Lundi 4 juillet 19h Tropiques-Atrium
/ 1h 14min / Comédie
De Quentin Dupieux
Avec Alain Chabat, Léa Drucker, Benoît Magimel
Synopsis :
Alain et Marie emménagent dans un pavillon. Une trappe située dans la cave va bouleverser leur existence. À la demande de son réalisateur, l’histoire de ce nouvel ovni ne sera pas plus dévoilée. L’on peut vous promettre pourtant un renouveau dans la manière de raconter ces folies absurdes, un film plus linéaire. Dupieux s’attaque à la question du temps à l’image de l’usure d’un couple. C’est aussi un film sur l’amour, la difficulté d’aimer ou la peur de ne plus l’être. Comment on accepte de vieillir ou pas. Et puis au fond, une oeuvre dont beaucoup s’accorde à dire, que Dupieux se lâche un peu plus, dévoile un peu plus ses questions personnelles, en somme un film plus intimiste. L’absurdité ne s’engourdit jamais de lourdeur scénaristique, tout est fin et même dans les scènes de pures comédies, le spectre du cinéaste et de sa vision du monde surgit, marquant un vrai talent de metteur en scène. Un Dupieux plus audacieux, qui étonnera à coup sûr son public encore une fois.
La presse en parle :
L’Humanité par Sophie Joubert
Que les inconditionnels de Quentin Dupieux se rassurent, le sale gosse du cinéma français ne s’est pas assagi et continue de casser ses jouets. La morale (amorale) en accéléré de ce film qui ose tout, forme et fond, ressemble à un réjouissant feu de joie.
Voici par La Rédaction
Une fable existentielle surréaliste, doublée, en filigrane, d’une satire sociale sur la vanité qui mène à la folie.
20 Minutes par Caroline Vié
Incroyable mais vrai témoigne de l’esprit bouillonnant de son auteur. Voyage dans le temps et technologie japonaise un peu particulière sont au menu d’une comédie foutraque et réjouissante, capable de faire autant de bien au moral qu’aux zygomatiques.
Bande à part par Michel Cieutat
Deux couples sont confrontés l’un à une acquisition immobilière surréaliste et l’autre à une invention technologique inimaginable… et pourtant toutes deux cinématographiquement vraisemblables !
CNews par Chloé Ronchin
Le cinéaste signe une fable déjantée et nostalgique, à la fois ancrée dans la réalité et absurde, comme à son habitude, où tout sonne juste.
Cahiers du Cinéma par Hervé Aubron
Telle est la beauté singulière d’Incroyable mais vrai : non pas investir les codes bourgeois et conjugaux sur un mode satirique ou sociologique, mais toujours de manière plastique, sur le plan des figures, comme une esthétique, un mode de perception, dont l’attrait repose sur des impasses, des dérèglements ou des cécités.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
On a connu Quentin Dupieux plus dingo, plus rigolo, puis fou (…). Incroyable mais vrai sort de sa ligne de pure comédie, fantastique ; le cinéaste glisse vers la critique sociale, doublée d’un drame existentiel. Son récit est traversé par une indéfinissable tristesse, des personnages à la dérive, insatisfaits de leur vie.
Elle par Françoise Delbecq
Une comédie déjantée, efficace, incroyable et vraie.
Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Quentin Dupieux sait tordre le cou aux conventions, doser le surréalisme et trousser des dialogues improbables.
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Surréaliste, teinté d’absurde, Incroyable mais vrai enchantera les amateurs de paraboles fantastiques. Il renoue avec les contes moraux de la tradition littéraire, dans une actualisation toute contemporaine. Magique.
La Voix du Nord par Christophe Caron
Sans doute un Quentin Dupieux parmi les plus accessibles, toujours aussi concis, à rapprocher de son Réalité avec le même Alain Chabat (2014). Au final, on aura bien rigolé.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Quentin Dupieux entre à son tour dans le tunnel du temps. Il en ressort avec un film délavé, à l’esthétique vintage, patine eighties jusque dans le vestiaire et la coiffure des personnages, résurrection d’un vinyle de 1976 en motif musical, Jon Santo plays Bach, aux synthés old school.
Le Figaro par Eric Neuhoff
Pour sa nouvelle comédie, Quentin Dupieux livre une fable rapide et rusée. Il réussit une nouvelle fois à jouer intelligemment avec l’étrangeté.
Le Monde par Mathieu Macheret
Trou béant et verge artificielle se combinent à loisir pour tracer un tableau ubuesque de l’imaginaire pavillonnaire, aussi fruste qu’étroit du bulbe.
Le Parisien par La Rédaction
Un film délicieusement barré qui devrait élargir le public de Quentin Dupieux.
Le Point par Jean-Luc Wachthausen
Dans le registre du drame fantastique, Quentin Dupieux cite ses maîtres et observe notre drôle d’époque, mi-amusé, mi-largué. Et à la fin, on a bien ri.
Les Fiches du Cinéma par Clément Deleschaud
Loin du gimmick, proche de l’effroi dialectique, le nouveau film de Quentin Dupieux emploie l’habituelle étrange rigueur du cinéaste, mais l’habille d’une surprenante noirceur dissertative, entre le cauchemar gothique et l’ambigu plongeon farcesque.
Les Inrockuptibles par Théo Ribeton
Dans Incroyable mais vrai, il y a certes un MacGuffin paranormal, mais ce que l’on remarque le plus – et c’est sans doute la première fois dans la filmographie de Dupieux –, c’est cette normalité.