Le Botswana est soumis depuis plusieurs saisons à des épisodes récurrents de sécheresse aggravés par le réchauffement climatique, qui pèsent sur la sécurité alimentaire de la population et de la faune.
Certains sont morts de faim, d’autres ont succombé à la maladie. Une centaine d’éléphants sont morts, ces deux derniers mois, dans le parc national de Chobe (nord), le plus grand du Botswana. Les pachydermes sont victimes des effets de la sécheresse qui sévit dans toute l’Afrique australe, annonce, mardi 22 octobre, le ministère de l’Environnement. « À cause de la sécheresse actuelle, les éléphants ingèrent de la terre lorsqu’ils broutent et sont ainsi exposés à la bactérie de l’anthrax », qui provoque la maladie du charbon, ont expliqué les autorités, précisant que les cadavres de pachydermes qui en sont morts seront incinérés, pour éviter la contagion à d’autres animaux.
Toute la pointe sud de l’Afrique concernée
Comme le reste de la pointe sud de l’Afrique, le Botswana est soumis depuis plusieurs saisons à des épisodes récurrents de sécheresse, aggravés par le réchauffement climatique, qui pèsent sur la sécurité alimentaire de la population et de la faune.
Les autorités du Zimbabwe voisin ont annoncé qu’au moins 55 éléphants étaient morts de faim ou de soif depuis un mois dans la réserve de Hwange. Poussés par la faim, des troupeaux d’éléphants ont quitté leurs réserves et empiètent désormais sur de nombreux villages, où ils provoquent des dégâts et mettent en danger la population. Au moins 200 personnes ont été tuées ces dernières années par des pachydermes, selon les autorités du Zimbabwe.