— Par Habdaphai —
Les artistes et plasticiens de Martinique font face à des défis considérables. Malheureusement, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) semble aggraver leurs difficultés en soutenant minimalement les initiatives de développement et de promotion de l’art contemporain en Martinique. La CTM a créé une galerie école à la tour Lumina, avec des frais de location mensuels élevés – 13 000 euros et plus – pour des projets prestigieux de l’institution CTM et du Campus. Les plasticiens martiniquais se sentent ainsi délaissés et humiliés par le manque de respect pour la culture et l’art contemporain.
Absence de politique culturelle efficace
La Martinique est riche de talents artistiques, mais les politiques culturelles mises en place par la CTM sont inefficaces. Les artistes locaux dénoncent un manque de soutien concret et une mauvaise gestion des fonds publics. Les subventions, bien que conséquentes sur le papier, semblent difficilement accessibles et mal distribuées. Les artistes doivent naviguer dans une bureaucratie complexe, ce qui entrave la réalisation de leurs projets.
Humiliation des artistes locaux
Le sentiment d’humiliation ressenti par les plasticiens est palpable. Ils se sentent invisibles et non reconnus par leurs propres institutions. La CTM est accusée de favoriser son auto-satisfaction au détriment de la création artistique contemporaine locale, alimentant ainsi un sentiment de frustration et d’injustice parmi les artistes martiniquais. Cette situation décourage les créateurs locaux et nuit à la dynamique culturelle de l’île.
Besoin d’une réforme culturelle
Il est crucial que la CTM revoie sa politique dite culturelle pour soutenir efficacement les artistes et plasticiens de Martinique. Les subventions doivent être accessibles et équitables, et les initiatives éducatives doivent être repensées pour réellement promouvoir le talent martiniquais. Une réforme culturelle s’impose pour redonner espoir et opportunités aux artistes martiniquais, tout en valorisant leur riche patrimoine.
Les artistes et plasticiens de Martinique sont en crise, et la CTM doit assumer ses responsabilités. Une politique culturelle claire et efficace est nécessaire pour soutenir et valoriser ces créateurs. Les fonds publics doivent être utilisés de manière transparente et équitable, afin de transformer la frustration actuelle en une dynamique positive pour la scène artistique martiniquaise.