Samedi 27 mai 2017 à 19 h aux Terres Sainville
Un spectacle entre théâtralité, performance et arts visuels; élaboré et présenté dans le contexte d’un quartie de Medellin à partir des fictions ordinaires de ses habitants, puis réinscrit dans d’autres contextes urbains ( Fort-de-France dans le cas présent).
Le spectacle
Fiction théâtrale, performative, sonore et visuelle construite avec les récits des habitants d’un quartier de Fort-de-France. Le spectacle occupera des rues, des coins, des cours, des places. Des situations ordinaires seront mises en fiction. Un projet entre théâtralité et espace urbain, lancé en 2016 à Medellin (Colombie), dans le cadre de la saison croisée France/Colombie, qui continue en Martinique lors d’une résidence de 15 jours en mai 2017.
C’est dans des quartiers où les gens s’organisent « malgré tout » ou « contre tout » que nous choisissons de travailler, d’écouter les récits, d’y croiser les fictions ordinaires entre grande Histoire et petites histoires, avec des images, des performances, des enregistrements, du théâtre et du son. C’est dans l’espace urbain que nous choisissons d’introduire nos toiles de projections, nos lumières, nos écritures numériques low tech, de faire bouger les lignes théâtrales. Et c’est avec ceux qui y habitent que nous construisons un spectacle.
« Fictions Ordinaires » verra le jour dans le contexte d’un quartier populaire de Medellin, le Sinaï, à partir des récits de ses habitants, puis sera réinscrit dans d’autres contextes urbains et dans des lieux d’exposition, à Fort de France, Port au Prince, Strasbourg…
Les écritures numériques nous permettent ici d’interroger nos outils, ceux du théâtre, dans une démarche proche de la performance et des arts visuels, où à partir d’interviews renversées, d’écritures collectives et individuelles, de collages et de montages, de répétitions, de films mélangeant fiction et documentaire, de création sonore, de création d’objets et de dessins, nous créons avec les habitants un spectacle kaléidoscopique en immersion dans le quartier. Il est joué et improvisé par les habitants eux-mêmes, par des comédiens et par des artistes visuels, dans les rues, sur les façades des maisons, dans les espaces communs du quartier où il a été élaboré, conviant le public à une déambulation en plusieurs stations.