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La Mort de Staline (The Death of Stalin) est une comédie satirique britannico-franco-belge coécrite et réalisée par Armando Iannucci, sortie en 2017. Il s’agit de l’adaptation de la bande dessinée française homonyme de Thierry Robin et Fabien Nury.
Avec Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor
Synopsis :
Le film débute par les deux concerts successifs du Concerto pour piano no 23 de Mozart interprété par la pianiste Maria Judina, public puis celui improvisé à la suite pour réaliser l’enregistrement demandé par Staline à la fin du premier concert. Pour obtenir des conditions acoustiques identiques, notamment par les applaudissements, des passants dans la rue viennent remplacer les spectateurs qui avaient déjà quitté la salle de concert. Le chef d’orchestre, victime d’une syncope, est remplacé par un chef ramené de son domicile, sorti brusquement du lit, qui dirige en pyjama. Le film montre le dictateur victime d’une attaque à la lecture d’un billet accusateur inséré dans la pochette du disque par la concertiste dont les proches ont été assassinés sur ordre de Staline.
Le film décrit les luttes de pouvoir à l’intérieur du cercle dirigeant qui s’amorcent dès l’agonie de Staline en mars 1953 et se développent dans les jours suivant ses funérailles. L’action du film se termine par l’exécution de Béria, le plus déterminé de tous, qui voulait prendre la totalité du pouvoir. De plus, Béria faisait planer une menace sur les autres membres du bureau politique étant entré le premier dans le bureau de Staline pendant son agonie pour récupérer dans le coffre les dossiers personnels de tous les membres du Politburo. La scène finale montre Khrouchtchev — qui a été nommé entre-temps chef de l’Union soviétique — assistant à un concert de Mariya Judina, observé par Leonid Brejnev, qui le renversera onze ans plus tard.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Perrine Quennesson
C’est cet équilibre dans l’absurdité des comportements provoqué par un contexte sinistre qu’Armando Iannucci parvient à trouver. Il est aidé d’un casting brillant allant de Steve Buscemi à Jeffrey Tambor en passant par Michael Palin et l’inconnu mais immanquable Simon Russell Beale.
Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Un jeu de dupes jubilatoire.
L’Express par Eric Libiot
Acteurs magnifiques (Steve Buscemi, en tête), récit fluide, scénario acide, esthétique au vitriol.
L’Obs par François Forestier
« la Mort de Staline », hilarante et dérangeante comédie acide, est à la fois une superbe caricature de l’un des régimes les plus meurtriers du monde, mais aussi une cartographie des futures possibilités d’un coup d’Etat.
Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Les acteurs de la tragicomédie sont tous là, avec toute la vérité hilarante de la caricature, dans des jeux de pouvoir dont le machiavélisme a quelque chose de shakespearien.
Le Figaro par La Rédaction
Le film, qui s’inspire d’une bande dessinée française, possède un humour noir terriblement british, un sens de la farce qu’on n’avait pas vu depuis les Monty Python.
Le Parisien par La Rédaction
Une satire politique hilarante, mêlant absurde et burlesque, servie par un casting brillant et qui évoque aussi avec intelligence le climat de terreur qui régnait alors en URSS.
Le Point par Florence Colombani
Au-delà de son humour grinçant et du jeu déchaîné des comédiens, le film d’Armando Iannucci rappelle avec sobriété la monstruosité d’un régime paranoïaque et sanguinaire.
Les Fiches du Cinéma par Aude Jouanne
Sous couvert de dialogues mordants et d’humour noir, « La Mort de Staline » n’en est que plus glaçant.
Marianne par Olivier de Bruyn
Les comédiens sont remarquables.
Télérama par Samuel Douhaire
Les joutes verbales, à la fois très littéraires et très crues, sont la marque de fabrique d’Armando Iannucci. Il leur ajoute, ici, un vrai sens du burlesque grâce au fils taré de Staline, un général d’opérette alcoolique et imprévisible qui fait basculer le film dans l’univers des Marx (Brothers, pas Karl).