Le plus grand festival international dédié au photojournalisme !
La 35e édition du festival international de photojournalisme « Visa pour l’image » a débuté aujourd’hui à Perpignan. Cette année, le festival met en lumière l’impact du dérèglement climatique à travers une série d’expositions qui traitent de la surexploitation des ressources, des conséquences sur la nature et les populations. Un exemple marquant est l’histoire de l’île en Louisiane, capturée par la photographe française Sandra Mehl, qui montre comment l’exploitation pétrolière intensive et le changement climatique ont conduit à la disparition inéluctable de cette île et de sa culture.
Le festival offre également un regard sur les tremblements de terre et les tsunamis, qui ont causé la mort d’un million de personnes au cours des 30 dernières années. Les sismologues, bien qu’incapables de prédire ces événements, apportent un certain espoir grâce aux travaux de deux chercheurs français publiés dans la revue Science.
« Visa pour l’image » est un événement annuel qui se déroule à Perpignan pendant 15 jours, dirigé par Jean-François Leroy. Il offre une sélection des meilleurs sujets photojournalistiques du monde entier. Fondé en 1989 par Roger Thérond, directeur de la rédaction de Paris-Match, le festival est devenu le plus grand du genre. Il présente le travail de nombreux journalistes qui utilisent la photographie pour témoigner de la réalité du monde et éveiller les consciences.
Les expositions ont lieu dans des lieux emblématiques de Perpignan, comme le couvent des Minimes, l’église des Dominicains, l’arsenal des Carmes, le Théâtre de l’Archipel, l’hôtel Pams, le Palais de Corts et la chapelle du tiers-Ordre.
Le festival est ouvert au public du 2 au 17 septembre 2023, avec des horaires spéciaux pour les accrédités. Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à Perpignan, la plupart des expositions sont également disponibles en ligne. Une troisième semaine est réservée aux groupes scolaires, avec des visites commentées par des photographes renommés. Le festival propose également des soirées de projections, des colloques, des rencontres, des dédicaces, et un espace dédié aux professionnels au Palais des Congrès.
En résumé, « Visa pour l’image » est un festival de photojournalisme de renommée internationale qui se tient à Perpignan et met l’accent sur des sujets importants tels que le changement climatique, les catastrophes naturelles et les problèmes sociétaux, tout en offrant une plateforme pour les professionnels de la photographie et les journalistes pour partager leurs travaux.
La 35e édition du festival Visa pour l’Image de Perpignan sera à déguster jusqu’au 17 septembre. Voici les infos pratiques à conserver.
Dates
Du 2 au 17 septembre, les expositions de Visa pour l’Image seront visibles pour le grand public. La première semaine sera celle des professionnels et elle animera les lieux d’expositions mais aussi le Palais des Congrès avec des rencontres, des conférences et des tables rondes…
La quinzaine réservée aux groupes scolaires débutera le lundi 18 septembre et terminera le vendredi 29 septembre. Les établissements scolaires qui pourront proposer cette sortie à leurs élèves sur rendez-vous.
Lieux
Comme chaque année, le patrimoine perpignanais ouvre ses portes aux expositions de Visa pour l’Image. Voici le détail.
Couvent des Minimes, 24, rue Rabelais
Tyler Hicks – Bakhmout, une ville en guerre
Emily Garthwaite – Didjla: voyage le long du Tigre
Stéphanie Sinclair – Grosses à haut risque après l’arrêt Dobbs
Nanna Heitmann – Guerre est paix
Pascal Maitre – Le charbon de bois, l’or des pauvres
Mark Peterson – Le passé n’est jamais mort
Ebrahim Noroozi – Le pays le plus triste du monde, et le pire pays pour les femmes
Sandra Mehl – Louisiane: Les premiers réfugiés climatiques des Etats-Unis
Paolo Pellegrin – Mes années Visa
James Balog – Photographie de l’anthropocène
Michael Bunel – Rechercher, sauver et protéger
Collectif de photographes iraniens – Révoltes en Iran
Giles Clarke – Sans eau, nous mourrons
Christopher Rogel Blanquet – Sublime poison
Nick Brandt – The Day May Break
Chapelle du Tiers Ordre, Place de la Révolution Française
Mads Nissen – Sangre Blanca: la guerre perdue contre la cocaïne
Caserne Galieni, 4 rue de l’Académie – 66000 Perpignan
Presse quotidienne
Ancienne université, 1 rue du Musée
Darcy Padilla – California dreamin’
Hôtel Pams, 18 rue Émile Zola
Dimitar Dilkoff – Des deux côtés de la ligne de front
Eglise des Dominicains, 6 Rue François Rabelais
Ian Berry – Water
Brent Stirton – Elephants d’Asie: culture, protections, conflits et coexistence
Natalya Saprunova – Evenks, les gardiens des richesses yakoutes
Palais des Corts, Place des Orfèvres
Federico Rios Escobar – Le chemin de la dernière chance
Maison de la Catalanité
Laura Morton – Wild West Tech
Horaires
Les expositions sont visibles de 10h à 20h chaque jour. Ce samedi, les expositions pourront être visitées à partir de 10h, après l’inauguration prévue à 9 h.
Projections
Moment fort de la première semaine de Visa pour l’Image, les projections animeront le Campo Santo du 4 au 10 septembre, chaque soir à partir de 21h30.
Ces soirées de Visa pour l’Image retracent les événements forts de l’année écoulée mais éclairent également sur des sujets d’actualité ou de société qui ont rythmé les douze derniers mois. Elles sont aussi le théâtre des remises des Prix de Visa.
Les sujets évoqués cette année lors de ces soirées: guerres, crises, politique, insolite, sport, culture, science, environnement… La guerre en Ukraine Le tremblement de terre en Turquie et en Syrie Les élections en Turquie L’Iran, le Soudan, la Birmanie… Le soulèvement au Pérou Les flux migratoires Le dérèglement climatique et ses conséquences L’accaparement des terres La surpêche La réforme des retraites en France Les élections au Brésil. Hommage à Roger Pic, William Klein, Douglas Kirkland, Christian Simonpietri
Cette année, il n’y aura pas de retransmission en direct au Théâtre de l’Archipel. Pas de lieu de repli en cas d’intempéries.
Tarifs
Les expositions comme les projections sont gratuites à Visa pour l’Image et ça fait 34 ans que ça dure!
Avec ChatGPT