— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Si tu n’avais pendant neuf mois
partagé la Vie avec moi
dès le début de cette histoire…
Si tu n’avais pas pas à pas
avec amour guidé mes pas,
apprenant la vie à l’enfant
pour qu’il devienne fort et grand…
Si je n’avais pas de mémoire
et n’étais pas reconnaissant
pour toi qui n’as cessé de croire
en moi parce que simplement
j’ai chance d’être ton enfant,
sans réserve me soutenant
dans les revers et les déboires…
Mais ça n’est certes pas le cas !
Alors, à soixante-dix ans,
je veux que tu puisses de moi
être fière et voilà pourquoi
aujourd’hui encore une fois,
même si je vis loin de toi,
je n’en suis pas moins toujours là
pour te souhaiter : « Bonne fête, Maman ! »
Patrick Mathelié-Guinlet