La France va renforcer ses financements en faveur des organisations féministes dans le monde

La France renforce son engagement en faveur de l’égalité des sexes en annonçant un doublement significatif de ses financements en faveur des organisations féministes. Cette initiative majeure a été officiellement dévoilée par la secrétaire d’État française au Développement, Chrysoula Zacharopoulou, lors de sa participation à un événement à New York dédié à la mi-parcours du Forum Génération Égalité, un rassemblement qui s’inscrit dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU visant à construire un avenir plus équitable et durable d’ici 2030.

Ce soutien financier aux organisations féministes s’appuie sur le Fonds de soutien aux organisations féministes, créé en 2019, qui a déjà joué un rôle essentiel en mobilisant 134 millions d’euros pour aider 1 000 associations dans 75 pays au cours des trois dernières années. Cela a permis à la France de devenir le principal contributeur mondial en faveur des organisations promouvant les droits des femmes.

La mesure phare de cette annonce est l’augmentation substantielle des financements alloués à ce fonds, qui passera désormais à 250 millions d’euros sur une période de cinq ans. Cette augmentation représente plus du double de l’engagement précédent, ce qui témoigne de la volonté ferme de la France de renforcer son soutien aux causes féministes.

Chrysoula Zacharopoulou a souligné l’importance de respecter les engagements pris en faveur des droits des femmes, notamment dans des régions du monde où ces droits sont constamment menacés par l’injustice et la violence. Elle a également exhorté tous les États à s’engager activement dans cette lutte cruciale et à faire des femmes une priorité centrale, conformément aux directives du Secrétaire général des Nations Unies.

Malgré ces progrès significatifs, certaines associations féministes en France évoquent des inquiétudes persistantes quant au manque de ressources et à la lenteur de la mise en œuvre de certaines mesures de protection. De plus, le défi des féminicides reste une préoccupation majeure, avec 118 femmes tuées l’année précédente, ce qui souligne la nécessité continue d’œuvrer pour l’égalité des sexes.

La France continue de faire de la promotion de l’égalité entre les sexes une priorité majeure, mais il est évident que des efforts supplémentaires seront nécessaires pour atteindre cet objectif ambitieux. L’augmentation substantielle des financements en faveur des organisations féministes constitue un pas significatif vers l’accomplissement de cet objectif crucial.