Photo Madinin-Art
Le projet X-TU non retenu et qui avait la faveur des enseignants du Lycée
Madinin’art a publié il y a plus d’un an un dossier sur le projet retenu par la Région pour reconstruire le lycée Schoelcher. Pourquoi reconstruire? Parce que le désintérêt manifesté pendant si longtemps par les tutelles précédentes a causé une telle détérioration des bâtiments que leur utilisation pose aujourd’hui de graves problèmes de sécurité pour les usagers. La rénovation des locaux si elle était décidée couterait environ 40 millions d’euros soit à peu près le prix d’un lycée neuf. On peut donc se demander pourquoi choisir la démolition et la reconstruction. Et bien parce que même restaurés les bâtiments ne permettraient pas, pour des raisons qui tiennent à la fois aux déplacements des handicapés, aux impossibilités d’isolations acoustiques, aux normes administratives en vigueur, etc. sa fréquentation par des élèves. Il faudrait donc déplacer le lycée dans un autre endroit, qui compte tenu des manques d’espaces en ville, ne pourrait être qu’à la périphérie de Foyal. Cette solution supposerait donc une dépense supplémentaire de 40 millions pour la construction. Dès lors qu’il était décidé de maintenir le caractère urbain du lycée, il n’y avait pas d’autre option que la démolition et la reconstruction. On ne peut que le regretter. Le patrimoine architectural de la Caraïbe toute entière va donc perdre un fleuron de l’art moderniste. Mais il y a quelque hypocrisie de la part du PPM à faire semblant de découvrir aujourd’hui le problème. Il fut un temps pas si lointain où ce parti était aux commandes de la Région et il est toujours à celles de la ville capitale. Qu’a-t-il fait pour sauver ce qui pouvait être sauvé? Qui a autorisé la construction d’un immeuble d’habitation qui bouche une partie de la magnifique vue sur le large ( vers l’Afrique?) dont bénéficiait le lycée? Qui a donné le permis de la récente démolition d’une aile du bâtiment? Les édiles de Fort-de-France!
L’arrivée du MIM à la tête de la Région n’allait pas simplifier le problème. Sa volonté de ré-écrire l’histoire, de créer de nouveaux mythes fondateurs, le conduit à un anti-schoelchérisme anticésairien de solide facture, qui est sans doute le moteur principal de son projet de démolition du lycée et surtout du nom honni qu’il porte. Il faut reconnaître encore une fois qu’il peut facilement arguer de l’abandon auquel a été livré le lycée pendant si longtemps par ceux-là mêmes qui aujourd’hui s’y disent tellement attachés, pour masquer une opération dont l’aspect politicien n’est pas le moindre.
« Ce à quoi nous avons échappé »
La Région a donc organisé un concours. Trois projets ont été retenus pour le choix final. Il y avait celui d’une équipe parisienne assez célèbre, X-TU (Anouk Legendre, Nicolas Desmazieres) , un autre dont nous tairons le nom par gentillesse, et un dernier signé Nicolas-Torrès. Tous ceux qui ont pu voir le projet X-TU (1) reconnaissent qu’il s’inscrivait dans la ligne architecturale qui a fait le succès et la renommée mondiale de l’équipe. Il s’agissait d’un magnifique objet architectural, sculptural même! Pourquoi n’a-t-il pas été retenu? Deux types de raisons peuvent être évoquées. Premièrement l’audace technique du projet à sans doute effrayé des élus dont, le goût pour l’innovation en matière d’art n’est sans doute pas la qualité principale et qui envisagent l’avenir sous l’angle de la Martinique antan lontan! Deuxièmement on peut suggérer que l’origine métropolitaine du projet n’a pas peut-être été un argument en sa faveur. Le plus beau esthétiquement n’a pas été retenu mais le plus moche, le plus « cheap », le plus ringard non plus! On a donc échappé au pire. C’est donc le projet d’une équipe martiniquaise, celle de Nicolas et Torrès qui a été retenu. Petite consolation elle propose elle aussi comme dans le projet de X-TU, l’utilisation massive de jalousies pour protéger les bâtiments de la pluie. Mais là ou l’équipe parisienne proposait des formes courbes superbement travaillées mettant en valeur les volumes autour d’une cour de récréation, l’équipe martiniquaise retient l’idée d’une enveloppe rectiligne enveloppant cinq petits immeubles afin de dessiner une rue conduisant de l’entrée jusqu’au plateau sportif et au restaurant et qui distribue les accès aux différents bâtiments. Le mot de « barre » que nous avons utilisé dès l’an dernier est sans doute excessif, même s’il renvoie à une impression certaine. A dire plus juste l’ensemble dessinerait plutôt un Z. La qualité du projet retenu tient surtout à l’esprit dans lequel il a été conçu, celui d’un lycée ouvert sur la ville, dont les équipements pourraient être mis à la disposition de tous en dehors des périodes scolaires. Ce qui n’était pas incompatible avec le projet-X-TU. Le couple Nicolas-Torrès s’est montré soucieux de l’avis des utilisateurs tout au long du travail d’élaboration. Il a multiplié les rencontres avec les personnels et sollicité les avis d’experts avec l’accord des élus. Dont acte.
Le projet retenu
Le Conseil Régional a donc fait un choix moyen, timoré, sans grande envergure, pas pas tout à fait dépourvu de connotations et d’arrières pensées idéologiques, à l’image de l’équipe qui le dirige. On ne peut même pas espérer qu’une autre équipe aurait fait un choix différent puisque de choix il n’y a pas eu. Outre que les pétitions, les manœuvres dilatoires et les combats d’arrière-garde semblent dérisoires et vains, elles pénalisent la communauté scolaire et prolongent une situation d’insécurité réelle. La ville de Fort-de-France refusera le permis de construire du nouveau lycée et le différent avec la Région sera tranché par le pouvoir colonial. Et vive l’autonomie! Pauvre de nous!
Fort-de-France le 01/09/08
Roland Sabra
La reconstruction du lycée Schoelcher ou le bal des hypocrites (II)
Voilà ce que nous écrivions il y treize mois de cela. Serge Letchimy a donc refusé d’accorder le permis de construire. Aussitôt Alfred Marie-Jeanne a écrit au Recteur de l’Académie pour lui demander dans les plus brefs délais la dispersion de la communauté scolaire sur les trois autres lycées de Fort-de-France, pour des « raisons de sécurité ». Il est vrai que la commission de sécurité de la ville de Fort-de-France a depuis longtemps émis un avis semblable. La Région a cru pendant longtemps pouvoir se passer de l’avis de la municipalité de Fort-de-France, en s’appuyant sur un texte juridique accordant à la collectivité territoriale chargée de la gestion du bâtiment l’exclusivité du dépôt d’un permis de construire auprès du Préfet de Région. La municipalité, collectivité territoriale de rang inférieur par rapport à la Région ne pouvait avoir le dernier mot. Ce qui pourrait expliquer une certaine arrogance régionale vis à vis des édiles de la ville capitale qui n’ont été que peu ou pas consultés sur le projet. Seulement la Loi a été modifiée il y a peu et le dernier mot revient dorénavant au maire de Fort-de-France, qui, pour des raisons d’esthétique, lui qui autorisé la construction de cette verrue, l’immeuble Almadies face au Lycée, a donc décidé de s’opposer au projet de reconstruction. Les photos que nous publions attestent que le projet retenu n’était le plus bel objet architectural. La question de « favoriser », quoiqu’en disent les élus régionaux qui jurent mordicus que le choix s’est fait dans l’anonymat le plus grand, une équipe locale au détriment d’une équipe parisienne reste entière. Doit-on renoncer à ce qui ce fait de mieux au motif que ce n’est pas assez « martiniquais »? Technologies locales vs technologies mondiales. Toutes proportions gardées c’est la thématique du « grand bond en avant » maoïste et criminel qui est en filigrane. Nous ne sommes pas loin du débat sur le 73 ou le 74. C’est donc la survie du lycée qui est en jeu et il semble qu’une conjonction d’intérêts hétéroclites participe plus ou moins activement à sa disparition.
D’abord la Région. Cette collectivité en rayant d’un plume la ligne budgétaire » reconstruction du lycée Schoelcher » fait par la même une « économie » de plus de 60 millions d’Euros. Tant pis si la crise économique, la crise du BTP en particulier, aurait bien eu besoin d’une bouffée d’oxygène, d’une relance, la suppression du nom de Schoelcher mérite bien ça. Par ailleurs Marie-Jeanne ayant déclaré qu’en cas de refus du permis de construire il demanderait à l’Etat français de reprendre à sa charge les bâtiments une petite économie supplémentaire est la encore envisageable. Et puis le rendement électoral de la construction d’un lycée sis à Fort-de-France est somme toute bien faible pour le MIM.
Ensuite la ville de Fort-de-France. La municipalité est plus soucieuse de « sauver les bâtiments » du lycée que la communauté qu’ils abritent. Le pressing fait ces derniers temps pour faire classer le bâti en témoigne. Petite victoire médiocre sur le MIM qui ne pourra se prévaloir de la (re)construction d’un deuxième lycée, ce qui aggravera son déficit en matière d’investissements pour la Martinique.
Le Rectorat, dans une perspective de baisse démographique, ne voit sans doute pas d’un mauvais œil la fermeture d’un des quatre lycées publics de Fort-de-France et la répartition des élèves et des enseignants dans les trois restants. Exit la possibilité de lycée à taille humaine mais qui pourrait lui reprocher aux autorités rectorales vouloir rationaliser la gestion des effectifs d’élèves et de professeurs en ces temps de libéralisme économique?
Le dindon de la farce, c’est la communauté scolaire du lycée contrainte de vivre dans un climat d’insécurité et qui a le sentiment d’avoir été quelques fois écoutée mais peu entendue. Un exemple : la reconstruction de la salle de théâtre du lycée. Une première version proposée prévoyait deux salles dos à dos. Une dans un format dit « à l’italienne » avec son dispositif frontal, un espace scénique face un espace de spectateur. Ce dispositif a une histoire, il est issu d’une pratique culturelle historiquement, géographiquement et idéologiquement datée, celle de l’Europe occidentale. Une deuxième salle, en hémicycle, plus propice aux pratiques culturelles de la Caraïbe, en la rond-la, plus proches du conte créole etc. La possibilité d’une réunion des deux salles multipliait les opportunités de confrontations, d’enrichissement de pratiques des arts de la scène différenciées. Et cela dans un contexte caractérisé par un manque cruel de salle comme s’en plaignent avec juste raison les artistes martiniquais et d’organisation. Pour des raisons d’économies, jamais justifiées, la Région dans une deuxième mouture, n’a retenue que deux salles « à l’italienne », avec l’assentiment de ceux pour qui le théâtre ne peut être qu’européen! Que la Martinique envisage d’organiser une édition du Festival Mondial des Arts Nègres n’a eu aucune incidence sur le dispositif scénique retenu : les artistes africains n’auront qu’à adapter leurs productions aux standards européens! Que des générations d’élèves, dans le seul lycée martiniquais offrant une option théâtre, ne soient formés qu’à une seule technique théâtrale, celle des anciens maîtres ne pose donc aucun problème! Bravo pour qui se dit indépendantiste.
Première version du théâtre qui avait l’assentiment des enseignants de la section théâtre
Version retenue par la Région!
Passons sur les aberrations techniques que comportent cette dernière proposition en ce qui concernent les loges, les locaux techniques, le foyer du théâtre etc.
Sûre de ce qu’elle pensait être son bon droit la Région a cru qu’elle allait acculer la municipalité à l’acceptation d’un projet architecturalement contestable tout en négligeant de prendre en compte l’avis des usagers. Elle aura beau citer le nombre de commissions, de réunions, d’entrevues, elle est restée sourde à certaines demandes tout en étant incapable de dire pourquoi. Entendre Marie-Sainte s’inquiéter de la sécurité des élèves est un peu cocasse de la part de quelqu’un qui était plus que réservé sur la démolition d’une aile du lycée qui menaçait de s’écrouler. L’attitude de Serge Letchimy n’est pas plus glorieuse. Vouloir imposer la reconstruction à l’identique d’une bâtisse pose le problème de l’authenticité, du pastiche, du vrai et du faux, indépendamment des problèmes de mise aux normes pour les élèves handicapés et les surcoûts financiers générés par cette option. Prétexter l’incompatibilité du projet avec le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de Fort-de-France relève de la tartufferie quand on constate quotidiennement le bétonnage de la cité à l’instar du projet pharaonique et somme toute assez laid de la Pointe Simon, qui reproduit une architecture qui a fait florès il y cinquante ans du coté de Hongkong et aujourd’hui abandonnée.
Alors la question de reconstruction du lycée Schoelcher est-elle pour autant définitivement close? Choisissons de la laisser ouverte et envisageons les deux solutions qui s’offrent aux ( mauvais) acteurs de cette (mauvaise) farce. La première, est de remettre à plat l’ensemble du dossier et de repartir sur un nouvel appel d’offre auprès de cabinet d’architectes etc. etc.. Délai moyen d’une telle option quatre à cinq ans. Peu probable. Deuxième solution possible, Serge Letchimy qui fonde officiellement son refus de permis de construire sur l’existence d’une enveloppe des cinq bâtiments donnant l’aspect d’une barre de deux cents dix mères de long, entame une négociation avec la Région et obtient une modification de l’aspect extérieur, la carrosserie en quelque sorte, du projet sans que la philosophie occidentalo-centriste de certains équipements (le théâtre) soit remise en cause, puisque tout le monde s’en fout! La rue qui dessert les six immeubles est préservée mais la « barre » est cassée. L’honneur est sauf pour les deux parties, le problème peut être réglé en trois ou quatre mois et la campagne électorale de 2010 n’est pas plombée par la question des responsabilités de l’échec de la reconstruction.
Pour l’instant MIM et PPM donnent l’impression d’être plus préoccupés par le débat sur les miettes de pouvoir que leur concèdera l’Etat colonial dans le cadre de l’article 73 ou 74 que des intérêts de la population martiniquaise. Il n’est pas sûr que celle-ci soit dupe plus longtemps. Les jérémiades à venir sur les occasions perdues n’en seront que plus obscènes.
La survie de la communauté scolaire du lycée Schoelcher est plus que jamais entre ses propres mains. C’est d’elle que le sursaut est attendu et il semblerait qu’elle soit en train de s’organiser pour ce faire. A suivre…
Roland Sabra 22/09/09
Consulter le dossier sur la reconstruction du lycée Schoelcher
Bonjour,
Votre article [de 2008] est clairvoyant sur les tensions politiciennes autour de la démolition-reconstruction du Lycée Schoelcher et le choix idéologique des dirigeants de la Région.
Néanmoins, et bien au-delà de tout cela, je crois que nos décideurs perpétuent des choix architecturaux qui occultent la vie du bâti après construction.
Le choix des lames et de cet espèce de treillis en façade va générer un entretien très lourd dans l’entretien quotidien du bâtiment.
Je suis assez sceptique quant à la possibilité du Conseil Régional d’embaucher du personnel supplémentaire quand on voit comment il a déjà du mal à remplir ses obligations en matière de personnel dans les lycées et ce dans le cadre de ses prérogatives prévues par la décentralisation.
Un édifice public devrait être fonctionnel tant du point de vue de l’utilisation des surfaces que des liaisons entre les différents bâtiments. Il semble que l’architecture de type cube se prêterait mieux à cela.
Pour l’aspect esthétique il est possible, à l’image du viaduc de Dillon, d’y associer des formes arrondies qui cassent l’aspect anguleux du cube.
De plus, ces éléments pourraient avoir un effet mécanique intéressant dans l’écoulement des vents, sachant que nous sommes en zones cycloniques.
Voilà, j’ai souhaité partagé cette réflexion avec votre publication dont je suis destinataire.
Jean-Georges VOISIN
Septembre 2008
Cher Monsieur,
J’ai pris connaissance avec intérêt de votre éditorial consacré à la reconstruction du lycée Schoelcher et je partage certaines de vos idées sur ce dossier.
Néanmoins, je voudrais porter à votre connaissance que, contrairement à ce que j’ai cru lire, le Conseil Régional alors dirigé par feu Camille DARSIERES s’étaient plus que préoccupé du lycée Schoelcher et de « sauver ce qui pouvait l’être », précisément en raison de l’architecture originale de cet établissement et en mémoire de tous ceux qui l’ont fréquenté. En effet, de gros travaux spéciaux de reprises des bétons et des enduits pour un total de 20 millions de francs ont été réalisés entre 1988 et 1992 et la réfection des menuiseries et des peintures avait été programmée.
Les difficultés financières que le Conseil Régional a connu à l’époque n’ont pas permis de poursuivre dès 1992 mais, à compter de 1996-1997, et en tout cas sous la mandature qui a suivi celle d’Emile CAPGRAS, cela était parfaitement possible. Ça l’était d’autant plus que les mesures prises pour résorber le déficit et notamment l’augmentation importante de la fiscalité régionale et la désaffectation partielle du FIR avaient réglé le problème et que la Région avait retrouvé ses capacités financières.
Je n’argumenterai pas sur le fait que ce lycée n’est naturellement pas aux normes d’aujourd’hui, en matière de sismicité comme en matière d’accès des handicapés, sur le plan de l’isolation acoustique et au regard des règles administratives. Il n’est pas le seul, y compris à Fort-de-France et je n’ai pas entendu que l’on ait proposé de démolir le lycée de Bellevue, ceux de la Pointe des Nègres ou celui de Trinité. Par ailleurs, l’on peut regretter que l’immeuble d’habitation édifié de l’autre coté de la chaussée ait amputé la magnifique vue dont les élèves du lycée bénéficiaient. Je suis néanmoins surpris du peu de réaction face à un projet de re(?)construction, dont vous dites qu’il est évalué à 40 millions d’euros soit plus de 260 millions de francs. L’information qui m’avait été donné indiquait un cout de 60 millions d’euros.
J’espère vivement que vous êtes dans le vrai mais quoi qu’il en soit, c’est, au bas mot, soixante millions de francs de mieux que le lycée ACAJOU II ou celui de Rivière Salée qui avait été jugé extrêmement couteux par ceux qui sont aujourd’hui aux commandes. Mais il s’agissait de lycées polyvalents industriels qui nécessitent des surfaces considérables sans évoquer les contraintes liés aux équipements.
Par contre, je ne vois pas ce qui, dans la structure du nouvel établissement justifie un tel cout surtout quand le Conseil Général sort un collège HQE au Robert pour moitié moins!
C’est sans doute parce que les caisses de la Région sont pleines quand celles de la France sont vides!!!! Ou bien, plus prosaïquement, que l’on ne sait pas quoi faire de cet argent et que faute de projet de développement, on investit dans la pierre! reste à espérer que ce chantier en restera aux 40 millions d’euros et qu’il ne faudra pas attendre 7 ans comme cela a été le cas pour les lycées de Ducos et de Bellefontaine. Les paris sont ouverts!
Mon point de vue est qu’il fallait conserver le lycée Schoelcher en l’aménageant afin de transformer en musée, y compris un musée de l’école en Martinique. Et reconstruire le lycée ailleurs, par exemple près de l’Université, laquelle dispose de terrains.
Cordialement
Karl PAOLO
Septembre 2008