceptés par le Conseil Général au titre de pertes d’exploitation (l’expertise de … a eu à les évaluer !) et 20 000 € de provision pour les frais à venir avant solution du litige exposé précédemment, le protocole cherche à traiter au mieux les 2 parties.
– Jamais la somme de 400 000 € tout ronds n’a été évoquée, ni sa raison d’être et encore moins un versement en tranches qui n’est donc pas réclamé.
– Enfin concernant le rétablissement de la servitude, celle-ci date de 1980 et concerne l’Etat via la DAF à l’époque et non le Conseil Général. Elle n’a jamais, à aucun instant, été remise en cause et continue à jouer ses effets de plein droit.
• Le vrai sujet actuel est l’évaluation d’un solde accepté par les 2 parties des pertes d’exploitations qui se sont poursuivies à ce jour, soit sur 11 ans, non du fait du propriétaire qui a toujours accepté la réalisation des travaux sous réserve de garanties et informations convenues avec arbitrage de l’Etat qui n’ont pu être apportées par le Conseil Général, celui-ci n’a pas repris les travaux, après que ceux-ci ont occasionnés une reprise de glissement et des désordres significatifs sur les travaux en cours. Est associée à cette indemnisation, la cession de la zone des travaux et des principaux désordres, à savoir environ 3 ha de terres anciennement agricoles et très productives et actuellement ravinées par le déversement des 20 000 m3 écoulés la nuit du 06/05/09 avant fermeture des vannes. Le montant de l’enveloppe affectée est pratiquement 2 fois inférieur.
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• Donc, une fois de plus l’ancien expert parle sans connaître le sujet et affirme sans preuve des indications fausses. Et son allégation d’enrichissement sans cause qui sonne très professionnelle en termes assuranciels et peri-juridiques est totalement infondée et confine à la calomnie, voire la diffamation, elle peut être portée comme telle au Tribunal, plus que les prétendues requêtes annoncées qui ne pourront prospérer car infondées, mais induiront le public docile en une grossière erreur.
Enfin il reste regrettable que le travail de vérité soit aussi approximatif et bâclé en croyant devoir porter en bon enfant tous les propos d’opinion anti-béké et caressant les politiques qui pratiquent celle-ci comme munition pour leur mitrailleuse à mensonges. Ce n’est pas comme cela qu’on va poser les bases d’un débat productif et consensuel permettant une issue rapide et le meilleur intérêt des 3 parties en cause : la population, les élus en charge et le propriétaire agriculteur.
Nous PUMA, considérons qu’il est urgent d’arrêter d’abreuver la population de paroles et de lui donner de l’EAU, Pour Une Martinique Autrement
Pour l’association écologique PUMA
Le Président
Florent GRABIN