« Je n’ai pas choisi les racines qui m’ont influencé mais j’ai choisi une façon de les entrelacer. »
Kalimat est un artiste francilien d’origine martinico-mauricienne naviguant entre le hiphop et les sonorités afro-tropicales.
Auteur, compositeur & interprète, il commence son odyssée au lycée dans un groupe de reggae. Il écrit des textes engagés et plein d’optimisme lucide pour l’Homme et la société.
Kalimat se produit sur les scènes avec une vision poétique de la vie au travers d’un rap voyageur qui passe par la chanson, le spoken word et les chants traditionnels du monde. Sa gourmandise de mots le conduit à dévorer des études de Lettres modernes. En parallèle, il participe à des soirées slam et donne des concerts en solo avec sa guitare.
En 2008, il reçoit le 3e prix du concours de musique de l’université Les Chênes à Cergy. Aujourd’hui, il continue à pétrir sa petite littérature et publie son premier récit poétique Printemps créole aux éditions La Cheminante. Le recueil sortira en septembre 2016. Son premier roman Ton’ Léon est actuellement en cours d’écriture.
Formé à l’animation d’ateliers artistiques et à l’art-thérapie, Kalimat développe depuis bientôt une dizaine d’années une pédagogie créative de l’écriture. Il forme des jeunes, de l’école primaire au lycée, au slam, au rap et à la chanson à travers des ateliers ludo-éducatifs.
Après la réalisation de deux EP Enfant des îles et Fils du désert, Kalimat prépare la sortie de son premier album quinze titres Homme-Archipel pour octobre 2016.
En résidence permanente à la K’Bane à Boukan, salle de spectacle de La Celle Saint-Cloud, Kalimat et son équipage propagent leur hiphop épicé. Il est entouré d’Hamada Siddig (batterie et arrangement), de Benoît Tesnière (guitare, basse, composition et arrangement), de Nicolas Leroy (clavier, guitare, choeurs, composition et arrangement) et d’Adrien Paratian (guitare, beatmaking, choeurs et arrangement).
La formation s’est produite sur de nombreuses scènes : la Flèche d’Or (Paris), la Maroquinerie (Paris), la Tour des Da- mes (Paris), l’Étage (Paris), les Cariatides (Paris), la Clef (Saint Germain en Laye), La K’Bane à Boukan (La Celle Saint-Cloud), le Royal Factory (Versailles), le Sax (Achères), Mjc Ris Orangis, le Zèbre Rouge (Paris), le Festival d’été de Bougival, Festival Iz’arts sound (Toulouse), L’Arzilier (Lausanne), la Médiathèque de Franconville, le Théâtre du temps (Paris), Théâtre Adyar (Paris), Coco Cabana (Paris), Parvis de l’Onde (Vélizy), la Clé des champs (Plaisir)…
Production
Kalimat cultive comme un jardinier l’intérêt autour de son projet musical depuis 2014 au travers d’une trilogie l’Enfant des îles, le Fils du désert et l’Homme-archipel. Ces trois opus marquent l’évolution de l’artiste vers la maturité personnelle et artistique et traite de sujets légers avec profondeur et de sujets profonds avec simplicité.
EP 4 TITRES « Enfant des Îles » : la première pièce de l’oeuvre de Kalimat. Il rappe son sevrage des jeux vidéos dans l’énergique Je vis des hauts, chante obstinément pour la paix qu’il essaye de cultiver à son niveau dans Cultivons la paix, puis fait un retour aux origines avec Enfant des îles avant de revenir à la terre dans Océan de plastique.
EP 8 TITRES « Fils du désert » : réalisé dans la solitude, Kalimat révèle ici à travers une plume fine sa traversée du désert. Le rappeur-poète nous livre son engagement poétique au service de la beauté avec pour inspiration de fond cette citation de Khalil Gibran : Si tu chantes la beauté, même dans la solitude du désert, tu trouveras une oreille attentive. On découvre aussi un duo fort avec Capitaine Alexandre dans le titre Venir aux mots qui raconte la naissance en écriture.
C’est l’histoire d’un homme qui reconnait qu’il est fait de récits plus que de racines. L’album se présente comme une aventure tantôt inspirée de faits personnels tantôt imaginée. Après les présentations d’avec l’artiste et son propos (Homme, Les histoires, Enfant des Îles) nous sommes embarqués dans un dialogue entre une mère et son fils qui ne cesse de dire : Maman je sors. Un dialogue autour du rôle de la jeunesse, un moment pour profiter de la vie ? ou un moment pour proposer de la vie ? Une fois dehors, après une traversée en Métrosurf on entre dans le champ de la fable avec Des loups et des moutons, satire de notre société influencée par des forces positives et négatives. Sur quelles forces doit-on surfer ?
Les dérèglements produits par certaines de ces forces emmènent l’artiste à considérer les dégâts à l’échelle planétaire avec le titre Océan de plastique. Se sentant autant responsable que quiconque de cet état de fait, Kalimat nous propose une échappée sonore : un enregistrement de l’aube en Martinique, un Trait d’union avec la nature en guise de résolution intérieure à contribuer à l’amélioration du monde à son échelle. C’est ainsi que comme une méditation avant l’action, il nous livre cette invocation en créole antillais Pli O. La mise en route d’un nouveau souffle de vie commence avec le souhait intime de devenir une Force de la culture en duo avec l’artiste Nëggus . Au-delà de la pensée consumériste prônant « le temps c’est de l’argent », il nous livre cette l’affirmation Le temps est amour dans une acoustique-électro transcendante. L’amélioration du monde passerait par l’amélioration de notre relation d’amour avec le monde mais tout comme en couple c’est le Fruit de la patience (à la fois clin d’oeil et pied de nez à Franki Vincent). Une fois Les mirages chassés de la vue, Kalimat est maintenant prêt à considérer ce qui compte Avant tout. Et ce qui compte au-delà de nos diversités c’est de faire Archipel.
Dossier de presse