Du 7 au 22 décembre / Tropiques-Atrium
Nom commun 2 – français
ribotte \ʁi.bɔt\ féminin
Variante de ribote.
La baratte à piston est appelée baratte à ribot ou ribotte.
La ribotte est une grande poterie en grès dans laquelle on agite verticalement une galette de bois fixée à l’extrémité d’un bâton, lequel est guidé par un trou aménagé dans le couvercle de bois
— (Topictopos, Le patrimoine, l’identité des territoires)
Nom commun 1 – français
ribotte \ʁi.bɔt\ féminin
Débauche, excès de table ou de boisson.
« Moi-même j’étais au milieu d’eux, appuyé contre Morny, en train de fumer ma pipe. En entendant venir les bombes, je n’eus que le temps de me jeter par terre. D’abord nos canonniers crurent que c’était une erreur de tir, ou quelque collègue en ribotte… Mais va te promener !
— (Alphonse Daudet, La bataille du Père-Lachaise, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 135.)
Sans paffs, sans lime, plein de crotte,
Aussi rupin qu’un plongeur,
Un soir, un gouêpeur en ribotte
Tombe en frime avec un voleur.
— (François-Vincent Raspail, Le gouêpeur et le voleur)
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La vie est diverse.
Nous bravons l’averse
Qui mouille nos peaux ;
Toujours en ribotes
Ayant peu de bottes
Et point de chapeaux.
Les Tuileries — Victor Hugo
Ribote, subst. fém.
Riboter, verbe intrans.
A. − Vieilli, pop.
1. Repas où l’on mange et où l’on boit avec excès. Synon. fam. ou pop. bamboche, bombance, bombe2, bringue, godaille, ripaille.Attablés (…) au fond d’un restaurant (…), ils se flanquaient (…) des plats qu’on ne peut manger chez soi (…). Le zingueur aurait préféré des ribotes dans le chic bon enfant (Zola,Assommoir, 1877, p. 618).En attendant de marcher au combat, la guerre n’était pour lui que ripailles, ribotes et parties de plaisir (Aymé,Passe-mur., 1943, p. 152).
− Loc. verb. Faire ribote. Boire et manger avec excès. Une pièce de vingt sous leur brûlait la poche et ils couraient retrouver un camarade pour faire ribote (Bernanos,Journal curé camp., 1936, p. 1056).
2. En part. Beuverie; p. méton., ivresse. Le vieux lui faisait peur, surtout les soirs de ribote. (…) il se pochardait deux ou trois fois par mois (Rolland,J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1295).Elle lui défilait tous ses torts et malheurs (…) sa ribote de la veille au soir, à cet ivrogne, ce mangeur de maison (Pourrat,Gaspard, 1922, p. 166).
− Loc. adj. En ribote. En état d’ivresse. Vous n’avez pas honte de venir vous mettre à table dans l’état où vous êtes? (…) car vous êtes encore en ribote, allez! je le vois bien (A. Daudet,Jack, t. 2, 1876, p. 266).
B. − Au fig., vieilli, littér. Usage excessif, pratique immodérée de quelque chose. Synon. débauche, orgie.Le pion vautré dans sa chaire, embêté, maussade, rêvant à des ribotes de billard et de petits verres (Huysmans,En mén., 1881, p. 42).Il avait (…) l’imagination tout à fait grisée par la véritable ribote de romans à laquelle il s’était livré (Richepin,Cauchemars, 1892, p. 116).
Prononc. et Orth.: [ʀibɔt]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1754 ribotte « partie de plaisir » (Boudin, Madame Engueule, p. 47); 1782 faire la ribotte (Goullinet, Les Trois aveugles, pp. 22-23 ds Quem. DDL t. 19). Déverbal de riboter*. Fréq. abs. littér.: 48. Bbg. Arveiller (R.). Contribution à l’ét. du lex. français… In: [Mél. Gamillscheg (E.)]. München, 1968, p. 32. − Quem. DDL t. 19.
Tout savoir sur le patronyme RIBOTTE
Fréquence du patronyme
RIBOTTE : Ce patronyme est présent 1 949 fois sur Geneanet !
Origine du nom
RIBOTTE : Le nom est surtout porté à la Réunion et en Martinique. Sens incertain, à rapprocher sans doute de Ribot (voir ce nom).
Variantes du nom de famille
L’orthographe des noms de famille a parfois évolué au cours des siècles. Connaître ses variations vous aidera à construire votre arbre généalogique.
RIBOTY RIBUOT RIBOTE RIBOUETE RIBOTI RIBOTTI RIBOTH RIBOTTY RIBOTTE dit LASSERRE RIBOT dit LASSERE
Lire plus :
Trempette =>
Mon grand-père ce robot =>
Le petit chaperon rouge =>
Théâtre
« Trempette! », de Guillaume Malasné et Rodolphe Delarue
7, 8, et 11 décembre à 18h Centre Culturel Tangamen Basse-Pointe
Création Martinique 2022
1ER Prix A’zwel Ti Moun 2022
Bruno Le Fermier cherche Désirée, sa vache préférée.
Mais, à l’heure où le soleil se couche, Désirée, elle, veut jouer à cache-cache, son jeu favori. Quelle petite friponne ! Elle se cache dans la mousse et se baigne dans l’eau glacée.
Pour la retrouver, Bruno n’a plus qu’à se mouiller…
« Pour la deuxième fois, la compagnie participe à l’appel à projet de l’A’Zwel à Schoelcher (Martinique), après SALE(S) BÊTE(S) en 2020, je fais à nouveau appel à Rodolphe Delarue pour cette nouvelle création destinée au très jeune public.
Rapidement, l’idée du duo : du fermier et sa vache nous plait. Apparait ensuite, l’envie de situations surprenantes et poétiques, le bain et sa mousse font alors leur apparition.
Une fois les problématiques techniques surmontées, c’est le jeu enfantin du cache-cache qui nous aide à développer les péripéties de ces deux personnages.
Après plusieurs séances d’immersion en crèche, ainsi que des échanges avec des professionnels de la petite enfance, organisé par l’A’zwel, nous adaptons petit à petit notre écriture aux plus jeunes. »
Guillaume Malasné
Interprétée par Guillaume Malasné
Théâtre
« Mon grand-père ce robot », de Sabine Revillet, m.e.s. Jérôme Wacquiez
15 décembre 19h / Tropiques-Atrium
Jacques vient de mourir et Angie, sa petite fille, est désemparée. Elle imagine qu’il s’est réincarné. Garance, sa mère, s’inquiète pour elle et se réfugie sur Facebook. Si l’on pouvait enrayer la mort, quel soulagement ce serait…
Une publicité de l’entreprise Illusion Robotic lui donne une idée. Et si l’on remplaçait Jacques par un clone robotique ? Damien son mari n’est pas d’accord, mais le robot arrive dans la famille et bouleverse les pensées et la routine de chacun. Cette “chose” s’ingère dans leurs habitudes alimentaires et s’immisce dans leurs intimités…
Et si les objets animés possédaient un cœur comme nous ? Et si la réincarnation existait ? Et si les robots captaient les présences invisibles ?
Autrice : Sabine Revillet
Mise en scène : Jérôme Wacquiez
Comment aider nos ainés ? Est ce qu’il est nécessaire que le robot puisse remplacer l’humain et va t il y arriver ? La question est d’actualité. De plus en plus de centenaires et de moins en moins de soignants dans nos sociétés occidentales. Le robot est il la solution ?
Il faut dire que ce robot semble désormais touché par des émotions :
« Est-ce que j’éprouve quelque chose ? Parfois, il me semble, oui. Les ojets ont une âme… ».
L’intérêt de la pièce est que les 4 protagonistes sont autour du robot et acceptent sa présence. Le robot remplace Jacques…
Est ce que jusqu’à la fin de la pièce, le robot va remplacer Jacques et éviter le deuil ?
Jacques, le robot n’est en effet peut-être pas si différent de Damien, Angie, Garance et Jérémy. Les souvenirs qu’il évoque dans son mot d’adieu le rattachent lui aussi à cette famille, au réel en quelque sorte. Mais de quel réel parle-t-on ?
L’histoire que donne à voir ce texte est une pure fiction. Et le robot, même s’il apparaît comme un intrus dans le cadre exposé au début du texte et qui met en scène des humains, est lui aussi un personnage de théâtre qui affirme d’ailleurs « Être ou ne pas être un objet », en référence à Hamlet de William Shakespeare. Jacques, le robot n’est pas moins réel qu’Angie : au même titre que tous les autres personnages de la pièce, il n’est qu’une image mentale que l’on projette en rassemblant des mots écrits sur un livre. En lisant ce texte, nous créons nous-mêmes, dans notre imaginaire, des êtres virtuels.
En jouant sur les codes de la fiction, Sabine Revillet fait un éloge du théâtre. Au même titre que le robot ne peut pas remplacer le vrai grand-père mais aider à accepter son décès, la fiction théâtrale ne peut pas supplanter la vraie vie mais peut nous donner des clefs pour mieux l’appréhender.
Théâtre
« Le Petit Chaperon rouge », texte de Jacob et Wilhelm Grimm, m.e.s. de Céleste Germe
20, 21 & 22 décembre à 19h / Tropiques-Atrium
Synopsis :
Le Petit Chaperon rouge est l’un des premiers contes qu’on lit aux enfants, l’un des plus connus. Un conte au charme si envoûtant que des générations d’enfants ont grandi avec lui. C’est celui-là que nous voulons faire entendre à nouveau. Pour la complexité et l’ambivalence des sujets qu’il traverse, aussi denses et noueux que les arbres centenaires, pour l’épaisseur poétique de l’histoire dont la trace perdure en de longs sillons dans nos imaginaires, pour l’imagerie : la forêt, la tâche rouge, le soleil qui éclate dans les canopées sombres.
Mais nous voulons aussi montrer une nouvelle fois Le Petit Chaperon rouge dans la version, puissante, positive et féministe des Frères Grimm, pour faire voir à quel point cette petite fille qui se promène joyeusement dans la forêt n’est pas imprudente ou naïve mais au contraire vaillante et courageuse, traversant les dangers et retournant le sort. Pour faire entendre ce récit initiatique, qui, par-delà les temps et les générations, magnifie la solidarité féminine et raille les affreux loups méchants. Pour faire redécouvrir ce conte émancipateur, beaucoup plus subversif qu’on ne le pense, qui affirme le droit au mystère, au plaisir, à la liberté et à la peur.
Pour la première fois Das Plateau propose un spectacle accessible aux enfants comme aux plus grands. Un spectacle dont l’intensité visuelle et sonore ouvre des paysages sensibles et inédits, à la fois légendaires et quotidiens, imaginaires et familiers, intrigants et rassérénants. Un spectacle envoûtant, créé dans le IN du Festival d’Avignon et salué par le presse, un spectacle d’aujourd’hui pour les enfants de maintenant.