Mardi 22 novembre 2016 19h 30 en VO à Madiana
Avec le soutien de Tropiques-Atrium dès 18h l’Union des Femmes de Martinique organisera des discussions, avec affiches, tee-shirt, documents…
Un film de Leena Yadav
Avec Tannishtha Chatterjee, Radhika Apte, Surveen Chawla
Genre Drame
Synopsis :
La tradition a toujours été respectée dans ce petit village du Gujarat, surtout par les femmes qui ne remettent pas en cause l’organisation patriarcale, voire franchement phallocrate, de cette société rurale. Rani, jeune veuve, négocie, avec son amie Lajjo, le mariage de son fils Gulab avec une jeune adolescente, Janaki. L’affaire est conclue. Quand les deux femmes reviennent à leur village, un conseil est réuni pour décider l’avenir d’une jeune fille qui fuit sa belle-famille parce que son mari la délaisse et que les autres hommes de la belle-famille abusent d’elle. Mais les anciens ne sauraient tolérer une telle infamie : il renvoie la jeune fille à son sort. Rani tente vainement, mais mollement de protester. Rani, Lajjo, questionnées, aiguillonnées par leur amie Bijli, prostituée et danseuse d’une sorte de cabaret, commencent à remettre en cause cet ordre moral qui interdit l’éducation et l’indépendance aux femmes. Le film se termine par la crémation symbolique du démon Rāvaṇa lors de la nuit de Dussehra commémorant la libération de Sītā par son époux Rāma, nuit au cours de laquelle périt par le feu Manoj, le mari alcoolique et violent de Lajjo. Puis les trois femmes partent sur le triporteur bariolé du cabaret, libres et sans but.
La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Une ode magnifique et nécessaire à celles qui, tous les jours par leur optimisme et leur courage font reculer les formes d’oppression dont sont encore trop souvent victimes les femmes.
Télérama par Nicolas Didier
Si le film fascine tant, c’est pour ses fulgurances (…). Et ses ruptures de ton qui font passer, en un instant, de l’effroi au rire, en désamorçant sans cesse le pathos.
Paris Match par Yannick Vely
Si les héroïnes restent des archétypes – la veuve, la femme battue, la prostituée -, Leena Yadav déploie une vraie énergie dans la mise en scène et l’on ne peut être que révolté, comme ces jeunes femmes, par la vie qu’on leur promet.
Le Monde par Noémie Luciani
Ce brûlot féministe, magnifiquement interprété, mêle la colère avec la coquetterie bollywoodienne et les danses exotiques.
Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Un film fort, sorte de “Mustang” à la sauce tandoori, et où la beauté, même tuméfiée, trace inexorablement sa voie.
Studio Ciné Live par Thierry Chèze
Un beau film qui raconte la violence machiste avec de nombreuses scènes dansées, sans verser dans la caricature.
La Croix par Marie Soyeux
Ce film détourne certains codes de Bollywood pour raconter l’émancipation de quatre Indiennes dans un petit village du Gujarat. Avec plus ou moins de finesse, mais une incontestable audace.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Positif par Yannick Lemarié
« La Saison des femmes » est démonstratif, mais il est porté par une telle énergie (celle de la réalisatrice comme des actrices) et par un tel souci de donner la parole à celles que la société condamne au silence (…) qu’on passera outre ses petits défauts.
Culturopoing.com par Thomas Roland
« La saison des femmes » relève de ce même exotisme qui illustre les boîtes de conserve de plats orientaux pimentés, mais affadis afin de ne pas heurter le délicat palais des Occidentaux.