I – BREF RAPPEL HISTORIQUE
Création du lycée à Saint-Pierre
Transfert à Fort de France après 1902 (Caserne Bouillé)
Construction sur le site actuel (1920-1937)
Transformation en lycée (fin du collège)
Fermeture de l’internat
Ouverture des Post-bac (BTS)
☛ Du Collège national de Saint- Pierre au Lycée Schoelcher
L’histoire du lycée Schoelcher nous enseigne qu’il a occupé 3 sites:
– d’abord la ville de Saint- Pierre jusqu’à la catastrophe de 1902
– puis la ville de Fort-de-France à l’emplacement de la caserne Bouillé, de 1902 à 1936
– et enfin son site actuel ( initialement appelé Bellevue) à partir de 1937.
☛ Quelques dates clés
1871 Le Conseil Général décide de doter la Martinique d’un établissement secondaire de plein exercice
Le 6 déc 1880 Un arrêté du gouvernement de la Martinique crée
le Collège National de Saint- Pierre au lieu dit Mouillage
Le 2 mai 1881 Un arrêté transforme le Collège National en Lycée.
Ce lycée comporte à l’époque 80 élèves
Le 6 avril 1902 Un décret promulgué à la Martinique stipule que le
Lycée de Saint-Pierre portera désormais le nom du Lycée Schoelcher
☛ Le projet réalisé en 1917, il ne sera pas retenu
Dès son transfert à Fort de France il est recherché pour le lycée Schoelcher un terrain en vue de le reconstruire.
1919: Une commission choisie le terrain de Bellevue (emplacement actuel) où se trouvait la maison du gouverneur pour accueillir les nouveaux locaux.
1920: Début des travaux de terrassement, interruption puis reprise de ces travaux en 1933 jusqu’à la fin de l’année 1936
☛La Maison du Gouverneur au quartier Bellevue, actuel site du lycée (début vingtième siècle)
☛ A la rentrée de 1938 l’internat ouvre ses portes
☛ ci-dessous les élèves de la classe de Math- Elem (Terminal C)
☛LES DEBUTS DU LYCEE
Janvier 1937: ouverture du lycée
Octobre 1938: Ouverture de l’internat
1948: Le lycée colonial devient lycée national deux ans après la départementalisation
1958: Construction de nouveaux bâtiments (infirmerie, logement de fonction)
1965: Construction du gymnase
☛ Vue depuis la baie de F de F 1940, la mer arrive alors au pied de la corniche.
1976: Fin du 1er cycle du second degré (6ème et 3ème)
1986: Premiers travaux de ravalement
1993: Fermeture de l’internat
II – LA PRISE EN CHARGE DU BATI DEPUIS LA DECENTRALISATION
1965-1982: L’absence d’entretien véritable du bâti laisse place à un réelle dégradation des structures
1983-1998: Réparations de surface des éclats de bétons
1999-2006 : Réhabilitation Tous Corps d’Etat bâtiments sciences, administration, extension CDI. Reprise des cours en enrobé, création abris-élèves, réhabilitation sanitaires, pose de modulaires…
Une enveloppe totale de 4 677 223,00 € a été consacrée aux travaux entre 1999-2004
☛ 1983-1998 : Réparations de surface des éclats de bétons.
☛ En 1986 puis en 1991 une importante campagne de reprise systématique des éclats de béton est menée. 15 ans plus tard, les résultats ne sont plus Toujours visibles.
☛ 1999-2006 : A partir de 1999 on assiste à une accélération des travaux de réhabilitation de Tous Corps d’Etat bâtiments sciences, administration, extension CDI. Reprise des cours en enrobé, création abris-élèves, réhabilitation sanitaires, pose de modulaires…
☛ Une enveloppe totale de 4 677 223,00 € a été consacrée aux travaux entre 1999-2004
Laboratoire de préparation
Salle de sciences assistée par ordinateur
III – LA NECESSITE DE RECONSTRUIRE
Etat général du bâti : des diagnostics préoccupants pouvant générer une situation de Mise en danger d’autrui (responsabilité du Président de Région)
L’accessibilité aux PMR : très insuffisante
☛ Une société à juste titre plus exigeante et un lycée dangereux « irréparable »
En sept décennies, les exigences de la société, les connaissances scientifiques et le retour d’expérience ont conduit à renforcer le cadre réglementaire. Deux aspects de non-conformité ne trouvent aucune solution :
L’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Le lycée Schoelcher a une complexité qui nécessiterait, entre autres, des dizaines d’élévateurs, des rampes multiples, etc.
La prévention du risque sismique. L’évolution des normes a suivi les progrès scientifiques récents. Mais, sans qu’il soit besoin d’analyse approfondie, on constate une dégradation irrécupérable des bétons et des armatures due à l’utilisation du sable de mer .
☛ Accessibilité aux personnes à mobilité réduite sans solution: ensemble trop complexe
☛ Des dégradations du béton armé déjà constatées il y a plus de 50 ans
Rapport d’un Proviseur en 1950 : « de nombreuses galeries, ceinturant les étages, sont soutenues par des colonnes; leur armature de fer a rouillé en maints endroits et fait craqueler le revêtement de ciment. »
Suite au séisme du 19 mars 1953 : « Tous les joints de dilatation placés entre les différents corps de bâtiments ont éclaté et sont à reprendre. Des tuyaux de conduite d’eau ont été arrachés. Des court-circuits ont été constatés dans un corps de bâtiments de l’internat nécessitant d’importants travaux de remise en état de l’installation. Des murs de remplissage ont été fissurés, leur consolidation est à envisager ». Tous les jours nous découvrons de nouveaux dommages et nous en décuvrirons certainement d’autres aux dires de l’Architecte, surtout à la saison des pluies.
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☛ Une conception des structures inappropriée en zone sismique, des matériaux sans résistance et des évacuations dangereuses
☛ Des reprises de soutènements et drainages nécessaires rendus difficiles par la configuration actuelle
☛ Des coûts de réhabilitation dissuasifs
Diagnostic réalisé en 2002 par le bureau d’études DGIC (spécialiste de la construction parasismique) expert auprès de la cour d’appel.
Des conclusions édifiantes :
Coût des travaux de renforcement pour le seul gros-œuvre du bâtiment G :676 000 €. Soit environ 700 € le m².
Le coût d’une réhabilitation complète serait très proche du coût du neuf observé environ 1800 €/m².
Sans atteindre le niveau du neuf…
☛ Un arbitrage nécessaire
Face à cet héritage du passé à la fois glorieux du point de vue de l’histoire du peuple martiniquais et terrifiant du point de vue de la sécurité des jeunes générations il y avait urgence à tout reprendre sur de bonnes bases.
IV – LE FUTUR LYCEE
un contenu pédagogique sauvegardé et évolutif (classes prépa envisagées)
un effectif maintenu (1450 élèves)
une démolition/reconstruction par phase
un bâtiment aux normes, moderne et tourné vers l’avenir
objectif 2010-2012
ETUDES PRELIMINAIRES POUR LA RECONSTRUCTION DU LYCEE SCHOELCHER
L’hypothèse d’une reconstruction sur site sans déménagement de la Cité scolaire
L’hypothèse pressentie par les Services Régionaux résultent d’une observation sur site , d’une analyse du fonctionnement du lycée, d’un comptage des surfaces utiles utilisées.
Les principales contraintes relatives à ce stade de la réflexion sont les suivantes:
1)Travailler sur site occupé
2)Conserver Les fonctionnalités
3)respecter le confort et la sécurité en proposant un phasage adapté
Plan masse du futur lycée Schoelcher
Surface utile programmée 12 772 m²
VUE DU FUTUR LYCEE SCHOELCHER DEPUIS LA RD41
Le bâtiment linaire principal, dévolu à l’enseignement est constitué de plusieurs plots alignés et couvert d’une surtoiture sur l’ensemble et est tenu à l’est et à L’ouest par deux autres édifices
L’entrée est également marquée par la présence de deux pavillons conservés de part et d’autre de l’esplanade
VUE DU FUTUR LYCEE SCHOELCHER DEPUIS LA RN2 (BOULEVARD ATTULY) A L’ENTREE DU QUARTIER TEXACO
PLAN DU Bâtiment principal LYCEE SCHOELCHER
SUITE DES VUES EN COUPE
Cuisine Gymnase
Accueil Administration
Phasage
1ERE PHASE= 20 MOIS
(ZONE ENTOUREE EN ROUGE)
La première phase de travaux permet de réaliser 50% de la surface utile totale et comprend notamment:
Une partie enseignement
La restauration
Le gymnase
Le service de santé
Les locaux de maintenance
2 EME PHASE = 16 MOIS
(ZONE ENTOUREE EN ROUGE)
La deuxième phase de construction, aboutira, à la réalisation de la totalité des salles de classe
Du théâtre
De l’amphithéâtre
3 EME PHASE = 24 MOIS (ZONE ENTOUREE EN ROUGE)
La troisième phase occupera la totalité de la plate forme (2) et concernera:
C L’administration
C le CDI
C Les logements de fonction
C le parking sous terrain
Piste d’athlétisme
VUE DU FUTUR LYCEE SCHOELCHER DEPUIS LA RD41