« La Romancière, le film et le heureux hasard « , un film de Hong Sang-soo

Jeudi 16 février &  Mercredi 1er mars à 19h30 / Madiana

Réalisation : Hong Sang-soo
Acteurs : Lee Hye-young, Kim Min-hee, Seo Young-hwa, Park Mi-so, Kwon Hae-hyo, Cho Yun-hee, Ha Seong-guk, Ki Joo-bong, Lee Eun-mi, Kim Si-ha
Genre : Drame, Comédie
Durée : 01:33:00

Synopsis:
Banlieue de Séoul. Junhee, romancière de renom, rend visite à une amie libraire perdue de vue. En déambulant dans le quartier, elle croise la route d’un réalisateur et de son épouse. Une rencontre en amenant une autre, Junhee fait la connaissance de Kilsoo, une jeune actrice à qui elle propose de faire un film ensemble.

La presse en parle :

Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Si La Romancière… se termine dans ce hall désert à la fin d’une séance, c’est peut-être parce que, plus qu’aucun autre, cet opus raconte moins qu’il ne trace un espace possible, comme un augure, le carré dans lequel s’imagine un film à faire.

Critikat.com par Robin Vaz
À l’issue du film, ce qui perdure dans la mémoire réside moins dans les circonvolutions du récit que dans les apparitions cristallisant notre attention : elles suspendent toute logique interprétative, en imposant l’évidence de leur tranquille présence.

Culturopoing.com par Maryline Alligier
C’est là, « juste sous nos yeux », des fleurs, un bouquet qui se compose en couleurs, un visage qui irradie et une déclaration d’amour.

Ecran Large par François Verstraete
Plus qu’un exercice de style, le film s’inscrit dans un processus osé, déstabilisant, mais toujours passionnant… que n’aurait pas renié Eric Rohmer. Hong Sang-soo démontre surtout une fois de plus qu’il n’a pas, ou peu, d’équivalents.

La Septième Obsession par Maryline Alligier
C’est magnifique.

Le Monde par M. Mt
La Romancière… est donc, à proprement parler, le récit d’une régénération, ou comment une femme de lettres en vient à troquer le stylo pour une caméra et à se réinventer cinéaste. A ne pas manquer.

Les Fiches du Cinéma par Clément Deleschaud
Hong Sangsoo livre un beau film acerbe sur la morbidité du langage artistique – à travers l’immixtion d’une réflexion sur son propre cinéma.

Libération par Luc Chessel
Au milieu d’un film simple et fait presque tout seul, le maître coréen Hong Sang-soo cache une déclaration d’amour à son actrice fétiche, Kim Min-hee, et la clé de tout son cinéma fait d’heureux accidents.

Paris Match par Yannick Vely
Jamais le cinéaste sud-coréen n’avait autant parlé de lui et de son cinéma – même s’il ne l’avouera pas aussi facilement, pudique qu’il est.

Première par Estelle Aubin
Avec La Romancière, le film et le heureux hasard (Grand prix du jury à la Berlinale en février 2022), le prolifique cinéaste sud-coréen Hong Sang-soo poursuit son œuvre minimaliste et magistrale, dans les confins des sentiments et des rencontres fortuites.

Transfuge par Séverine Danflous
Hang Sangsoo poursuit ses méditations sur l’art, l’amitié, l’amour, en quête d’apaisement. Les questionnements soulevés l’air de rien par ce film en fa dièse mineur et do bémol majeur s’inscrivent dans une suite musicale de cette œuvre de la ligne claire.

L’Obs par François Forestier
Un film de l’ordre du rêve, auquel il faut s’abandonner. C’est comme un parfum de fleurs : évanescent, charmant, insaisissable.

Carlo Shatrian, le directeur exécutif du 72e Festival international du film de Berlin,: film qui « célèbre la beauté des rencontres fortuites, tout en parlant de l’importance de l’authenticité dans le monde malhonnête du cinéma ».