Mercredi 14 octobre 2020 à 20h 30 Tropiques-Atrium
Avec Ki Joo-bong, Kim Min-Hee, Song Seon-mi
Nationalité Sud-Coréen
29 juillet 2020 / 1h 36min / Drame
Synopsis :
Un vieux poète, qui loge dans un hôtel au bord d’une rivière, fait venir ses deux fils, pensant que sa fin est proche. Lieu de retrouvailles familiales, l’hôtel est aussi celui d’un désespoir amoureux : une jeune femme trahie par l’homme avec qui elle vivait vient y trouver refuge et demande à une amie de la rejoindre…
La presse en parle :
Télérama par Jacques Morice
L’infatigable réalisateur coréen réussit un nouveau grand film existentiel.
aVoir-aLire.com par Jérémy Gallet
Modèle d’épure, feutré par la neige environnante, le drame intimiste de Hong Sang-soo est une nouvelle perle dans une filmographie déjà très riche.
Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
La neige ne tombe jamais par hasard, du moins au cinéma. Dans le noir et blanc de Hotel by the River, elle constitue l’aplat sur lequel se détachent des figures ambigües, le doux tapis qui amortit les sentiments.
Critikat.com par Chloé Cavillier
Hotel by the River est sans doute l’un des films les plus mélancoliques du cinéaste.
Culturopoing.com par Enrique Seknadje
Avec « Hotel By The River », qui tient de l’estampe épurée à l’extrême et du conte métaphysique, le réalisateur a réussi à nous tirer quelques larmes, à nous faire compatir, avec ceux et celles qui l’ont côtoyé dans le récit, au sort de ce poète [le protagoniste] si humain, fragile et tendre, parfois enfantin, qu’est Ko Young-hwan.
L’Humanité par Vincent Ostria
Or, si le film est conforme à son style habituel, on est déçu en bien par cette œuvre mélancolique et hivernale qui élude toute intrigue amoureuse pour tisser deux trames parallèles où affleurent les questions de la mort et de la rupture.
Le Monde par Mathieu Macheret
Le cinéaste mène de somptueuses études plastiques sur les contrastes ou les matières du noir et blanc.
Les Inrockuptibles par Murielle Joudet
Les personnages de Hong Sang-soo ne sont plus que des surfaces sensibles sur lesquelles s’impriment des sensations, des images […] Le monde est un jardin de beautés ténues, qu’une intrigue trop imposante viendrait affaiblir […] Comme si toutes les actions et tous les gestes étaient engourdi·es, enseveli·es par la neige qui recouvre tout, nivelle les existences (humaine, animale, végétale).
Libération par Elisabeth Franck-Dumas
[Un] beau film nocturne […].
Positif par William Le Personnic
« Hotel by the River » laisse finalement un goût d’onirisme inquiet, notamment dans la beauté du montage des derniers plans, et provoque un effleurement brusque, quasi lynchien.
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Le film bute sur une dramaturgie relativement inerte et attentiste mais compense avec ses beaux personnages…
Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
L’image noir et blanc, dominée par une neige immaculée, évoque une page blanche où le spectateur projetterait ses propres sentiments.
Le Nouvel Observateur par François Forestier
Nous sommes dans un film d’atmosphère, sans ligne dramatique réelle. Pour amateurs de cinéma d’art et d’essai, exclusivement.
Les Fiches du Cinéma par Paul Fabreuil
Avec ce « Hotel by the River » filmé intégralement en caméra portée, le cinéaste cherche à se renouveler, mais le résultat est mitigé. La mauvaise foi des personnages et leurs indécisions restent cependant amusantes.