La présence de personnages noirs et non-binaires dans les films et les séries a augmenté

Une étude du magazine américain « Variety » montre que depuis le début de la crise du Covid-19, les minorités, et en particulier les personnages noirs et non-binaires, sont plus présentes à l’écran

Plus de diversité sur les écrans américains en pleine crise sanitaire mondiale ? C’est ce qu’affirme une étude, publiée mardi, conduite par Variety.

Le magazine américain a, en effet, comparé quels personnages étaient les plus présents à la télévision et au cinéma, entre les périodes du 1er octobre 2018 au 31 mars 2020 et du 1er avril 2020 au 1er octobre 2021.

Selon cette étude, 70,5 % des séries qui ont été proposées pendant la pandémie avaient un personnage principal noir, contre 65,8 % avant. Idem pour les films : 58,7 % avaient un tel protagoniste pendant la crise sanitaire contre 56,1 % avant.

« Depuis l’arrivée du Covid-19 et après le meurtre de George Floyd, il y a eu de plus en plus de discussions dans les industries du cinéma et de la télévision concernant la représentation et un mouvement pour diversifier les talents à l’écran. Alors que la représentation était certainement source de conflit avant le mois de mars 2020, la pandémie et une conscience accrue d’un besoin de justice sociale et raciale ont permis de mettre en lumière sur les disparités inhérentes à plusieurs communautés sous-représentées », expliquent les auteurs de l’étude.

Plus de personnes LGBT+ dans les séries

Les personnages féminins font également partie de ceux qui sont plus présents. Elles campent un personnage principal dans 42,7 % des films aujourd’hui contre 41,6 % avant l’arrivée du Covid-19, et dans 46,6 % des séries contre 44,5 %.

Si le nombre de films avec un personnage LGBT+ a lui baissé entre avant la pandémie (12,9 %) et après (10,7 %), celui des séries a fortement augmenté passant de 19,3 % à 21,8 %.

Les personnages non-binaires sont, enfin, ceux qui bénéficient le plus d’une représentation accrue : 3,8 % des séries et 2,8 % des films intègrent un tel protagoniste depuis le 1er avril 2020, contre respectivement 2,7 % et 0,8 % avant le début de la crise sanitaire.

Source : 20 minutes.fr