« La Prisonnière de Bordeaux »,un film de Patricia Mazuy

Vendredi 18 octobre à 18h à Madiana
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, William Edimo
Synopsis
Tout public
Alma, seule dans sa grande maison en ville, et Mina, jeune mère dans une lointaine banlieue, ont organisé leur vie autour de l’absence de leurs deux maris détenus au même endroit… A l’occasion d’un parloir, les deux femmes se rencontrent et s’engagent dans une amitié aussi improbable que tumultueuse…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Jean-Marie Samocki
La Prisonnière de Bordeaux tient aussi à une forme classique qui lui permet d’étudier scrupuleusement les rapports de classes, mais évite la décharge pulsionnelle et neutralise tous les éléments d’un enchaînement tragique, ce qui peut étonner après la brutalité de Bowling Saturne.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Aidée par les nuances de jeu et les ambiguïtés du parfait duo Isabelle Huppert / Hafsia Herzi, […] Patricia Mazuy confirme la force de son cinéma, ne cherchant jamais la facilité, ou la feignant pour l’instrumentaliser afin de montrer paradoxalement la complexité et les ambivalences du monde et de la place du féminin dans celui-ci.

Femme Actuelle par La Rédaction
Une rencontre intéressante.

Franceinfo Culture par Ariane Combes-Savary
Isabelle Huppert et Hafsia Herzi incarnent ces amies improbables avec une facilité déconcertante. La douceur qui s’en dégage irradie.

La Croix par La rédaction
Incarnant respectivement Alma et Mina, Isabelle Huppert et Hafsia Herzi illuminent ce film aux accents chabroliens, dans lesquels se mêlent habilement lutte des classes et émancipation féminine.

La Septième Obsession par Jérémie Oro
Tout à la fois idéal de sororité, théorème chabrolien sur la lutte des classes et démonstration que le paternalisme social ne saurait être l’apanage des hommes, son double portrait de femmes n’est jamais aussi passionnant que lorsqu’il sonde les interstices, ces micro-points de bascule entre deux attitudes, deux regards, via lesquels le réel rattrape brusquement l’utopie.

Le Monde par Ma. Mt
La relation des deux femmes consistera ainsi à confronter deux « économies » du mensonge : l’une bourgeoise, qui déguise la réalité, l’autre prolétaire, qui procède d’une logique de survie. Ainsi le film s’oriente-t-il vers un magnifique retournement, une qualification positive de l’idée de trahison.

Le Parisien par Renaud Baronian
Le spectateur, ébloui, chavire régulièrement, et se laisse emporter par les enjeux de cette amitié si particulière.

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Western amoureux ou faux polar, comédie ou mélo, La Prisonnière de Bordeaux, derrière son visage plus doux et harmonieux que les récents films de Mazuy, est lui aussi habité par le vif désir de tout foutre en l’air, de laisser s’échapper ses héroïnes condamnées.

Libération par Laura Tuillier
Dans un film tout en douceur et légèreté, Patricia Mazuy narre une histoire d’amitié transclasse entre deux femmes jouées par Isabelle Huppert et Hafsia Herzi.

Marianne par Olivier De Bruyn
Isabelle Huppert et Hafsia Herzi, le duo inévitable de l’été 2024.

Marie Claire par Emily Barnett
Étude sociale acérée, La Prisonnière de Bordeaux dépeint la violence de classe avec humour et causticité.

Paris Match par Yannick Vely
Quand deux stradivarius accordent leur jeu sous la direction d’un brillant chef d’orchestre, cela donne un très bon film, tout en nuance, sur une sonorité qui se heurte aux différences sociales.

Public par Marie-Pierre Galinon
La Prisonnière de Bordeaux est un cocktail réjouissant de polar politique, de psychologie et de romanesque.

Sud Ouest par Julien Rousset
Isabelle Huppert, d’une bouleversante mélancolie, et Hafsia Herzi entre duo et duel dans ce film de la réalisatrice Patricia Mazuy.