« La mer au loin », un film de Saïd Hamich

Dimanche 9 février à 11h, à Madiana
Avec Ayoub Gretaa, Anna Mouglalis, Grégoire Colin | 5 février 2025 en salle | 1h 57min | Drame, Romance
Synopsis
Tout public
Nour, 27 ans, a émigré clandestinement à Marseille. Avec ses amis, il vit de petits trafics et mène une vie marginale et festive… Mais sa rencontre avec Serge, un flic charismatique et imprévisible, et sa femme Noémie, va bouleverser son existence. De 1990 à 2000, Nour aime, vieillit et se raccroche à ses rêves.
La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Parce qu’elle est complexe et contradictoire, souvent sinueuse, l’émigration de ce jeune arrivé clandestinement en France ne sera jamais traitée comme sujet tangible, mais comme une impression, une émotion qui serre le cœur et inonde chaque image du second long métrage bouleversant de Saïd Hamich.

L’Humanité par Sophie Joubert
Ce deuxième long métrage fait ressentir la douleur de l’exil sur le temps long et dans toute sa complexité.

L’Obs par Guillaume Loison
Qu’on ne se méprenne pas : on est ici très loin d’une « Leloucherie » baignée de social, mais plutôt dans le sillage d’une chronique au long cours façon « Nous nous sommes tant aimés », vampée par ce faux solitaire de Nour qui, sans bouger d’un cil, voit son petit monde ballotté au gré du temps.

Le Figaro par Françoise Dargent
Le réalisateur embarque son personnage dans une destinée qui semble le dépasser, ne craint pas le mélo, ni même un certain romantisme qui donne à son film un aspect désuet apaisant, sentiment renforcé par la description d’une Marseille interlope et chaleureuse qui ne doit plus exister ainsi avec cette musique en fond sonore. On devrait réécouter du raï.

Le Parisien par Catherine Balle
Un film pudique et élégant aussi, ponctué de très belles scènes de danse et porté par un acteur hyper charismatique.

Libération par Sandra Onana
Suivant le parcours d’un Marocain clandestin à Marseille dans les années 1990, Saïd Hamich filme la fête, l’amour et le temps qui passe, pour en faire un magnifique roman de l’exil.

Positif par Frédéric Mercier
« La Mer au Loin » se révèle une fresque en miniature, un grand petit film, d’une ampleur humaniste et politique qui n’a d’égale que son apparente modestie.

Première par Sylvestre Picard
La référence avouée du réalisateur est L’Education sentimentale de Flaubert (grand pourfendeur de formules toutes faites, d’ailleurs) : on trouve effectivement dans La Mer au loin la même ampleur narrative pour raconter le désenchantement causé par le temps qui passe.

Transfuge par Frédéric Mercier
Comment raconter à l’écran le sentiment d’exil ? Le cinéaste franco-marocain, Saïd Hamich Benlarbi y parvient au fil de cette fresque en miniature, tour à tour dansante, sensuelle et mélancolique.

Télérama par Frédéric Strauss
Un film à la fois âpre et chaleureux, qui raconte avec émotion l’importance des liens.