Vendredi 15 à 20h 30 & samedi 16 octobre à 15h. Salle Frantz Fanon.
Avec Kim Min-Hee, Seo Young-hwa, Saebyuk Kim
Nationalité Sud-Coréen
30 septembre 2020 / 1h 17min / Drame
Synopsis :
Pendant que son mari est en voyage d’affaires, Gamhee rend visite à trois de ses anciennes amies. A trois reprises, un homme surgit de manière inattendue et interrompt le fil tranquille de leurs conversations…
La presse en parle :
Le Monde par Mathieu Macheret
La Femme qui s’est enfuie, le dernier film du duo, marque en ce sens une sorte d’apogée, ouvrant pour ses héroïnes une parenthèse de douceur et de mélancolie, une magnifique « surface de réparation » féminine.
Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Il y a quelque chose de délicieux à contempler cette complicité qui n’a guère besoin de trop de mots, ces conversations banales à table auxquelles excelle depuis toujours Hong Sang-soo, et cette proximité physique qui rappelle la sororité ouatée qu’avait mise en place « Hotel by the River », le précédent film du Sud-Coréen, sorti fin juillet, dont la sérénité semble ici provenir de la nature environnante autant que de l’absence d’hommes.
Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
Le Femme qui s’est enfuie, en se repliant tout entier du côté des femmes à la fois puissantes et marginales auxquelles rend visite le personnage de Kim Min-hee, opère un basculement décisif et naturel dans la trajectoire d’Hong Sang-soo.
Critikat.com par Marin Gérard
« La femme qui s’est enfuie » tire sa beauté de sa grande simplicité (…), de la modestie d’une méthode épurée, précise et pourtant nonchalante.
Culturopoing.com par Enrique Seknadje
Quoique moins beau et émouvant que « Hotel By The River » (…), « La Femme qui s’est enfuie » séduit par la présence de Kim Min-hee – qui brille d’autant plus qu’elle est entourée de personnages/acteurs peu charismatiques -, grâce situations loufoques qui y sont mises en scène, aux insondables mystères et secrets logeant au cœur d’un récit en demi-teinte.
Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
D’apparence le film le plus léger du Coréen, un triptyque sororal où les hommes ne font irruption que pour perturber l’harmonie en présence. […] Mais dans cette fable, qui métaphorise les relations hommes-femmes au travers d’un amusant prisme animalier (la basse-cour comme ring de combat), la mélancolie n’est pas éclipsée.
Positif par Jean-Christophe Ferrari
Mais, outre les dialogues, c’est toute la mise en scène de Hong Sang-soo (les gestes, les regards, les cadres, les zooms, les silences, les suspensions de la narration ou de la parole) qui témoigne de ce que la réalité est continuellement pleine de la venue d’un événement insaisissable. Comme si tout tendait vers une révélation dont l’avènement marquerait, dans un même mouvement, le surgissement et l’évanouissement.
Sud Ouest par Sophie Avon
Trois visites, trois motifs, trois façons réitérées de dire l’intimité de femmes qui interrogent l’amour sous le rideau le plus anodin de la vie. Le spectateur doit se débrouiller avec ça. Pour peu qu’il se prenne au jeu, c’est magnifique.
Transfuge par Corentin Destefanis Dupin
Avec « La Femme qui s’est enfuie », […] Hong Sang-Soo continue de subtilement tisser son œuvre, à la manière d’une dentelle, légère et fragile.
Télérama par Jacques Morice
Avec sa maestria et son ironie, Hong Sang-soo dépeint la tentation de l’ailleurs.
La Croix par Céline Rouden
Ténu et plein de grâce, le cinéma du Rohmer sud-coréen, qui ne cesse d’ausculter les sentiments amoureux, se pare ici des atours de la sororité – les hommes ont du mal à y trouver leur place – et de la mélancolie pour décrire des amours déçues et des vies solitaires auxquelles seule la contemplation de la nature apporte un peu de réconfort.
Les Echos par Adrien Gombeaud
Il y a des jeunes femmes et des cafés déserts, des parapluies et de l’alcool… Comme d’habitude, le 24e opus du Coréen Hong Sang-soo ressemble aux précédents. Comme d’habitude, il s’avérera légèrement et délicieusement différent.