Jim Brown, qui fut un des plus grands joueurs de football américain de l’histoire, sous le maillot des Cleveland Browns, mais aussi acteur et activiste, est mort à l’âge de 87 ans, a annoncé vendredi son épouse Monique.
« C’est avec une profonde tristesse que j’annonce la mort de mon mari, Jim Brown. Il est décédé paisiblement (jeudi) soir dans notre maison à Los Angeles », a-t-elle écrit sur son compte Instagram.
« Pour le monde entier, il était un activiste, un acteur et une star du football. Pour notre famille, il était un mari, un père et un grand-père aimant et merveilleux. Nos cœurs sont brisés… », a-t-elle ajouté.
Jim Brown est considéré comme l’un des meilleurs running-backs (coureurs) de tous les temps, à avoir brillé en NFL mais aussi en championnat universitaire à Syracuse.
Sélectionné au premier tour de la draft de 1957, il a joué neuf saisons pour les Cleveland Browns (1957-65), parcourant au total 12.312 yards, avec un Super Bowl remporté en 1964 et trois trophées de MVP décrochés.
En 1966, il a stoppé sa carrière à 30 ans, bien qu’étant au sommet, pour se consacrer au cinéma. Cette année-là, il fut un des « Douze Salopards » de Robert Aldrich.
La suite après la publicité
Il aura été acteur dans une cinquantaine de films et séries, apparaissant notamment chez Spike Lee (« He Got Game ») et Tim Burton (« Mars Attacks! »), confrontant Arnold Schwarzenegger dans « Running Man » et jouant les premiers rôles dans plusieurs longs métrages de blaxploitation.
Sur le plan de l’activisme, Brown a organisé en 1967 le Sommet de Cleveland, qui a réuni douze hommes de premier plan de la communauté afro-américaine, en réponse à la décision de Mohamed Ali de ne pas participer à la guerre du Vietnam.
Les participants avaient soutenu le boxeur, symbolisant de fait l’unité des Noirs pendant le mouvement des droits civiques en Amérique
En 1988, il a créé le programme « Amer-I-Can », qui intervenait dans les quartiers défavorisés pour tenter de remettre les jeunes membres de gangs sur le bon chemin.
Source : AFP / L’Obs