— Communiqué de l’UPLG (Union populaire pour la libération de la Guadeloupe) —
NON à la main basse sur l’UDAF
L’UPLG a appris avec stupeur la mise à l’écart du conseil d’administration de l’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) par décision du préfet de Guadeloupe et la mise en place d’une administration provisoire désignée par l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales).
L’UPLG est surpris que le représentant de l’état se permette de se soustraire aux instances légales de cet organisme et de prendre des décisions dictatoriales sur la gestion d’un organisme qui relève du droit privé. L’UDAF , c’est l’Union Départementale des Associations Familiales. Elle regroupe et fédère toute une série d’associations qui aident et accompagnent les familles, en particulier les plus démunies. A ce titre elle gère un certain nombre de structures qui apportent une aide sous différentes formes aux familles. L’UDAF existe en Guadeloupe depuis 1952.
Nous sommes surpris de cette initiative alors que le conseil d’administration dans sa démarche était dans un processus de mise en ordre d’une situation qui hypothéquait gravement cet organisme , en particulier dans ses missions auprès des plus faibles et des plus démunis.
Nous nous interrogeons sur la raison de cette intervention de l’état dans cette affaire, sachant que la Présidente élue avait avec son conseil d’administration pris la décision de licencier le directeur général, considérant que cette personne par sa manière de gérer mettait en danger la gestion de l’UDAF et menaçait le devenir de la structure.
L’UPLG appelle à la mise en place d’un audit de gestion et de management pour vérifier que les fonds gérés par l’organisme ne sont pas détournés de leur destination, que la gestion des ressources de l’UDAF ne soit pas détournées au profit de certains au détriment des usagers. Que la gestion du personnel se fasse dans l’intérêt de l’organisme et dans le respect des droits des salariés. Le modèle de gestion actuel a écarté tous les personnels en charge de la gestion et des finances de l’UDAF au profit d’une gestion obscure d’une seule personne.
Nous refusons que soit mise en place un nouveau conseil d’administration fantoche, croupion qui laisserait les dérives actuelles continuer. Nous appelons toutes les associations familiales à prendre toutes leurs responsabilités dans cette affaire pour la sauvegarde des intérêts des familles et pour l’arrêt de Tout Pwofitasyon sur les plus démunis.
La Guadeloupe ne doit pas se laisser faire. Refusons toute administration de convenance et de complices.
Non au dictat. Respect pour les Guadeloupéens.
Gaston SAMUT Secrétaire général de l’UPLG