« La part de l’autre », de MarlèneParize

— Par Elodie Quidal, professeur de philosophie au lycée Frantz Fanon, Martinique.

Ce livre, où se mêlent histoire et mythologie, est écrit du coeur de notre présent – présent des Antilles, de la France, de ce monde ouvert à de multiples transversalités qui est le nôtre. Marlène Parize y défend une proposition radicale contre tous les nationalismes et communautarismes, contre tous les mépris de soi: il est temps, il est grand temps de reconnaître, au sein même de notre modernité, de notre république, de nos valeurs, la trace de ces « lieux creusets » où est née, et naît encore, l’énergie qui nous porte à présent.

Jean Bourgault, professeur de philosophie au lycée Jeanne d’Arc, Rouen.

Plus que des héritiers de l’esclavage et de la colonisation, les Antillais sont le réceptacle des cultures et des philosophies de tous les continents. Parce qu’ils ont connu toutes les douleurs, ils se doivent de porter l’humanité à un autre niveau de conscience : continuer à se chercher et à se trouver sur le mode de l’ouverture « en abandonnant nos croyances d’avant la veille » (F. Fanon). Avec La part de l’autre, cette philosophe antillaise, cette philosophe du « toutmonde » avec ses armes métissées veut nous faire passer de la cave au grenier du monde. Prendre du recul avec nous-mêmes, pour mieux comprendre ce que vivent les autres, pour parler avec eux, pour marcher à côté d’eux et pour qu’enfin nous trouvions le chemin avec eux. La part de l’autre fait une incursion philosophique et donc universelle dans notre recherche d’ Antillanité.

Elodie Quidal, professeur de philosophie au lycée Frantz Fanon, Martinique.

Diplômée de l’université de Grenoble II et professeur de philosophie depuis 1991 en Martinique, Marlène Parize, née en 1970 en Guadeloupe, exerce au lycée Joseph Zobel de Rivière salée.

Enfin un livre qui ose dire ce qui n’a jamais été dit; enfin un livre pour esprits libres. C’est le livre d’une génération.

Génération d’antillais qui refuse toutes les formes de racisme, de nationalisme, de mépris de soi.

Génération de français, de façon plus générale, qui maintenant refusant tout déni, sait qu’elle est issue d’une société coloniale et veut assumer l’âge moderne, l’âge de la reconnaissance de l’autre en tant qu’autre

« LA PART DE L’AUTRE » *
*De la Maïeutique créole*

présentation lors de la 5ème session du « Café Philo » de Fort de France le :*
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*Vendredi 09 Janvier 2009*
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*à **19 h 00*
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*au *
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*Cyber Délice *
*113 rue Ernest Deproge*
*97200 FORT DE FRANCE*