Festival de théâtre amateur au T.A.C.

Du 3 mai au 2 juin 2018 à 19h 30

« Jeux de Massacre » de Eugène Ionesco
les 03, 04 et 05 mai  2018 à 19h30

Les 12 de Reginald Rose
17, 18 et 19 mai 2018 à 19h30

« Mi bel mè !!! » de J.M Dubray.
24, 25 et 26 mai 2018 à 19h30

« Le dernier Boléro » de Iliana Prieto Jimenz et Cristina Rebull Pradas
31 mai, 01 et 02 juin  2018 à 19h30.

Théâtre amateur
Un théâtre à part entière

Pourtant, amateur ne signifie pas seulement non-professionnel. Ni débutant. Pour qu’une activité dramatique relève du théâtre amateur – ou d’amateurs, selon la formule encore en usage dans les années 1950 –, trois conditions doivent être remplies, en plus du caractère non lucratif : le théâtre doit être le but principal de l’activité ; la relation à un public doit être inscrite dans la perspective à plus ou moins long terme des participants ; enfin, la structure dans laquelle l’activité s’inscrit doit être elle-même amateur (la participation individuelle d’acteurs inexpérimentés ou de véritables amateurs à un spectacle professionnel ne relève pas de cette catégorie).

Programme complet du festival ci-après

Le texte de référence est le décret du 19 décembre 1953, toujours en vigueur malgré ses lacunes, et dont la révision est en cours. Strictement économique et juridique (est amateur l’acteur qui n’est pas rétribué), la définition alors formulée sous la pression de professionnels inquiets d’une éventuelle concurrence a contribué à faire passer l’amateurisme pour une simple pratique de loisir, c’est-à-dire, pour un non-professionnalisme. Il a fallu attendre la fin des années 1990 et la grande interrogation sur les « pratiques culturelles », l’échec apparent de leur démocratisation et la valeur des grilles de lecture utilisées, pour que son étonnante vitalité soit considérée d’un œil neuf et véritablement étudiée : au-delà du besoin non négligeable de divertissement, elle témoigne d’un goût puissant et largement partagé pour une pratique collective directe de la scène et atteste l’existence en ce domaine d’une mémoire diffuse mais active. Deux théâtres, en effet, se sont développés parallèlement en Europe : un théâtre professionnel fondamentalement itinérant et marginal et un théâtre amateur qui était un théâtre de centre, jouant un rôle essentiel dans l’entretien des valeurs et des codes communs. Ils ont évolué selon une complémentarité complexe. Il n’existe donc pas un modèle unique, avec une forme pure et une forme dégradée, mais deux modèles distincts, aussi légitimes l’un que l’autre. Ce qui caractérise le théâtre des amateurs est que son ludisme parfois audacieux se manifeste sans solution de continuité avec la scène du social….

Source : Universalis

  « Jeux de Massacre » de Eugène 
Ionesco

Une petite ville banale est brusquement décimée par un mal inconnu qui touche tout le monde. Tous se croisent et s’évitent, tous craignent le pire. Malgré la peur, chacun veut essayer de croire qu’il est à l’abri, certains allant même jusqu’à exploiter la situation à leur profit…
Portrait d’une société qui ressemble tant à la nôtre : terrorisme, corruption, catastrophe écologique, atteinte à la vie privée…
50 ans après son écriture, Jeux de massacre trouve encore un écho aujourd’hui

Mise en scène : Caroline Savard et Guillaume Malasné
Lumière : Viviane Vermignon / Décor : Dominique Guesdon
Ce spectacle est soutenu par
le Ministère de la Culture (DAC Martinique),
le Théâtre Aimé Césaire,
le CHU Martinique et les municipalités de Fort-de-France, du
Lamentin et de Trinité
A partir de 10 ans / Durée 1h30 / Placement libre (places non
numérotées
)

 

.5 Représentations tout-public sur le territoire!
► 3-4-5 mai 19h30 : Théâtre A. Césaire
► 12 mai 19h30 : Centre Culturel du Bourg du Lamentin
► 9 juin 19h : Centre Culturel de Trinité
► 10 et 12 juin CHUM

les 03,
04 et 05 mai  2018 à 19h30
 

Les 12 de Reginald Rose

Une pièce de Reginald Rose
Mise en scène : Julie Mauduech
Assistance Mise en Scène : Raika Hazanavicius
Decor : haut deco fwi
Lumières : Dominique Guesdon /La servante

Avec la troupe « Les Comédiens »

Lila MOREIGNE • Caroline FORESTIER • Virginie DERIDET • Sébastien FONTES • Frédéric DUTHEIL Audrey AZUR • Soria BELGHORZE • Prisca TOUSSAY • Sophie GENTY • Joël VERTUEUX • Dominique DOUCES Pascale RICHARD • Carmen KASSOVITZ / Ivane CHATOT


France 1980. 12 jurés, au cours de la délibération d’un procès, ont la responsabilité de juger un jeune homme accusé de parricide. Si pour 11 d’entre eux sa culpabilité est évidente, un juré va émettre des doutes.
Or il faut l’unanimité pour prononcer un verdict. Une vie est entre leurs mains. C’est l’acquittement ou l’exécution.
On assiste dans une tension palpable à un drame judiciaire dans lequel l’intelligence, l’humanité et la persévérance d’un seul homme vont mettre à mal les certitudes et les préjugés des 11 autres jurés, chacun habité et influencé par son histoire personnelle.
Au-delà de l’enjeu du procès, cette pièce au propos éminemment moderne questionne sur la façon dont est rendue la justice, montrant à quel point les préjugés indéracinables et l’intolérance de certains peuvent décider de la vie d’un homme.
Les Comédiens de Martinique, revisite le chef d’oeuvre du dramaturge américain Reginald Rose “Twelve Angry Men” (12 Hommes en colère”), écrit en 1953 et adapté au cinéma par Sydney Lumet quatre ans plus tard (Oscar du meilleur film en 1957).

 

17, 18
et 19 mai 2018 à 19h30
___

« Mi bel mè !!! » de J.M Dubray.

«Mi Bel Mè»
Ana : Lucette ALONZEAU
Christiane : Nicole PERCIN – alias Nikita
Eliane : Murielle RONDEL
Lionel : Abdourahamane SAID HAMIDOUNI
Serge : Pierre FLORENT
Slameur : Elie LOUISY
Conseiller littéraire : Thierry NEGI
Ecrite et Mise en scène : Jean-Michel DUBRAY

Dans notre jargon nous disons « Sé pa papa’w qui fè’w », ce qui nous rappelle seule la femme nourrit de ses entrailles et donne naissance aux garçons ainsi qu’aux filles qui deviennent demain, des hommes et des femmes appelés à vivre en couple.
Cette pièce écrite et jouée à 95% dans la LANGUE DE L’AME DU PEUPLE DE CE PAYS MARTINIQUE. Met en évidence, les visions contraires de deux femmes sur le comportement d’un homme, qui est le Fils d’une et le mari de l’autre.

 

24, 25
et 26 mai 2018 à 19h30
 

« Le dernier Boléro » de Iliana Prieto Jimenz et Cristina Rebull Pradas

– Mise-en-scène/Décor : Ricardo Miranda
– Lumières : Fred Libar
– Traduction : Carmen Medrano – Frédérique Plessis
– Affiche : Frédérique Plessis
– comédiennes : Juliette Mouterde – Brigitte Villard-Maurel.

« Le dernier Boléro » raconte les retrouvailles d’une mère et d’une fille cubaines après 17 ans de séparation. Dans les années 1980, la mère, Sofia, est partie précipitamment à Miami pour suivre son fils homosexuel, laissant sa fille Béatriz seule au pays.
Cuba vivait à cette époque, une période difficile entre une économie en baisse et de fortes tensions sociales. Le 8 avril 1980, 10 000 Cubains réfugiés à l’ambassade du Pérou à la Havane ont lancé un appel au président des Etats-Unis lui demandant de faciliter l’obtention de Visas pour quitter le territoire. Il s’en est suivi un exil massif volontaire ou subi de plus 125 000 cubains ce qui constitue un des plus grands mouvements migratoires du 20ème siècle. Le gouvernement cubain en profite pour expulser les indésirables (opposants au régime, prisonniers de droit commun homosexuels,prostituées, malades psychiatriques…).
Ces événements vécus dans la précipitation ont laissé des familles meurtries.
« Le dernier Boléro » parle avec pudeur des retrouvailles entre ces deux femmes. Cette oeuvre gaie et tendre soulève avec toute la verve cubaine, de nombreux thèmes universels comme la rupture familiale, l’exil, les préjugés,  l’incompréhension, l’abandon, l’impact de la grande Histoire et de la politique sur la petite histoire et la vie de famille.

 

31 mai,
01 et 02 juin  2018 à 19h30.