À Madiana, vendredi 11 juin 19h30
Avec Jinpa, Genden Phuntsok, Sonam Wangmo
Synopsis :
Sur une route solitaire traversant les vastes plaines dénudées du Tibet, un camionneur qui avait écrasé un mouton par accident prend un jeune homme en stop. Au cours de la conversation qui s’engage entre eux, le chauffeur remarque que son nouvel ami a un poignard en argent attaché à la jambe et apprend que cet homme se prépare à tuer quelqu’un qui lui a fait du tort à un moment donné de sa vie.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Mathis Badin
Jinpa cherche littéralement à envahir la conscience et la mémoire du spectateur. Il y parvient à notre insu, moins par les artifices éprouvés de la narration rêvée qu’à partir de sensations ténues, soufflées par la mise en scène.
Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Enfin, le sens de l’image, du cadre, du plan et du montage habitent un film fascinant, par son mystère et la joie qu’il procure. Exigeant mais une révélation.
Le Nouvel Observateur par François Forestier
Non seulement « Jinpa » est beau à regarder, mais il exprime, en filigrane, la possibilité du karma et d’une réalité poétique qui nous échappe.
Les Fiches du Cinéma par Valentine Verhague
Road movie minimaliste, « Jinpa » échoue à donner corps à son récit, dont le symbolisme est supposé à défaut d’être compris, et dont l’enveloppe formelle ne serait alors qu’un enjolivement.
Libération par Marcos Uzal
« Jinpa » intrigue surtout par son étrangeté ostentatoire. Commençant comme un road-movie, il a des allures de western surréaliste, tandis que l’épaisseur de sa parabole ne l’empêche pas de faire preuve de touches humoristiques.
Positif par Eithne O’Neill
Grâce à l’art de Lu Songye, le directeur de la photographie, et à un scénario fort, […] cette fable autour de gens pénétrés d’une culture ancienne et dont le vécu intime prime sur le hic et nunc, convainc et séduit.
Sud Ouest par Sophie Avon
Mais ce conte signé Pema Tseden, déjà auteur de « Tharlo, le berger tibétain » ne se borne pas à être un simple récit inspiré par la loi du talion. C’est une fable mystérieuse habitée par le songe et le pouvoir de transmission, dont la mise en scène se soucie de troubler nos repères.
Télérama par Frédéric Strauss
Un récit d’ambiance influencé par Wong Kar-wai, qui sublime les paysages tibétains.
Le Monde par Mathieu Macheret
Ce maniérisme photographique – qui résonne avec le cinéma de Wong Karwai, producteur du film – instille le trouble dans le regard même du spectateur et suscite en lui un état de conscience cotonneux et flottant.