Par Hlynur Pálmason
Avec Elliott Crosset Hove, Ingvar Eggert Sigurôsson, Victoria Carmen Sonne
Titre original Vanskabte Land – Volaða Land
21 décembre 2022 en salle / 2h 23min / Drame
Synopsis :
À la fin du XIXème siècle, un jeune prêtre danois arrive en Islande avec pour mission de construire une église et photographier la population. Mais plus il s’enfonce dans le paysage impitoyable, plus il est livré aux affres de la tentation et du péché.
La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Hlynur Pálmason est grand par sa vision, son talent, et sa méticulosité à capter les tourments humains, ici transcendés par un voyage géographique unique.
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Pálmason ne tombe pas avec son nouveau film dans le piège de la folie des grandeurs, ne se perd pas dans cet académisme béat qui l’accompagne souvent ; nous parlerons plutôt d’une libération des ambitions d’un auteur visant à approfondir encore un peu les thématiques qui semblent constituer son cinéma.
Ecran Large par Alexandre Janowiak
Entre quête spirituelle et voyage métaphysique, Godland est un long-métrage en état de plénitude, narrative et visuelle. Un chef-d’œuvre.
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Hypnotique dans ses images et son rythme, habité par l’acteur danois halluciné Elliott Crosset Hove, Godland donne corps aussi à la meurtrissure des chairs et à la putréfaction des cadavres. Sans gratuité aucune, le film visualise la tragédie d’une peur cosmique et le combat d’un homme à la surmonter, avec la poésie d’un magicien de la lumière. Sublime.
Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Le troisième long métrage de l’Islandais Hlynur Pálmason est une merveille qui ferait de nous tous des panthéistes, gorgé qu’il est de plans presque surnaturels révélant les confins islandais.
Cahiers du Cinéma par Mathieu Macheret
De Pálmason, il ne faut attendre ni complexe nordique du surcadrage, ni petite musique de l’insolite dépressif ; son cinéma est au contraire incroyablement accueillant, empli du monde, gonflé de sensations, notamment sonores – le tapis de mousse humide que des pieds nus foulent au matin après une nuit de campement.
L’Humanité par Marie-José Sirach
Cinéma Présenté à un Certain regard lors du dernier Festival de Cannes, Godland, de Hlynur Palmason, est une traversée insensée de l’île à la fin du XIXe siècle.
L’Obs par F. F.
Malgré la longueur, la maîtrise de la mise en scène étreint ce film inhabituel, l’équivalent d’un chant grégorien, qui élève l’esprit.
La Croix par Céline Rouden
Un film à la beauté stupéfiante.
La Septième Obsession par Thomas Aïdan
Une intensité qui fait de Godland une terre de cinéma joliment habitée.
Le Figaro par Eric Neuhoff
Il y a du Aguirre dans cette fuite en avant, comme une sorte de rêve solennel. Bergman n’est pas absent et il n’est pas interdit de convoquer Dreyer. Cela fait du monde. Le film le mérite. Dieu y reconnaîtra les siens. Espérons qu’il ne sera pas le seul.
Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Au fil d’un récit qui se traîne, mais hypnotise par la puissance de la nature qu’il magnifie, on entre dans le grand imagier d’un autre temps.
Le Monde par Murielle Joudet
On guette, dans l’attente que Godland succombe à la joliesse, mais tout y est profondément organique, nécessaire, musical.