Chaque année, la communauté internationale commémore la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre. Cette journée est l’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie à cause du virus, de communiquer notre engagement continu à aider les personnes infectées par le VIH oet celles à risque, et de rendre également hommage au personnel soignant, et aux familles, amis et communautés qui les soutiennent.
Le droit à la santé, c’est le droit de chacun de jouir du niveau de santé physique et mentale le plus élevé que l’on peut atteindre, inscrit dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966. Il inclut le droit de chacun, y compris des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus, à la prévention et au traitement des problèmes de santé, le droit de prendre ses propres décisions concernant sa santé et le droit d’être traité avec respect et dignité et sans discrimination.
Chaque personne a droit à la santé, quels que soient son identité et son lieu de résidence, et ce droit dépend également d’installations sanitaires et d’un logement adéquats, de l’accès à une alimentation nutritive, de conditions de travail saines et de l’accès à la justice.
Le droit à la santé s’appuie sur un ensemble plus large de droits, auxquels il est également associé. Sans les conditions permettant un accès à la justice, le droit à un environnement propre, le droit à la protection contre les violences ou le droit à l’éducation, par exemple, nous ne pouvons pas faire valoir notre droit à la santé.
En finir avec le sida comme menace de santé publique ne sera possible que si ces droits sont placés au cœur de la santé mondiale, de manière à ce que des soins de santé de qualité soient disponibles et accessibles pour tout le monde, sans laisser personne pour compte.
La campagne #myrighttohealth
Cette année, le thème de la campagne de la Journée mondiale de lutte contre le sida sera le droit à la santé.
Jusqu’au 1er décembre, la campagne #myrighttohealth se penchera sur les problèmes que rencontrent des personnes du monde entier lorsqu’elles veulent faire valoir leur droit à la santé.
La campagne #myrighttohealth diffusera des informations sur le droit à la santé et son impact sur la vie des gens. Elle aura également pour but d’accroître la visibilité autour de la nécessité de parvenir à l’application pleine et entière du droit à la santé pour tous, partout.
La quasi-totalité des Objectifs de développement durable sont liés d’une façon ou d’une autre à la santé, de sorte qu’atteindre ces objectifs, dont fait partie la fin de l’épidémie de sida, dépendra largement de l’application du droit à la santé.
À partir du 6 novembre, la campagne offrira un espace aux personnes pour exprimer leur point de vue sur le droit à la santé et les mesures à prendre pour faire en sorte que tout le monde puisse faire valoir ce droit.
Source : Unaids
La mobilisation doit rester entière
Cette année encore, la journée a pour thème « Objectif zéro: zéro nouvelle infection due au VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». A cette occasion, la ministre des Affaires sociales et de la Santé française, Marisol Touraine, a rappelé la mobilisation totale du gouvernement pour la lutte contre le virus et l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la Santé) a relancé une campagne de sensibilisation pour inciter chacun à se protéger et se faire dépister
De son coté, l’église catholique (audience générale du pape Benoît XVI, le 28 novembre 2012) a précisé que la journée mondiale « est une occasion de rappeler que cette maladie cause la mort de millions de personnes et entraîne de grandes souffrances, aggravées dans les régions du monde les plus pauvres où l’accès des médicaments efficaces est très difficile ». La pensée du Pape va en particulier au grand nombre d’enfants contaminés par leurs mères alors qu’il existe des thérapies pour bloquer cette contagion. Benoit XVI souhaite notamment encourager les initiatives qui (…) incitent à combattre ce fléau.
Combler l’écart
A l’occasion de la journée 2014 l’OMS se fixe un objectif ambitieux: combler l’écart en matière de prévention et de traitement. L’OMS publiera de nouvelles recommandations pour aider les pays à combler les importantes disparités des services disponibles pour prévenir et traiter le VIH