Vendredi 22 janvier – Dimanche 24 janvier – Lundi 26 janvier – Jeudi 28 janvier – 19h30
Projections annulées
Avec Suliane Brahim, Sofian Khammes, Marie Narbonne
Nationalité Français
Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Le film fait partie de la Sélection Semaine de la Critique Cannes 2020
Difficile pour Virginie de concilier sa vie d’agricultrice avec celle de mère célibataire. Pour sauver sa ferme de la faillite, elle se lance à corps perdu dans le business des sauterelles comestibles. Mais peu à peu, ses enfants ne la reconnaissent plus : Virginie semble développer un étrange lien obsessionnel avec ses sauterelles…
La presse en parle :
Sens Critique :
On peut évidemment penser à une version moderne des Oiseaux d’Hitchcock mais La nuée va bien plus loin dans l’effroi avec la description du comportement psychotique de son héroïne. Un soin particulier a été apporté aux effets sonores et il est impossible de ne pas frissonner quand stridulent les sauterelles. … Pensionnaire de la Comédie française, Suliane Brahim avait peu joué pour le cinéma jusqu’à maintenant. Dans La nuée, c’est peu de dire qu’elle est époustouflante de bout en bout.
Première :
Un bon film de genre français, c’est assez rare pour ne pas le manquer.
Télérama :
Entre réalisme et fantastique, ce 1er long plus maîtrisé plastiquement que dans l’écriture propose une douloureuse métaphore du capitalisme.
Le Bleu du Miroir
Derrière l’horreur agricole, La Nuée se révèle être le portrait tragique d’une famille dysfonctionnelle, engloutie par la figure maternelle….
Ainsi, à travers un rythme lancinant, Just Philippot instaure subtilement une atmosphère oppressante. Si le film n’échappe pas aux écueils du premier long-métrage, notamment par quelques longueurs, il parvient à exploser dans l’horreur organique dans son acte final. Par son réalisme, La Nuée multiplie l’effroi dans des scènes particulièrement efficaces. …
Just Philippot livre un impressionnant premier long-métrage, transformant la sauterelle en un monstre de cinéma, qui mêle à la fois la tragédie humaine à l’horreur agricole dans des images entêtantes.
Bon Chic Bon Genre :
Just Philippot livre un impressionnant premier long-métrage, transformant la sauterelle en un monstre de cinéma, qui mêle à la fois la tragédie humaine à l’horreur agricole dans des images entêtantes.
Semaine de la critique:
Tout en évoquant le drame de notre époque – la surexploitation des ressources naturelles -, il nous raconte une fable universelle contemporaine ; l’histoire de celles et ceux qui se plient ou qui résistent. Avec La Nuée, Just Philippot restitue au cinéma de genre, son pouvoir émancipateur.